L'Arabie saoudite finance des projets de divertissement à hauteur de 133 millions de dollars

Le secteur du divertissement et des loisirs en Arabie saoudite représentera, selon les prévisions, une valeur de 1,17 milliard de dollars d'ici à 2030 et enregistrera une croissance massive de 47,65 % par an, selon un rapport récent portant sur ce secteur. (Fourni)
Le secteur du divertissement et des loisirs en Arabie saoudite représentera, selon les prévisions, une valeur de 1,17 milliard de dollars d'ici à 2030 et enregistrera une croissance massive de 47,65 % par an, selon un rapport récent portant sur ce secteur. (Fourni)
Le secteur du divertissement et des loisirs en Arabie saoudite représentera, selon les prévisions, une valeur de 1,17 milliard de dollars d'ici à 2030 et enregistrera une croissance massive de 47,65 % par an, selon un rapport récent portant sur ce secteur. (Fourni)
Le secteur du divertissement et des loisirs en Arabie saoudite représentera, selon les prévisions, une valeur de 1,17 milliard de dollars d'ici à 2030 et enregistrera une croissance massive de 47,65 % par an, selon un rapport récent portant sur ce secteur. (Fourni)
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Publié le Dimanche 11 juillet 2021

L'Arabie saoudite finance des projets de divertissement à hauteur de 133 millions de dollars

  • Le plan Vision 2030 prévoit de porter les dépenses des ménages dans ce secteur de 2,9 à 6 %
  • En tête de liste des idées présentées figure « The Grove », une expérience riche qui comprend une série d'activités telles que des représentations théâtrales et musicales, des expéditions de randonnée, et bien d'autres encore

DJEDDAH : En Arabie saoudite, l'Autorité générale pour le divertissement (GEA) a conclu un accord avec la Social Development Bank (ou Banque de développement social) en vertu duquel celle-ci accordera des prêts d'une valeur de 500 millions de SAR (133 millions de dollars) pour financer des activités de divertissement.

« L'accord a pour objectif de fournir des prêts à taux réduit pour financer des investissements de qualité destinés à favoriser le développement et la durabilité du secteur du divertissement et à renforcer la participation des Saoudiens, conformément aux objectifs de la Vision 2030 », explique à Arab News Saad Al-Ahmari, porte-parole de la GEA.

Le nouvel accord ambitionne de financer pas moins de 50 projets de divertissement dans le Royaume, précise M. Al-Ahmari.

« C'est à travers son programme ‘Ufuq’ que la Social Development Bank financera les projets des petites et moyennes entreprises pour une valeur totale de 10 millions de SAR  et apportera son soutien aux entrepreneurs grâce à des solutions à la fois monétaires et non monétaires », ajoute-t-il.

Le divertissement fait partie intégrante des objectifs culturels définis par la Vision 2030, qui entend porter les dépenses des ménages dans ce secteur de 2,9 % à 6 % d'ici à la fin de la décennie.

C'est en 2016 que l'Autorité générale pour le divertissement (GEA) a été créée. Son président, Turki ben Abdelmohsen Al-Sheikh, a révélé au mois de mai les résultats de l'initiative « Idées pour le divertissement ». Ainsi, sur plus de 12 000 propositions soumises, 20 idées ont été retenues.

En tête de liste des idées présentées figure « The Grove », une expérience riche qui comprend une série d'activités telles que des représentations théâtrales et musicales, des expéditions de randonnée, et bien d'autres encore.

Le secteur du divertissement et des loisirs en Arabie saoudite représentera, selon les prévisions, une valeur de 1,17 milliard de dollars d'ici à 2030 et enregistrera une croissance massive de 47,65 % par an, selon un rapport récent portant sur ce secteur.

EN BREF

 

● L'Autorité générale pour le divertissement signe un accord avec la Banque de développement social pour accorder des prêts à taux réduit.

● La Social Development Bank finance les projets des petites et moyennes entreprises grâce à son programme « Ufuq » à hauteur de 10 millions de SAR.

● Le secteur du divertissement et des loisirs en Arabie saoudite devrait atteindre une valeur de 1,17 milliard de dollars d'ici à 2030.

Selon l'étude menée par le cabinet américain Research and Markets, cette croissance ne dépassait pas les 23,77 millions de dollars en 2020.

« Le secteur du divertissement affiche une croissance spectaculaire en Arabie saoudite. Le Royaume s'efforce de construire un centre de divertissement unique et de classe mondiale qui comporte des manèges innovants, des attractions culturelles ou historiques ainsi que des événements sportifs de grande envergure », indique le rapport.

Parmi les plus importants investissements en matière de divertissement dans le Royaume figure le projet Qiddiya. Les premiers travaux sur ce site – qui se trouve à 40 minutes de route de la capitale –  ont été dévoilés en 2017 avant de démarrer en avril de l'année suivante.

Sur plus de 366 kilomètres carrés de terrain, cette ville abritera un circuit de Formule 1, un parc à thème de type Six Flags, un parc aquatique, des complexes sportifs tels que des stades de football et des centres de formation pour les jeunes athlètes saoudiens, sans oublier les activités culturelles, créatives et artistiques diversifiées.

En avril 2018, on a assisté à l'une des grandes percées, lorsque l'Arabie saoudite a aboli l'interdiction des cinémas, imposée depuis 35 ans. De ce fait, quelques-uns des plus grands opérateurs de cinéma au monde ont implanté leurs activités dans le Royaume.

En décembre 2020, AMC Entertainment Holdings, le roi des salles de cinéma, a ouvert une 6e salle de cinéma en Arabie saoudite, et prévoit de passer à 50 établissements d'ici à 2024.

Par ailleurs, la Saudi Cinema Co est une filiale commune que AMC a créée avec la Saudi Entertainment Ventures, une entité mise en place par le Fonds d'investissement public pour assurer l'investissement et le développement publics en matière de divertissement.

La chaîne VOX Cinemas, dont le siège est aux Émirats arabes unis, prévoit également d’installer 600 écrans dans le Royaume d'ici à 2023, au titre d'un investissement à hauteur de 2 milliards de SAR (533 millions de dollars).

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

Riyad offre $4 millions supplémentaires au cinéma arabe
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Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".