ALGER: Plus de cent trente-cinq ans après l'arrivée de la statue de la Liberté à New York, sa petite sœur en modèle réduit a été installée à Washington en témoignage de l'amitié franco-américaine.
La réplique d'environ 3 mètres de haut a été inaugurée mercredi après-midi par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en présence de son homologue américain, Antony Blinken, à l’occasion de la fête nationale française.
L’occasion aussi pour les deux hommes de discuter de différents sujets brûlants de l’actualité internationale.
Selon le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price, Antony Blinken et Jean-Yves Le Drian ont discuté de la crise climatique et sont convenus de former un partenariat bilatéral sur l'énergie propre.
Les deux ministres ont également évoqué la reconfiguration des troupes françaises au Sahel, et les efforts pour faire face à la situation au Liban, notamment l’urgente nécessité pour les dirigeants de ce pays de former un gouvernement capable de mettre en œuvre des réformes pour gérer la crise économique, a expliqué Ned Price.
La situation à Haïti après l’assassinat du président Moïse, les menaces russe et chinoise, et la situation des droits humains dans le monde ont également été au menu des discussions, a précisé le porte-parole de la diplomatie américaine.
Sur le dossier libanais, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a affirmé qu’il coordonnera avec son homologue américain des mesures de pression «contre les responsables» du blocage politique dans le pays. «Nous agirons ensemble pour mobiliser nos partenaires régionaux en soutien de ces efforts, à la suite du déplacement conjoint des ambassadrices de France et des États-Unis à Riyad le 8 juillet», a-t-il souligné.
En effet, les ambassadrices française et américaine au Liban, Anne Grillo et Dorothy Shea, avaient fait le déplacement en Arabie saoudite la semaine passée, afin de se coordonner avec Riyad sur les moyens de faire pression sur les responsables libanais en vue de la formation d’un gouvernement.
Jeudi, le Premier ministre désigné au Liban, Saad Hariri, a annoncé qu'il renonçait à former un gouvernement, près de neuf mois après avoir été nommé, alors que le pays est confronté à la pire crise socio-économique de son histoire.