Virus: JO à l'ombre du Covid, Boris Johnson à l'isolement

Cette photo montre les anneaux olympiques et des sièges vides sur le site d'aviron Sea Forest Waterway avant les Jeux olympiques de 2020 à Tokyo le 18 juillet 2021. (AFP)
Cette photo montre les anneaux olympiques et des sièges vides sur le site d'aviron Sea Forest Waterway avant les Jeux olympiques de 2020 à Tokyo le 18 juillet 2021. (AFP)
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Publié le Dimanche 18 juillet 2021

Virus: JO à l'ombre du Covid, Boris Johnson à l'isolement

  • L'UE, elle, espère que le récent durcissement des mesures sanitaires dans certains Etats membres portera ses fruits face au virulent variant Delta
  • Longtemps à la traîne sur la vaccination, «l'UE a aujourd’hui vacciné une plus grande part de sa population en première dose que les Etats-Unis (55,5%/55,4%)»

TOKYO: Un casse-tête s'annonce pour les Jeux Olympiques de Tokyo, confrontés à un premier foyer de contamination au Covid-19, face à la pandémie qui accélère dans la plupart des régions du monde et a conduit dimanche le Premier ministre britannique Boris Johnson, cas contact, à l'isolement.


L'Union européenne, elle, espère que le récent durcissement des mesures sanitaires dans certains Etats membres portera ses fruits face au virulent variant Delta, et peut au moins se réjouir sur un point: avoir dépassé les Etats-Unis pour le taux de population ayant reçu au moins une dose de vaccin.


Longtemps à la traîne sur la vaccination, "l'UE a aujourd’hui vacciné une plus grande part de sa population en première dose que les Etats-Unis (55,5%/55,4%)", a affirmé le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, sur Twitter. "On continue, on accélère!", a-t-il ajouté.


Avec plus de 131 000 nouveaux cas quotidiens en moyenne ces sept derniers jours -un chiffre en augmentation de 41% sur une semaine -, l'Europe fait à nouveau partie des régions du monde où le virus circule le plus, tant au niveau du nombre de contaminations que de la hausse hebdomadaire enregistrée.


Seule l'Asie enregistre actuellement davantage de nouveaux cas par jour (153 000), mais le virus y progresse moins rapidement (+20% sur une semaine).


Au Japon, à cinq jours de l'ouverture des JO, les organisateurs ont détecté deux sportifs infectés au sein du Village olympique, après avoir annoncé la veille le tout premier cas positif - d'un membre de l'encadrement - dans cette immense résidence emblématique des Jeux.


Ces trois cas concernent "le même pays et le même sport", a révélé dimanche un porte-parole du comité d'organisation, sans plus de détails. Ils font resurgir la crainte de contaminations en cascade, mettant à l'épreuve les mesures anti-Covid préparées depuis des mois.


"Je pensais que le Village olympique serait plus sûr (...) L'épidémie va se propager encore plus une fois que les JO vont commencer", redoute Riyoka Kasahara, une habitante de Tokyo de 23 ans.

Boris Johnson à l'isolement 
Pays d'Asie durement touché par une vague épidémique, la Thaïlande a quant à elle été dimanche le théâtre de manifestations à Bangkok pour demander la démission du Premier ministre Prayut Chan-O-Cha, dont les protestataires dénoncent notamment la gestion de la pandémie.


En Europe, le Royaume-Uni, pays actuellement le plus touché de la région, a enregistré ces sept derniers jours 42 300 nouveaux cas quotidiens, une augmentation de 41% par rapport à la semaine précédente. Il a dépassé les 54 000 nouvelles contaminations enregistrées samedi.


Son Premier ministre Boris Johnson, cas contact, a été contraint de s'isoler dimanche après que son ministre de la Santé, Sajid Javid, a été testé positif au Covid-19. Une annonce qui ajoute à l'inquiétude et à la confusion, à la veille de la levée, contestée, de quasi toutes les dernières restrictions liées à la pandémie en Angleterre, y compris l'obligation de porter le masque ou la distanciation sociale.


Inquiet de la "présence persistante" en France du variant Beta, identifié pour la première fois en Afrique du Sud, le gouvernement britannique a par ailleurs décidé de soumettre ceux qui en viennent à une quarantaine, même s'ils sont vaccinés. 

Boris Johnson appelle à la «prudence» à la veille de la levée des restrictions en Angleterre

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé la population à la "prudence" dimanche, à la veille de la levée de la quasi totalité des restrictions liées à la pandémie de coronavirus en Angleterre, en pleine flambée de cas.


"S'il vous plaît soyez prudent et passez demain à l'étape suivante (de ce déconfinement) avec toute la prudence et le respect qu'il faut envers les autres, et les risques que la maladie continue de présenter", a plaidé le dirigeant conservateur dans une vidéo postée sur Twitter, soulignant l' "extrême contagiosité" du variant Delta du virus, responsable d'une forte augmentation des cas depuis plusieurs semaines.

Tests de moins de 24 heures en France 
La France a, elle, imposé dès minuit samedi des tests du Covid-19 de moins de 24 heures aux voyageurs non vaccinés en provenance du Royaume-Uni, de l'Espagne, du Portugal, de Chypre, de la Grèce et des Pays-Bas. Elle a également élargi sa liste des pays "rouges" à la Tunisie, au Mozambique, à Cuba et à l'Indonésie.


Le port du masque en extérieur a aussi fait son retour dans le sud-ouest du pays et le sera dans la semaine dans certaines régions de l'est.


Le durcissement des mesures sanitaires annoncé lundi par le président Emmanuel Macron - élargissement du passe sanitaire notamment aux commerces, restaurants, lieux de culture, avions ou trains, et obligation vaccinale pour certaines professions - a suscité la colère d'une partie de la population. Plusieurs cortèges ont défilé samedi à Paris et dans plusieurs grandes villes pour les dénoncer.


En Espagne, le Premier ministre Pedro Sánchez a promis samedi que la moitié de la population serait entièrement vaccinée la semaine prochaine et a réitéré son objectif d'atteindre 70% d'ici la fin de l'été.


Le variant Delta fait craindre aux gouvernements un nouvel emballement de l'épidémie, qui a déjà fait quatre millions de morts dans le monde.


L'agence européenne chargée des maladies prévoit un fort rebond du nombre de cas de Covid dans les prochaines semaines, avec près de cinq fois plus de nouveaux cas d'ici au 1er août. Le nombre d'hospitalisations et de décès devrait toutefois augmenter moins vite, selon l'ECDC, grâce aux vaccins.


Les grands rassemblements suscitent notamment l'inquiétude. Covid oblige, le pèlerinage annuel de La Mecque s'est ouvert samedi mais restreint à un quota de 60.000 participants, uniquement des saoudiens et étrangers résidents dans le royaume dûment vaccinés.


L'Indonésie est en état d'alerte maximale alors que le volcan Sulawesi continue d'entrer en éruption

Le volcan du Mont Ruang entre en éruption à Sitaro, Sulawesi du Nord, le 19 avril 2024. (AFP)
Le volcan du Mont Ruang entre en éruption à Sitaro, Sulawesi du Nord, le 19 avril 2024. (AFP)
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  • Plus de 7 500 personnes vivant à proximité du volcan ont été évacuées à ce jour.
  • L'activité volcanique est fréquente en Indonésie, qui se trouve sur la "ceinture de feu" du Pacifique.

JAKARTA : Les autorités indonésiennes étaient en état d'alerte maximale samedi, alors qu'un volcan situé dans le nord de l'île de Sulawesi continue d'entrer en éruption. Des milliers de personnes vivant à proximité ont été contraintes de quitter leur domicile.

Le mont Ruang, situé au nord de l'île des Célèbes, a connu au moins huit éruptions depuis le 16 avril, dont une importante le mercredi soir, ce qui a incité l'agence indonésienne de volcanologie à lancer son alerte maximale, qui indique une éruption active.

Le centre a enregistré au moins deux éruptions samedi, le cratère émettant une fumée blanche et grise à plus de 1 200 mètres au-dessus de son sommet après minuit, suivie d'une autre éruption à midi qui a libéré une colonne de cendres d'environ 250 mètres.

"D'après les observations visuelles, le 20 avril 2024 à 12 h 15, l'activité volcanique du mont Ruang est toujours élevée", a déclaré Muhammad Wafid, chef du département de géologie du ministère de l'énergie et des ressources minérales, dans un communiqué.

"Le danger potentiel est une éruption explosive qui peut provoquer la projection de roches volcaniques dans différentes directions, suivie de nuages, ainsi qu'une éruption effusive ou une coulée de lave.

Les autorités ayant établi une zone d'exclusion de six kilomètres autour du volcan, environ 7 500 personnes ont été évacuées à ce jour, dont plus de 1 500 habitants de la petite île où se dresse le mont Ruang et environ 6 000 personnes vivant sur l'île voisine de Tagulandang, au nord-est du volcan, selon les dernières données de l'Agence nationale indonésienne d'atténuation des catastrophes. Des milliers d'autres personnes sont encore menacées.

L'aéroport international de la ville de Manado, située à moins de 100 kilomètres du mont Ruang, est fermé au moins jusqu'à dimanche en raison des cendres volcaniques.

"Des inquiétudes subsistent, car nos appareils continuent d'enregistrer des tremblements et des séismes volcaniques, ce qui indique que les fluides magmatiques continuent de se déplacer des profondeurs vers la surface", a déclaré à Arab News Hendra Gunawan, directeur de l'agence indonésienne de volcanologie.

"Il y a encore un potentiel pour d'autres éruptions... Et un tsunami peut se produire s'il y a un grand flux de matériaux volcaniques dans la mer.

L'Indonésie, un vaste archipel, compte environ 120 volcans actifs. Le pays connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa situation sur l'arc de volcans et de lignes de faille du bassin du Pacifique, connu sous le nom de "cercle de feu".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Des efforts sont déployés pour rapatrier les Philippins tués dans les inondations aux Émirats arabes unis

Des voitures sont bloquées dans une rue inondée à Dubaï, le 19 avril 2024. (AFP)
Des voitures sont bloquées dans une rue inondée à Dubaï, le 19 avril 2024. (AFP)
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  • Au moins trois Philippins ont perdu la vie dans ces inondations sans précédent.
  • Le consulat philippin a reçu des demandes d'assistance d'au moins 100 Philippins.

Manille : Le gouvernement philippin aide les Philippins touchés par les pluies et les inondations record qui ont frappé les Émirats arabes unis cette semaine, ont déclaré les autorités samedi, alors qu'il s'efforce de rapatrier les ressortissants qui ont perdu la vie.

Une forte tempête a d'abord frappé Oman le week-end dernier, tuant au moins 20 personnes, avant de s'abattre sur les Émirats arabes unis mardi, provoquant les pluies les plus importantes depuis 75 ans et paralysant l'État du Golfe.

Le département philippin des travailleurs migrants a confirmé la mort d'au moins trois Philippins, décédés dans des accidents de la route alors que leurs véhicules étaient submergés par les eaux.

Le consul général des Philippines, Marford Angeles, a déclaré à Arab News que le consulat avait reçu des demandes d'assistance d'au moins 100 Philippins - certains travaillant aux Émirats arabes unis, d'autres étudiants, et d'autres encore transitant par Dubaï.

"Plus d'un million de ressortissants philippins résident actuellement aux Émirats arabes unis [...]. La majorité des demandes d'assistance reçues jusqu'à présent par le consulat proviennent des émirats très peuplés de Dubaï et de Sharjah, ce qui reflète la concentration de résidents philippins dans ces régions", a-t-il déclaré.

"Les conditions météorologiques sans précédent aux Émirats arabes unis ont affecté la plupart des résidents.

Les trois Philippins qui ont perdu la vie dans les inondations sont deux femmes qui sont mortes à l'intérieur de leur véhicule inondé, et un homme qui est décédé après avoir été grièvement blessé lorsque son véhicule est tombé dans un gouffre. Ses deux passagers ont été hospitalisés.

"Le département des travailleurs migrants, par l'intermédiaire de ses bureaux des travailleurs migrants à Dubaï et à Abou Dhabi, collabore avec les autorités locales pour le rapatriement des dépouilles de trois travailleurs philippins d'outre-mer (OFW) décédés lors des graves inondations", a déclaré le DMW dans un communiqué.

"Deux autres OFW, tous deux de sexe masculin, ont été blessés lors de l'accident de véhicule qui s'est produit dans le gouffre. Ils se remettent de leurs blessures".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L’Iran minimise l’impact de l’attaque israélienne, la communauté internationale appelle à la retenue

Vendredi, avant l'aube, des explosions ont été entendues près d'une base militaire dans la région d'Ispahan dans le centre de l'Iran (Photo, AFP/Archives)
Vendredi, avant l'aube, des explosions ont été entendues près d'une base militaire dans la région d'Ispahan dans le centre de l'Iran (Photo, AFP/Archives)
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  • Des drones ont été abattus mais "il n'y a pas eu d'attaque de missiles", a indiqué le porte-parole de l'agence iranienne de l'espace
  • Selon le New York Times, qui cite des responsables iraniens, l'attaque a été menée par de petits drones, probablement lancés depuis le territoire iranien

TEHERAN, La communauté internationale appelle à la retenue après une attaque de représailles contre l'Iran attribuée à Israël, dans un contexte d'escalade au Moyen-Orient depuis la guerre dévastatrice à Gaza où les frappes se poursuivent samedi.

Après une journée de haute tension vendredi dans la région, les frappes aériennes continuent dans différents secteurs de la bande de Gaza.

En Irak, un "bombardement", dont l'origine demeure inconnue, a fait des victimes sur une base abritant des troupes de l'armée et d'anciens paramilitaires pro-Iran de la coalition Hachd al-Chaabi, ont rapporté des sources de sécurité, le tout dans un contexte régional déjà explosif.

Vendredi, avant l'aube, des explosions ont été entendues près d'une base militaire dans la région d'Ispahan dans le centre de l'Iran. Mais les autorités iraniennes ont minimisé l'impact des explosions et n'ont pas accusé directement Israël, qui ne les a pas revendiquées.

Des médias aux Etats-Unis, citant des responsables américains, ont affirmé qu'il s'agissait d'une opération israélienne menée en riposte à une attaque iranienne inédite aux drones et aux missiles contre Israël le 13 avril. Israël a juré de faire payer à l'Iran, son ennemi juré, le prix de son attaque.

Un haut responsable auprès du Congrès américain qui n'a pas souhaité être nommé a confirmé une attaque israélienne en Iran.

Des drones ont été abattus mais "il n'y a pas eu d'attaque de missiles", a indiqué le porte-parole de l'agence iranienne de l'espace. Il n'y a "eu, jusqu'à présent, aucune attaque aérienne depuis l'extérieur des frontières contre Ispahan ou d'autres régions du pays", a-t-il ajouté.

Selon le New York Times, qui cite des responsables iraniens, l'attaque a été menée par de petits drones, probablement lancés depuis le territoire iranien.

De son côté, le Washington Post, citant un responsable israélien ayant requis l'anonymat, a affirmé que l'attaque visait à montrer à l'Iran qu'Israël avait la capacité de frapper à l'intérieur de son territoire.

Pour sa part, l'armée israélienne a refusé de commenter ces événements en Iran.

Désescalade

Les Etats-Unis "n'ont pas été impliqués dans une opération offensive" a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, soulignant que "l'objectif" de son pays et des autres membres du G7, réunis à Capri, en Italie, était "la désescalade".

La Maison Blanche n'a pas commenté ces événements sinon pour dire que le président Biden était informé en "temps réel" par ses conseillers à la sécurité nationale et que Washington ne veut pas "d'une guerre étendue avec l'Iran".

Signe de l'inquiétude croissante, l'ambassade américaine en Israël a néanmoins ordonné à ses employés de limiter leurs déplacements dans le pays. Et l'ambassade de Chine en Iran a appelé ses ressortissants à prendre leurs "précautions".

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a fait état de contacts avec l'Iran et Israël. "Nous avons dit aux Israéliens que l'Iran ne veut pas d'escalade", a-t-il précisé.

"Il est grand temps d'arrêter le cycle dangereux de représailles au Moyen-Orient", a dit le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, cité par son porte-parole.

 Contre-attaque calibrée

Pour Sanam Vakil, expert à Chatham House, "la contre-attaque d'Israël contre l'Iran (...) a été calibrée pour éviter des dommages et une nouvelle agression iranienne".

"Tant que l'Iran continue de nier l'attaque et d'en détourner l'attention et qu'aucune autre attaque n'est constatée, les deux parties ont pour l'instant la possibilité de faire baisser l'escalade", a-t-il fait valoir.

Lors de la première attaque directe jamais menée par l'Iran contre le territoire israélien le 13 avril, Israël a affirmé avoir intercepté avec ses alliés, principalement les Etats-Unis, la quasi-totalité des quelque 350 drones et missiles iraniens.

L'Iran a dit avoir agi en "légitime défense" après l'attaque qui a détruit son consulat à Damas le 1er avril et coûté la vie à sept de ses militaires dont deux hauts gradés. Téhéran a accusé Israël qui n'a ni confirmé ni démenti.

Gaza, Turquie, Washington

Les tensions entre Israël et l'Iran se déploient dans le contexte de la guerre en cours depuis plus de six mois dans la bande de Gaza et qui a fait 34.012 morts, principalement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Israël a lancé une vaste offensive à Gaza après une attaque sur son territoire le 7 octobre par des commandos du Hamas, soutenu par l'Iran, et qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles.

Plus de 250 personnes ont été enlevées durant l'attaque et 129 restent retenues à Gaza, dont 34 sont mortes d'après des responsables israéliens.

En représailles à l'attaque du 7 octobre, Israël a dit vouloir anéantir le Hamas, mouvement islamiste palestinien qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par Israël, l'Union européenne et Israël

Outre le lourd bilan humain et les destructions, les quelque 2,4 millions d'habitants sont menacés de famine selon l'ONU qui exhorte à l'entrée de plus d'aide humanitaire dans ce petit territoire.

Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh est arrivé vendredi soir en Turquie et doit être reçu par le président Recep Tayyip Erdogan au moment où le Qatar dit vouloir "réévaluer" son rôle de médiateur dans le conflit à Gaza.

Le Qatar, qui piétine dans la négociation d'une trêve entre le Hamas et Israël, menace de se retirer sous les critiques israéliennes et de certains démocrates américains. Or la Turquie, qui a des relations avec Israël et le Hamas, pourrait en profiter pour tenter de reprendre la médiation.

A Washington, la Chambre américaine des représentants va voter samedi sur un grand plan d'aide pour l'Ukraine, Taïwan et Israël, avec notamment 13 milliards de dollars d'assistance militaire à cet allié en guerre avec le Hamas.