Facebook a démasqué un groupe de pirates informatiques venu d'Iran

Sur le web, le groupe a créé des noms de domaines et des sites usurpant l'identité de sites officiels comme celui d'un site de recherche d'emplois du département américain du Travail. (Photo, AFP)
Sur le web, le groupe a créé des noms de domaines et des sites usurpant l'identité de sites officiels comme celui d'un site de recherche d'emplois du département américain du Travail. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 15 juillet 2021

Facebook a démasqué un groupe de pirates informatiques venu d'Iran

  • Les pirates se faisaient passer pour des recruteurs, des employés de société de défense voire des journalistes ou du personnel d'hôtel
  • Ils visaient le personnel militaire, les entreprises des secteurs de la défense et de l'aérospatiale principalement aux Etats-Unis et dans une moindre mesure au Royaume-Uni et en Europe

SAN FRANCISCO: Facebook a annoncé jeudi avoir mis au jour et bloqué les agissements sur sa plateforme d'un groupe de hackers basé en Iran, ciblant du personnel de la défense et de l'aérospatiale aux Etats-Unis et en Europe.


Ce groupe de pirates informatiques, connu sous le nom de "Tortoiseshell", utilisait Facebook pour collecter des informations sur des cibles, les attirer hors de la plateforme et infecter leurs appareils pour les espionner.


Ils visaient le personnel militaire, les entreprises des secteurs de la défense et de l'aérospatiale principalement aux Etats-Unis et dans une moindre mesure au Royaume-Uni et en Europe.


"Il est difficile pour nous de savoir à quel point cette campagne a été un succès, mais elle avait toutes les caractéristiques d'une opération bien financée", a indiqué jeudi le responsable des enquêtes sur le cyberespionnage à Facebook, Mike Dvilyanski. 


Le réseau social était l'un des éléments de l'opération de cyberespionnage multiplateforme beaucoup plus large, a indiqué Facebook.


L'incursion sur le réseau social se faisait par différentes tactiques, comme le déploiement de faux personnages en ligne sophistiqués pour contacter les cibles et bâtir leur confiance pour qu'ils cliquent sur des liens malveillants.


Les pirates se faisaient passer pour des recruteurs, des employés de société de défense voire des journalistes ou du personnel d'hôtel.


Sur le web, le groupe a créé des noms de domaines et des sites usurpant l'identité de sites officiels comme celui d'un site de recherche d'emplois du département américain du Travail.


Les pirates utilisaient aussi des logiciels malveillants personnalisés, "uniques à leurs opérations", qui, selon Facebook, se sont révélés avoir des liens indirects avec les Gardiens de la Révolution en Iran.


Ils étaient introduits sur les appareils des victimes et étaient conçus pour glaner des informations, y compris les identifiants de connexion aux e-mails professionnels ou aux réseaux sociaux.


Selon M. Dvilyanski, une partie de ces codes a été développée par la société de technologie Mahak Rayan Afraz (MRA) basée à Téhéran qui a des liens avec le Corps des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran.


"Nous n'avons pas de preuve que Tortoiseshell soit directement liée à un gouvernement mais pour autant que je sache c'est la première fois qu'on attribue publiquement les codes malveillants du groupe à une compagnie ayant des liens avec les Gardiens de la révolution", a-t-il ajouté lors d'une conférence téléphonique.


Facebook a bloqué quelque 200 comptes qui étaient ainsi utilisés pour duper leurs cibles et les inviter à se connecter hors du réseau social sur des sites fallacieux.


Un peu moins de 200 utilisateurs ont été victimes de ces subterfuges et ils ont été prévenus par Facebook.


Le réseau social a indiqué avoir partagé ses découvertes avec ses partenaires sur internet de même qu'avec les autorités.

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.