Le Festival du film saoudien célèbre les talents régionaux

Une scène de And When Do I Sleep? du cinéaste palestino-saoudien Husam al-Sayed. (Photo Fournie)
Une scène de And When Do I Sleep? du cinéaste palestino-saoudien Husam al-Sayed. (Photo Fournie)
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Publié le Mardi 01 septembre 2020

Le Festival du film saoudien célèbre les talents régionaux

  • La première journée du festival proposera une sélection de films nommés, un débat sur l'avenir du cinéma saoudien, puis une deuxième série de projections
  • Douze jurés, des cinéastes et des réalisateurs internationaux choisis par les organisateurs du festival, composeront le jury cette année et annonceront les lauréats

DJEDDAH: La 6e édition du Festival du film saoudien sera mise en ligne mardi pour célébrer, durant 6 jours, les films produits dans la région.

Réunissant des talents et des créatifs saoudiens, l'événement a pour objectifs de soutenir les cinéastes émergents et d’encourager l’industrie cinématographique dans le Royaume.

En raison de la pandémie de coronavirus (Covid-19), le festival annuel du film propose cette année des films projetés via YouTube, qui toucheront donc un public plus large.

Après la cérémonie d'ouverture à 18 heures, la première journée proposera une sélection de films nommés, un débat sur l'avenir du cinéma saoudien à 20 heures, puis une deuxième série de projections.

La première projection comprendra six longs métrages, dont And When Do I Sleep? de Husam al-Sayed, Coexistence de Haya al-Suhail, Remember Me de Mohammed Hammad et The Village de Mohammed al-Hamadi.

Plus tard dans la journée, cinq nouvelles projections auront lieu, dont Breath de Razan al-Sagheer et The Red Circle d’Abdel Aziz al-Sarhan.

Les nominations couronneront le meilleur long métrage, le documentaire, le meilleur film d’étudiant et le meilleur scénario non encore tourné.

Le lauréat du prix du meilleur film recevra un prix de 40 000 riyals saoudiens (SAR), soit 10 665 dollars. La deuxième place, un prix de 20 000 SAR, et le producteur du film préféré du public, 10 000.

Des récompenses similaires seront attribuées aux deux meilleurs documentaires et aux deux meilleurs films d'étudiants. La première place dans la catégorie du meilleur scénario long rapportera 30 000 SAR, et la deuxième, 20 000. Le gagnant du meilleur scénario court remportera 15 000 SAR et le deuxième prix sera de 10 000.  

Le dépôt des candidatures pour le festival s’est clôturé le 8 août avec 384 projets présentés – 105 films et 279 scénarios.

Douze jurés, des cinéastes et des réalisateurs internationaux choisis par les organisateurs du festival, composeront le jury cette année et annonceront les lauréats.

En plus des films présélectionnés et des récompenses, plusieurs ateliers sont organisés avec un accent sur la bande originale de film, la rédaction de scénarios et la réalisation.

Abdel Majeed al-Kinani, acteur saoudien, Youtuber et critique, présentera pour sa part les films nommés, animera des interviews et des discussions avec des cinéastes.

Le festival est organisé par l’Association de la culture et des Arts, à Dammam, en partenariat avec le Centre du Roi Abdelaziz pour la culture mondiale (Ithra) à Dhahran et avec le soutien de la Commission du film du ministère de la Culture.

Bien que cette année le Festival soit virtuel, les visiteurs d’Ithra peuvent voir les films présélectionnés gratuitement au cinéma du Centre.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur ArabNews.com


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.