Le groupe Wagner, fer de lance du mercenariat russe en Libye

Cette photo prise le 4 juin 2020 montre une vue d'un avion Bombardier CRJ-900 de Libyan Airlines endommagé à l'aéroport international de Tripoli, à la périphérie sud de la capitale libyenne. (Photo, AFP)
Cette photo prise le 4 juin 2020 montre une vue d'un avion Bombardier CRJ-900 de Libyan Airlines endommagé à l'aéroport international de Tripoli, à la périphérie sud de la capitale libyenne. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 09 juillet 2021

Le groupe Wagner, fer de lance du mercenariat russe en Libye

  • Selon l’ONU, ils seraient plus de 20 000 sur le territoire, principalement des Russes, des Syriens, des Soudanais et des Tchadiens, avec une présence de plus en plus remarquée des éléments russes du groupe Wagner
  • Aujourd’hui, de nombreux États s’inquiètent de la montée en puissance de la Russie, non seulement en Libye mais aussi dans d’autres endroits du monde

ALGER : La dernière conférence sur la Libye a rassemblé à Berlin, mercredi 23 juin, 16 pays et 4 organisations internationales (les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine et la Ligue arabe). Elle a porté sur les moyens de faire avancer le processus politique engagé dans le pays et parrainé par les Nations unies.

La Conférence a enjoint à «toutes les forces étrangères et les mercenaires» de «se retirer sans délai» de la Libye. Cette condition est jugée cruciale pour le processus d’autant plus que le sol libyen connaît la présence de plusieurs forces étrangères.

Cependant, il faut rappeler que cet appel n’est pas le premier du genre. Lors du précédent sommet international sur la Libye à Berlin, début 2020, la même injonction avait été faite, mais a été suivie de peu d'effets sur le terrain.

Aujourd’hui, la Libye demeure l’eldorado de milliers de mercenaires. Selon l’ONU, ils seraient plus de 20 000 sur le territoire, principalement des Russes, des Syriens, des Soudanais et des Tchadiens, avec une présence de plus en plus remarquée des éléments russes du groupe Wagner. Un rapport du Pentagone sur les opérations de l’Usafricom datant de juin 2020 estime que la Russie avait soutenu des milliers de mercenaires en Libye, dont environ 3 000 du groupe Wagner et 2 000 Syriens.

L’émergence du groupe Wagner

Si le groupe Wagner occupe les gros titres des médias depuis quelques années, l’histoire des sociétés militaires privées (SMP) russes est plus ancienne que l’ère des opérations dites en «zone grise». L’appui apporté par ces groupes à la politique étrangère russe remonte à l’ère soviétique.

Le recours au mercenariat fait partie des nombreux instruments de la «guerre par procuration» qui, selon la définition du politologue Karl Deutsch, est «un conflit international entre deux puissances étrangères, combattant sur le sol d'un pays tiers, déguisé en un conflit sur une question interne du pays et utilisant une partie des effectifs, des ressources et du territoire de ce pays comme un moyen d'atteindre des objectifs et des stratégies majoritairement étrangers».

Durant les années 90, les SMP russes se concentraient sur deux objectifs séparés et distincts: fournir des services payants à des clients étrangers, indépendamment du contrôle du Kremlin, et maintenir l'influence russe dans son voisinage immédiat, principalement les anciennes républiques soviétiques, où Moscou soutient, oriente et prend directement part à des confrontations tout en veillant à ne pas exposer son armée.

Depuis un peu plus d’une décennie, plus particulièrement après la création de la SMP Wagner, les activités des SMP russes semblent de plus en plus liées aux orientations du Kremlin. C’est ainsi que devant la Douma en 2012, Vladimir Poutine soulignait: «Je crois que de telles entreprises sont un moyen de mettre en œuvre des intérêts nationaux sans l'implication directe de l'État… Je pense que nous pourrions envisager cette option.»

Fondée en 2014 par Yevgeny Prigozhin, un homme d'affaires proche de Vladimir Poutine, et l'ancien officier du renseignement Dmitri Utkin, la SMP Wagner est intimement liée au Kremlin. Initialement, son rôle se limitait à fournir des formations, du matériel, des services de sécurité non cinétiques et des conseils sur la manière d’appréhender les opérations. Aujourd’hui, la firme met à la disposition de Moscou un vivier de professionnels militaires, en grande majorité ex-militaires ou ex-GRU (la direction générale des renseignements), et lui permet de se projeter et de s’impliquer directement dans divers terrains d’opérations.

Qu’est-ce qui fait courir les Russes en Libye?

Au cours de la dernière décennie, Moscou a commencé à regarder au-delà de sa sphère d'influence traditionnelle et s’est rapidement intéressé aux «États fragiles». Ainsi, les MSP sont perçues comme un moyen d’augmenter l'influence de Moscou à l'étranger en soutenant des États fragiles, souvent au bord de l’effondrement, et en protégeant les investissements économiques russes. Ce fut le cas en Syrie (pétrole et gaz), au Soudan (or), en République centrafricaine (or, uranium, et diamants) et au Venezuela (pétrole, or et armes). C’est actuellement le cas en Libye autour du gaz et du pétrole.

Néanmoins, pour nombre de spécialistes, les différentes interventions du groupe Wagner ne sont pas à réduire aux seuls motifs économique et pécuniaire. Des objectifs géopolitiques sont également de la partie.

Selon Emadeddine Badi, analyste senior à la Global Initiative against Transnational Organized Crime, «l'objectif non avoué de la présence de ces mercenaires russes en Libye est essentiellement d’aider la Russie à atteindre des objectifs politiques de nature multiforme. À court terme, ils agissent comme une influence stabilisatrice sur les forces de Haftar, donnent à la Russie un levier dans le paysage militaire libyen et lui permettent de négocier des concessions économiques avec les autorités libyennes. À plus long terme, ils augmentent l'influence russe dans diverses arènes stratégiques et représentent un levier dans un mécanisme politique plus large du Kremlin vis-à-vis des États-Unis/Otan, de l'Europe, de la Turquie, de la Méditerranée orientale, de l'Afrique du Nord et du Sahel.»

Une présence inquiétante appelée à durer

Concernant l’injonction faite aux forces étrangères de quitter le pays, nombre de spécialistes du dossier libyen pensent que la réponse n’est pas pour demain. La présence russe en Libye, notamment à travers Wagner, est probablement appelée à durer.

«On ne quitte pas des bases stratégiques comme Al-Khadim ou Al-Jufrah. Ces bases sont contrôlées totalement par les Russes et aucun Libyen n’a un droit de regard dessus», affirme Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye et enseignant en géopolitique à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (France).

D’aucuns considèrent en effet que la Russie est désormais trop impliquée en Libye pour se résoudre à quitter ses bases stratégiques, du moins à court terme. Aujourd’hui, de nombreux États s’inquiètent de la montée en puissance de la Russie, non seulement en Libye mais aussi dans d’autres endroits du monde. N’ayant aucun statut légal au regard du droit russe, le groupe Wagner se place en marge de l’ordre international en évitant de signer le Code de conduite international des entreprises de sécurité privées (ICoC). Une stratégie qui ne la met pas à l’abri de certains comportements criminels commis par un certain nombre de ses élémentsDes enquêtes sont en cours, notamment en Syrie et en Centrafrique.

 


L'UE condamne les frappes israéliennes au Liban, exige le respect du cessez-le-feu

Un soldat de l'armée libanaise discute avec un ouvrier alors qu'il déblaye les décombres d'un site visé pendant la nuit par une frappe aérienne israélienne dans le village d'Et Taybeh, dans le sud du Liban. (AFP)
Un soldat de l'armée libanaise discute avec un ouvrier alors qu'il déblaye les décombres d'un site visé pendant la nuit par une frappe aérienne israélienne dans le village d'Et Taybeh, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • L’Union européenne condamne les frappes israéliennes au sud du Liban et appelle Israël à respecter la résolution 1701 ainsi que le cessez-le-feu signé avec le Hezbollah en novembre 2024
  • L’UE exhorte toutes les parties libanaises, notamment le Hezbollah, à éviter toute escalade et à préserver les progrès réalisés vers la stabilité régionale

BRUXELLES: L'Union européenne a condamné les récentes frappes israéliennes sur le sud du Liban et appelé à respecter le cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le Hezbollah, dans un communiqué publié samedi par sa diplomatie.

"L'UE appelle Israël à mettre fin à toutes les actions qui violent la résolution 1701 et l'accord de cessez-le-feu conclu il y a un an, en novembre 2024", souligne Anouar El Anouni, porte-parole de l'UE pour les Affaires étrangères.

"Dans le même temps, nous exhortons tous les acteurs libanais, et en particulier le Hezbollah, à s'abstenir de toute mesure ou réaction susceptible d'aggraver encore la situation. Toutes les parties doivent s'attacher à préserver le cessez-le-feu et les progrès accomplis jusqu'à présent", insiste le porte-parole.

De nouvelles frappes ont été menées jeudi sur le sud du Liban par Israël, qui a dit viser des cibles du mouvement pro-iranien Hezbollah, accusé de vouloir se réarmer.

L'armée israélienne avait appelé auparavant des habitants de quatre villages à évacuer des bâtiments en prévenant qu'elle allait frapper des infrastructures militaires du mouvement libanais.

L'armée libanaise a elle estimé que les raids israéliens visaient à "empêcher l'achèvement" de son déploiement dans cette région, conformément à l'accord de cessez-le-feu qui avait mis fin il y a près d'un an à la guerre entre le Hezbollah et Israël.

Ces frappes israéliennes ont déjà été condamnées par le président libanais Joseph Aoun et par l'Iran, qui a dénoncé vendredi des "attaques sauvages" et appelé la communauté internationale à réagir.


Le Soudan au bord du gouffre, selon un haut responsable de l’ONU

Le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide a déclaré vendredi que le Soudan pourrait être proche d'un point de basculement vers des atrocités, alors que les informations faisant état de meurtres et d'attaques généralisés contre des civils à El-Fasher se multiplient. (AFP)
Le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide a déclaré vendredi que le Soudan pourrait être proche d'un point de basculement vers des atrocités, alors que les informations faisant état de meurtres et d'attaques généralisés contre des civils à El-Fasher se multiplient. (AFP)
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  • Des attaques directes contre les civils” soulignent la nécessité d’une action urgente, alerte Chaloka Beyani
  • L’ONU met en garde contre l’aggravation de la situation au Darfour-Nord, où des centaines de milliers de personnes font face à des pénuries aiguës de nourriture, d’eau et de soins médicaux

NEW YORK : Le conseiller spécial de l’ONU pour la prévention du génocide a déclaré vendredi que le Soudan pourrait être sur le point de basculer dans des atrocités massives, alors que se multiplient les rapports faisant état de meurtres et d’attaques contre des civils à El-Fasher.

Mettant en garde contre le fait qu’“un seuil est sur le point d’être franchi”, Chaloka Beyani a affirmé que “lorsque notre bureau tire la sonnette d’alarme, c’est que la situation dépasse largement les violations ordinaires des droits humains ou du droit humanitaire international.”

Il a ajouté que “l’ampleur des atrocités montre qu’une action précoce doit être engagée.”

Beyani a dénoncé de “graves violations massives du droit international des droits de l’homme” et de “nouvelles attaques directes contre les civils” perpétrées par les belligérants au Darfour.

Des rapports et vidéos, apparus fin octobre, montrent des atrocités présumées commises par les Forces de soutien rapide (RSF) après leur prise de contrôle d’El-Fasher sur les troupes gouvernementales, mettant fin à un siège qui durait depuis plus de 500 jours.

Le coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, Tom Fletcher, a récemment déclaré devant le Conseil de sécurité que “l’horreur se poursuit” au Darfour, avertissant que les civils restaient piégés dans une spirale de violences généralisées.

Le bureau de Beyani a indiqué que plusieurs indicateurs de risque d’atrocités étaient désormais présents au Soudan, tout en rappelant que seule une cour internationale pourrait déterminer si un génocide avait été commis.

La Cour pénale internationale (CPI) a également fait part de sa “profonde inquiétude” cette semaine, précisant qu’elle recueillait des éléments de preuve concernant des massacres, viols et autres atrocités présumés à El-Fasher.

Parallèlement, plusieurs sources indiquent que les RSF ont accepté un “cessez-le-feu humanitaire” proposé par les États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

L’ONU a par ailleurs averti que les conditions humanitaires continuaient de se détériorer au Darfour-Nord, où des centaines de milliers de déplacés d’El-Fasher souffrent de pénuries extrêmes de nourriture, d’eau et de soins médicaux.

Les agences humanitaires installent de nouveaux camps à Tawila et dans d’autres zones voisines, mais plus de 650 000 personnes restent dans un besoin urgent d’aide.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Conseil de sécurité de l’ONU lève les sanctions contre le président syrien Ahmad al-Chareh

Le président syrien Ahmed al-Chareh rend visite au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres (hors champ) lors de l'Assemblée générale au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2025. (AFP)
Le président syrien Ahmed al-Chareh rend visite au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres (hors champ) lors de l'Assemblée générale au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2025. (AFP)
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  • Résolution présentée par les États-Unis, qui retirent également de la liste le ministre de l’Intérieur Anas Hasan Khattab, adoptée avec 14 voix pour, aucune contre ; la Chine s’abstient
  • L’envoyé américain à l’ONU, Mike Waltz, déclare que le Conseil envoie « un signal politique fort reconnaissant que la Syrie entre dans une nouvelle ère » après la chute du régime Assad en décembre dernier

NEW YORK: Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté jeudi la levée des sanctions visant Ahmad al-Chareh, retirant ainsi le président syrien de la Liste des sanctions Daech et Al-Qaïda, dans une décision largement considérée comme un signe de reconnaissance internationale du nouvel ordre politique post-Assad en Syrie.

La résolution 2729, déposée par les États-Unis, a été adoptée par 14 voix pour, aucune contre, et une abstention, celle de la Chine. Elle retire également le ministre syrien de l’Intérieur, Anas Hasan Khattab, auparavant désigné dans le cadre du même régime de sanctions.

Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations unies, le Conseil a déclaré jeudi que les deux responsables ne sont plus soumis aux gels d’avoirs ni aux interdictions de voyager imposés par les précédentes mesures de lutte contre le terrorisme.

Al-Chareh est arrivé jeudi à Belém, au Brésil, pour la Conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2025 (COP 30), et doit rencontrer le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche à Washington lundi.

Al-Chareh a dirigé la coalition Hayat Tahrir Al-Sham lors de l’offensive de décembre 2024 qui a renversé le régime Assad, après quoi il est devenu le dirigeant de facto de la Syrie.

Washington exhortait depuis plusieurs mois les quinze membres du Conseil de sécurité à assouplir les sanctions visant la Syrie et les responsables de son nouveau gouvernement.

Le représentant permanent des États-Unis auprès de l’ONU, Mike Waltz, a déclaré qu’en adoptant la résolution, le Conseil envoyait « un signal politique fort reconnaissant que la Syrie est entrée dans une nouvelle ère depuis que Assad et ses associés ont été renversés en décembre 2024 ».

Il a ajouté : « Il existe aujourd’hui un nouveau gouvernement syrien, dirigé par le président Ahmad al-Chareh, qui travaille dur pour remplir ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme et les stupéfiants, d’élimination de tout reste d’armes chimiques, et de promotion de la sécurité et de la stabilité régionales, ainsi que d’un processus politique inclusif, conduit et possédé par les Syriens eux-mêmes.

« Comme le président Trump l’a précédemment indiqué, la Syrie a désormais sa chance de grandeur. »

En rendant sa décision, le Conseil de sécurité a rappelé une série de résolutions précédentes visant Daech, Al-Qaïda et les groupes qui leur sont affiliés, et a réaffirmé son « engagement fort en faveur de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale de la République arabe syrienne ».

Le texte de la résolution, consulté par Arab News, souligne que le retrait des responsables syriens de la liste est conforme aux efforts visant à promouvoir « la reconstruction à long terme, la stabilité et le développement économique » du pays, tout en maintenant l’intégrité du cadre mondial des sanctions antiterroristes.

La résolution salue l’engagement de la République arabe syrienne à garantir « un accès humanitaire complet, sûr, rapide et sans entrave » conformément au droit humanitaire international ; à lutter contre le terrorisme, y compris les combattants terroristes étrangers, ainsi que les individus, groupes, entreprises et entités affiliés à Daech ou Al-Qaïda ; à protéger les droits humains et à assurer la sécurité de tous les Syriens, quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse ; à poursuivre les efforts de lutte contre les stupéfiants ; à promouvoir la justice transitionnelle ; à œuvrer pour la non-prolifération et l’élimination des restes d’armes chimiques ; à renforcer la sécurité et la stabilité régionales ; et à mener un processus politique inclusif, dirigé et possédé par les Syriens eux-mêmes.

Le Conseil a exprimé son attente que les autorités syriennes respectent ces engagements et contribuent à la stabilité régionale.

Al-Chareh avait été sanctionné par l’ONU en mai 2014, lorsque Hayat Tahrir Al-Sham, alors affiliée à Al-Qaïda, avait été ajoutée à la Liste des sanctions Daech et Al-Qaïda. Cette désignation imposait une interdiction de voyager et un gel des avoirs qui devaient rester en vigueur pendant plus d’une décennie.

Le vote de jeudi au Conseil de sécurité fait suite à la décision de Washington, en mai, de lever la plupart des sanctions américaines contre la Syrie. Ces mesures, instaurées en 1979 et considérablement élargies après le déclenchement de la guerre civile syrienne en 2011, limitaient le commerce, l’investissement et les exportations d’énergie. Bien que la majorité de ces restrictions aient été levées, certaines dispositions du Congrès restent en place dans l’attente d’un examen ultérieur.

En retirant officiellement Ahmad al-Chareh de la liste, la résolution du Conseil de sécurité est considérée comme un tournant dans l’engagement international envers les nouvelles autorités syriennes.

Des diplomates ont décrit cette décision à la fois comme une reconnaissance pragmatique des nouvelles réalités sur le terrain et comme une incitation à poursuivre la coopération en matière d’accès humanitaire, de lutte contre le terrorisme et de réforme politique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com