Le jeudi 8 juillet est un jour critique pour des millions de civils syriens dans le nord-ouest du pays. Le Conseil de sécurité des Nations Unies devrait voter sur l'extension de l'opération humanitaire des Nations Unies qui achemine de l'aide à travers la frontière turque à Bab al-Hawa dans la province d'Idlib.
Le vote clé au Conseil de sécurité est, bien sûr, la Russie. C'est un exemple de l'habileté et de l'impitoyable diplomatie russe : l'ambassadeur de France à New York a rappelé il y a deux semaines au Conseil de sécurité que 92 % de l'aide humanitaire à la Syrie vient d'Amérique du Nord, d'Europe et du Japon, mais c'est la Russie qui a le vote clé.
Je ne sais pas si Moscou enregistrera son veto numéro 17 sur une résolution sur la Syrie. Moscou a deux grands objectifs stratégiques et considère que ce vote et les civils d'Idlib ne sont pas sa préoccupation. La considération la plus importante est sa relation avec la Turquie.
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