Le cinéma mondial va célébrer ses grandes retrouvailles à Cannes

Cette combinaison d'images d'archives créée le 24 juin 2021 (de haut en bas, de g à d)) montre le Jury du 74e Festival de Cannes, comprenant le réalisateur américain Spike Lee, l'actrice et réalisatrice française Melanie Laurent, l'actrice américaine Maggie Gyllenhaal, la chanteuse française Mylene Farmer, la réalisatrice autrichienne Jessica Hausner, l'acteur français Tahar Rahim, le réalisateur brésilien Kleber Mendonca Filho, l'acteur sud-coréen Song Kang-ho et le réalisateur français Mati Diop. Autour du président Spike Lee, cinq femmes et trois hommes de cinq continents et sept nationalités auront le privilège de découvrir les 24 films de la Compétition Internationale 2021. (AFP)
Cette combinaison d'images d'archives créée le 24 juin 2021 (de haut en bas, de g à d)) montre le Jury du 74e Festival de Cannes, comprenant le réalisateur américain Spike Lee, l'actrice et réalisatrice française Melanie Laurent, l'actrice américaine Maggie Gyllenhaal, la chanteuse française Mylene Farmer, la réalisatrice autrichienne Jessica Hausner, l'acteur français Tahar Rahim, le réalisateur brésilien Kleber Mendonca Filho, l'acteur sud-coréen Song Kang-ho et le réalisateur français Mati Diop. Autour du président Spike Lee, cinq femmes et trois hommes de cinq continents et sept nationalités auront le privilège de découvrir les 24 films de la Compétition Internationale 2021. (AFP)
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Publié le Vendredi 02 juillet 2021

Le cinéma mondial va célébrer ses grandes retrouvailles à Cannes

Cette combinaison d'images d'archives créée le 24 juin 2021 (de haut en bas, de g à d)) montre le Jury du 74e Festival de Cannes, comprenant le réalisateur américain Spike Lee, l'actrice et réalisatrice française Melanie Laurent, l'actrice américaine Maggie Gyllenhaal, la chanteuse française Mylene Farmer, la réalisatrice autrichienne Jessica Hausner, l'acteur français Tahar Rahim, le réalisateur brésilien Kleber Mendonca Filho, l'acteur sud-coréen Song Kang-ho et le réalisateur français Mati Diop. Autour d
  • Le plus important festival de cinéma du monde, qui se tient d'habitude en mai, à Cannes, mais a dû être décalé à cause de la crise sanitaire, doit décerner ses prix le 17 juillet, dont la prestigieuse Palme d'Or
  • Au total, 24 films en compétition officielle seront projetés aux milliers de festivaliers et à un jury présidé par le cinéaste new-yorkais Spike Lee

PARIS : Des retrouvailles, presque comme avant : de Catherine Deneuve à Spike Lee en passant par Sean Penn et Marion Cotillard, le cinéma mondial a rendez-vous mardi sur la Croisette pour le coup d'envoi du premier Festival de Cannes depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Le plus important festival du monde, qui se tient d'habitude en mai mais a dû être décalé à cause de la crise sanitaire, doit décerner ses prix le 17 juillet, dont la prestigieuse Palme d'Or, remportée en 2019 par le Sud-Coréen Bong Joon-ho pour "Parasite".

Sur la croisette plus de couvre-feu, ni de jauges dans les salles, mais le masque reste de vigueur en intérieur : "L'épidémie n'est pas vaincue, la prudence doit être de mise. On a l'habitude de s'embrasser en haut des marches, on ne s'embrassera plus... Mais le coeur y sera tout autant", a déclaré le délégué général du festival Thierry Frémaux.

Au total, 24 films en compétition officielle seront projetés aux milliers de festivaliers et à un jury présidé par le cinéaste new-yorkais Spike Lee, déjà désigné en 2020 et qui a accepté de rempiler, après l'annulation de l'an dernier.

L'accompagneront cinq femmes et trois hommes, dont la star du cinéma coréen Song Kang-ho (qui jouait le père dans "Parasite") ou la chanteuse Mylène Farmer, figure de la pop culture française.

Côté films, l'inclassable Leos Carax ouvrira la compétition avec "Annette", une comédie musicale avec Adam Driver et Marion Cotillard, dont le scénario et la musique ont été écrits par les Sparks, groupe américain aussi discret qu'influent.

La compétition compte de prestigieux cinéastes, certains déjà couronnés à Cannes comme l'Italien Nanni Moretti ("Tre Piani"), Jacques Audiard pour "Les Olympiades" tourné dans le XIIIe arrondissement de Paris, ou Apichatpong Weerasethakul pour son premier film en anglais hors de Thaïlande ("Memoria"), avec Tilda Swinton et Jeanne Balibar.

Mais elle met aussi à l'honneur des artistes comme le Marocain Nabil Ayouch, l'auteur de "Much Loved", dont le film "Haut et Fort" prend le pouls de la jeunesse marocaine et de ses aspirations, ou le Russe Kirill Serebrennikov ("Petrov's Flu"), dont le fauteuil devrait rester vide car il est interdit de sortie du territoire russe.

"Un beau voyage"

Des questions identitaires aux mystères du couple, avec aussi une présence en force de la musique - du rap des Français de NTM au Velvet Underground - Cannes promet un vaste panorama de la création. Beaucoup de films sélectionnés "ont la fièvre, une force de combat et, additionnés les uns aux autres, vont nous permettre (...) peut-être encore plus cette année, de faire un beau voyage", selon M. Frémaux.

Au total, plus de 80 films (voire plus de 120 avec les sections parallèles) seront projetés jusqu'à la soirée de clôture, qui devrait s'achever dans des rires avec la projection du nouvel opus de la comédie parodique d'espionnage "OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire".

Si le jury et le comité de sélection sont majoritairement féminins, seuls quatre réalisatrices, dont trois Françaises, sont en lice pour la Palme d'Or, remportée une seule fois par une femme, Jane Campion, en 1993 ("La leçon de piano"). Mais elles sont beaucoup plus présentes en dehors de la Compétition officielle, comme dans la sélection "Un certain regard", consacrée aux nouveaux talents.

Le Festival, qui a annoncé une série d'engagements pour réduire son impact sur l'environnement, un sujet que la crise climatique rend incontournable aussi dans le milieu du cinéma, a programmé une sélection éphémère de films sur l'environnement, dont une "comédie climatique" signée Louis Garrel.

Après les confinements stricts, les fermetures de cinémas, les festivals comme Berlin ou Sundance qui se sont tenus en ligne - ce que Cannes a toujours refusé - puis une cérémonie des Oscars en demi-teinte, le Festival doit aussi être l'occasion de renouer avec le glamour et les stars.

Parmi les moments les plus attendus de cette édition, que Thierry Frémaux veut "collector", le grand retour de Catherine Deneuve sur la Croisette, 57 ans après la Palme d'Or reçue par "Les Parapluies de Cherbourg" ou la remise d'une Palme d'Or d'honneur à Jodie Foster, qui avait foulé le tapis rouge, enfant.

Sur le tapis rouge, le Festival aura ses incontournables, comme Léa Seydoux, Tilda Swinton ou la Luxembourgeoise Vicky Krieps...

Pour tous, le pass sanitaire sera de rigueur et pour ceux qui ne sont pas vaccinés, des tests seront réalisés toutes les 48 heures gratuitement sur place.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com