LE CAIRE : Le ministre égyptien de l'Aviation civile, Mohammed Manar, a rappelé que des efforts concertés sont requis pour ramener le trafic aérien de passagers à ses niveaux prépandémiques.
Son appel survient alors que les moyens d’augmenter les recettes d'EgyptAir à l'extérieur du pays, notamment en Afrique, ont été discutés lors d'une récente réunion. Le ministre et les responsables des compagnies aériennes ont pris part aux pourparlers.
Manar a discuté des moyens de revitaliser les ventes de la compagnie aérienne et promouvoir ses services vu l'impact de la pandémie sur le trafic aérien mondial.
Le ministre a souligné l'objectif de la compagnie aérienne de s'étendre en Afrique à travers des agences au Ghana et au Soudan du Sud. Une fois les guichets établis, ces pays deviennent les plaques tournantes de nouveaux vols vers d’autres destinations.
Le haut responsable décrit l’initiative comme un excellent investissement, révisé par les autorités, et qui aiderait la compagnie aérienne à tirer des bénéfices.
Montaser Manna, vice-ministre de l'aviation civile, affirme que des partenariats ont été conclus entre le ministère et un certain nombre de pays africains.
Ces accords s’inscrivent dans le cadre de directives ministérielles, et s’inspirent de la stratégie officielle pour soutenir le développement et augmenter les revenus.
En vertu de ces ententes, l'expertise des ingénieurs et spécialistes d’Egyptair en entretien aéronautique servirait dans l’inspection et l’entretien des avions européens, selon lui.
Les ingénieurs égyptiens sont «extrêmement professionnels et bien formés», explique le ministre. Leur expertise serait la bienvenue car certains pays africains ne sont pas en mesure d'entretenir certains avions, ce qui entrave le trafic aérien local.
Mais si les pays européens, entre autres, apprennent l’existence d’un service d’entretien complet, de pièces de rechange et de la possibilité de réparer les pannes, ils pourraient envisager d’établir des vols vers ces destinations africaines, estime-t-il.
L'Égypte est apte à offrir ces services à travers des accords, et disposée à fournir des ingénieurs et des techniciens spécialisés. Ils seraient affectés conformément au modèle qu’ils ont étudié et pour lequel ils sont formés, ajoute le ministre.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com