Un prix prestigieux décerné à une photographe saoudienne

Ce prix rend hommage aux qualités artistiques et à la maîtrise de la technique chez les photographes (Photo fournie)
Ce prix rend hommage aux qualités artistiques et à la maîtrise de la technique chez les photographes (Photo fournie)
Ce prix rend hommage aux qualités artistiques et à la maîtrise de la technique chez les photographes (Photo fournie)
Ce prix rend hommage aux qualités artistiques et à la maîtrise de la technique chez les photographes (Photo fournie)
Ce prix rend hommage aux qualités artistiques et à la maîtrise de la technique chez les photographes (Photo fournie)
Ce prix rend hommage aux qualités artistiques et à la maîtrise de la technique chez les photographes (Photo fournie)
Short Url
Publié le Vendredi 02 juillet 2021

Un prix prestigieux décerné à une photographe saoudienne

Ce prix rend hommage aux qualités artistiques et à la maîtrise de la technique chez les photographes (Photo fournie)
Ce prix rend hommage aux qualités artistiques et à la maîtrise de la technique chez les photographes (Photo fournie)
Ce prix rend hommage aux qualités artistiques et à la maîtrise de la technique chez les photographes (Photo fournie)
  • Les photos de Yomn al-Monla, qui mettent en lumière la beauté des chevaux arabes, lui ont valu la reconnaissance de l'élite mondiale.
  • «Je suis honorée et reconnaissante d’avoir reçu ce prix. Je dédie cette réussite à mon pays, l'Arabie saoudite, pour le soutien exceptionnel qu’il m’apporte.»

DJEDDAH: Une photographe saoudienne rejoint les rangs de l'élite internationale de la photographie, en recevant de la Fédération internationale de l'art photographique (FIAP) un prix convoité, pour ses photos qui soulignent la beauté des chevaux arabes. 

1
Ce prix rend hommage aux qualités artistiques et à la maîtrise de la technique chez les photographes (Photo fournie) 

Dans le message qu'elle a adressé à Yomn Mohammed al-Monla, la fédération a annoncé que le prix «Artist FIAP» lui a été décerné «pour ses efforts, ses œuvres et sa technique en matière d’art de la photographie et en reconnaissance des prestations exceptionnelles dont elle fait preuve». 

En effet, ce prix rend hommage aux qualités artistiques et à la maîtrise de la technique chez les photographes. 

La Fédération internationale de l'art photographique, dont le siège est au Luxembourg, compte près d'un million de photographes et plus de 85 associations nationales membres. 

Mme Al-Monla, qui vit à Djeddah, a confié à Arab News qu'elle attendait avec impatience de recevoir le certificat, le badge et la carte qui attestent de sa distinction en tant que photographe. 

«En tant que femme photographe, je vois dans ce prix un bel exploit et une distinction de poids. Je suis honorée et reconnaissante d’avoir reçu ce prix. Je dédie cette réussite à mon pays, l'Arabie saoudite, pour le soutien exceptionnel qu’il m’apporte.»  

Très jeune, Mme Al-Monla a décidé de poursuivre une carrière qui associe créativité et amour des chevaux et du désert; elle a donc poursuivi ses études pour devenir une photographe certifiée. 

Ce sont les terrains équestres de Djeddah qui ont accueilli ses débuts en 2014, des débuts qui lui ont valu la troisième place au concours Photo Knight organisé par le club d'équitation dans la région de La Mecque. Elle a ainsi été primée par l'ancien gouverneur de Djeddah, le prince Mechaal ben Majid. 

«Cette réussite m'a ouvert les yeux sur le monde des chevaux et m'a fait découvrir ces belles créatures», explique-t-elle. «De là sont nés mon amour et ma passion pour les photos de chevaux.» 

Les photographes de renom qui entourent Mme Al-Monla sont pour elle la principale source d'inspiration, dans la mesure où ils «ont lutté avec acharnement pour atteindre le plus haut niveau en matière de photographie.» 

Elle espère que les artistes et les photographes d'Arabie saoudite seront un jour reconnus, non pas parce qu'ils sont saoudiens ou femmes, mais pour leur art.  

Cette photographe pleine d'ambition explique qu'elle souhaite avant tout créer une académie saoudienne qui propose des formations et des ateliers de pointe sur la photographie des chevaux et du désert. 

Membre de l'Union photographique internationale et de la Société américaine de photographie, Mme Al-Monla a remporté en 2020 la première place dans la catégorie de la photographie de nuit lors du premier concours de photographie électronique organisé par l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et la science (Arab League Educational, Cultural and Scientific Organization). 

«J'ai participé à cet événement durant trois ans avant de remporter le prix avec la photo Moment of Light (Un instant de lumière). Je n'oublierai jamais ce jour-là», affirme-t-elle. 

La photo qui lui a valu ce prix lui a également rapporté la médaille d'or au premier Circuit international de photographie du Golfe 2021 (Gulf International Photography Circuit 2021) qui a eu lieu au Koweït, ainsi que la médaille de bronze au Salon international de Chennai 2021 (Chennai International Salon 2021). 

Grâce à son amour pour les chevaux, cette photographe saoudienne a fait de son passe-temps un «projet passionnant» qui la fait voyager aujourd'hui à travers le monde. 

Mme Al-Monla a pris part à plus de 50 événements internationaux sous la supervision de la FIAP et de l'American Photographic Society. Elle a remporté de nombreux prix et a participé à l'exposition internationale de photographie AFAN, à une exposition organisée à l'occasion de la Journée nationale de l'ambassade saoudienne aux États-Unis et à l'exposition de la Coupe du monde 2014 en Italie. 

Grâce à 123 de ses photos, elle a décroché 17 prix dans le cadre de divers concours. 

«Je souhaite un jour prendre des photos de nuit pendant la participation de la Fédération équestre saoudienne aux compétitions internationales», dit-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.  


Les chameliers de Tabuk célèbrent l'Aïd au rythme d'Al-Hijini

Connu pour ses mélodies simples et son tempo rapide, Al-Hijini accompagne naturellement les voyageurs et les caravanes du désert. (SPA)
Connu pour ses mélodies simples et son tempo rapide, Al-Hijini accompagne naturellement les voyageurs et les caravanes du désert. (SPA)
Connu pour ses mélodies simples et son tempo rapide, Al-Hijini accompagne naturellement les voyageurs et les caravanes du désert. (SPA)
Connu pour ses mélodies simples et son tempo rapide, Al-Hijini accompagne naturellement les voyageurs et les caravanes du désert. (SPA)
Short Url
  • Le tempo des vers s'aligne sur les pas réguliers des chameaux, créant un mélange harmonieux de mots et de mouvements.
  • - Traditionnellement interprété en solo, Al-Hijini est souvent chanté de manière communautaire lors des célébrations.

TABOUK :  l'Aïd est une fête radieuse, imprégnée du parfum de la terre, du souvenir des ancêtres et de traditions profondément enracinées, transmises avec fierté d'une génération à l'autre.

Ici, où les sables s'étendent à l'infini, les chameliers connus sous le nom de hajjanah forment des processions majestueuses, offrant leurs salutations aux habitants tout en chantant Al-Hijini, une poésie qui fait vibrer le cœur, des histoires de fierté, d'amour et de loyauté, préservant ainsi l'âme du désert. 

Al-Hijini est profondément lié à la culture bédouine et sert de moyen d'expression des émotions. (SPA)
Al-Hijini est profondément lié à la culture bédouine et sert de moyen d'expression des émotions. (SPA)

Chez les habitants de Tabouk, les coutumes empreintes d'authenticité et de dignité prennent vie lors des vibrantes célébrations de l'Aïd.

Ce sont un mélange d'héritage et de vie contemporaine, ancrés dans le rythme nomade du désert. Les chameaux, spécialement parés pour l'occasion, jouent un rôle central dans les festivités ; les cavaliers s'élancent à travers les sables en chantant joyeusement des vers traditionnels.

La poésie Al-Hijini tire son nom des chameaux bien dressés utilisés pour la chevauchée et la course. Les cavaliers récitent des vers lyriques qui abordent divers thèmes de la vie, souvent axés sur le patriotisme et la romance. Le rythme correspond aux pas réguliers des chameaux, créant un mélange harmonieux de mots et de mouvement. 

Connu pour ses mélodies simples et son tempo rapide, Al-Hijini accompagne naturellement les voyageurs et les caravanes du désert. (SPA)
Connu pour ses mélodies simples et son tempo rapide, Al-Hijini accompagne naturellement les voyageurs et les caravanes du désert. (SPA)

Connu pour ses mélodies simples et son tempo rapide, Al-Hijini remonte le moral et apaise la solitude des voyageurs et des caravanes du désert. Il est profondément lié à la culture bédouine, servant de moyen d'expression des émotions, d'enregistrement des expériences quotidiennes, de transmission de la sagesse et de préservation des proverbes ancestraux.

Traditionnellement interprété en solo, Al-Hijini devient souvent un chant communautaire lors de célébrations telles que l'Aïd, la récitation collective reflétant l'unité et la solidarité des communautés du désert de Tabouk.***

Connu pour ses mélodies simples et son tempo rapide, Al-Hijini accompagne naturellement les voyageurs et les caravanes du désert. (SPA)
Connu pour ses mélodies simples et son tempo rapide, Al-Hijini accompagne naturellement les voyageurs et les caravanes du désert. (SPA)

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Yara Shahidi et le podcast «The Optimist Project»

Yara Shahidi (à gauche) et Keri Shahidi font la promotion de leur nouveau podcast «The Optimist Project» à Time Square le 20 novembre 2024. (Images Getty)
Yara Shahidi (à gauche) et Keri Shahidi font la promotion de leur nouveau podcast «The Optimist Project» à Time Square le 20 novembre 2024. (Images Getty)
Short Url
  •  Shahidi a lancé ce podcast afin d'explorer les moyens de vivre une vie plus épanouie grâce à divers invités spéciaux présents dans chaque épisode
  • Diplômée de Harvard, elle explique qu'elle a été inspirée par les conversations dynamiques qu'elle a avec les membres de sa famille diversifiée

DUBAÏ: L'actrice et animatrice de podcast Yara Shahidi figure sur la liste des 33 «visionnaires, créateurs, icônes et aventuriers» du monde entier établie par le National Geographic. Elle a évoqué, dans un entretien accordé au magazine, le projet qui lui a permis d'accéder à cette liste.

En 1888, la National Geographic Society a été fondée par 33 pionniers à Washington. Ces «penseurs audacieux... avaient pour objectif de réimaginer la façon dont nous découvrons notre monde». Beaucoup de choses ont changé depuis, mais la mission qui les guidait – élargir les connaissances et promouvoir la compréhension – nous anime toujours. C'est dans cet esprit que nous vous présentons le National Geographic 33, une collection de visionnaires, de créateurs, d'icônes et d'aventuriers du monde entier», explique le magazine à propos de sa nouvelle liste.

Mme Shahidi, dont le père est iranien et qui est en partie originaire du Moyen-Orient, figure sur la liste dans la sous-section «Créateurs», qui célèbre les «penseurs qui sortent des sentiers battus et qui développent des solutions novatrices».

L'actrice de «Black-ish» et «Grown-ish» a été mise en avant grâce à son podcast «The Optimist Project».

Mme Shahidi, âgée de 25 ans, a lancé ce podcast afin d'explorer les moyens de vivre une vie plus épanouie grâce à divers invités spéciaux présents dans chaque épisode.

Diplômée de Harvard, Mme Shahidi explique qu'elle a été inspirée par les conversations dynamiques qu'elle a avec les membres de sa famille diversifiée. L'actrice a deux frères – l'un est acteur et l'autre travaille dans la mode – tandis que son père Afshin Shahidi est directeur de la photographie. Son cousin est le rappeur Nas et son grand-père était un militant des Black Panthers. Mme Shahidi et sa mère, Keri Shahidi, qui dirigent ensemble leur propre société de médias, 7th Sun Productions, ont décidé de faire connaître leurs réflexions à un public plus large avec le podcast, qui a été lancé en 2024.

«Nous nous sentons tellement chanceuses d'avoir ces conversations», a déclaré Keri, coproductrice de Shahidi, au National Geographic. «Mais nous avons également ressenti le besoin de nous assurer que d'autres personnes avaient la possibilité d'entendre ce que nous entendions».

Jusqu'à présent, les invités du podcast ont été Ego Nwodim, star du Saturday Night Live, Courtney B. Vance, acteur lauréat d'un prix Tony, et Laurie Santos, professeur de psychologie à l'université de Yale.

«Le fait de devoir consacrer autant d'efforts à la survie ne permet pas au cerveau de réfléchir à la question suivante: pourquoi vivons-nous?», a déclaré Mme Shahidi. «Qu'est-ce qui me donnerait envie de me réveiller le lendemain?»

Dans sa conversation avec le National Geographic, elle a poursuivi en reconnaissant qu'il s'agissait d'un moment difficile pour la prochaine génération de dirigeants. «Il est accablant de penser à quel point certains de ces systèmes sont brisés, à quel point certains de nos outils de changement sont imparfaits... mais cela s'accompagne d'un déferlement de jeunes gens très inspirés et très motivés.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les éditeurs saoudiens se connectent au monde entier à la foire de Bologne

L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
Short Url
  • Le directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter un éventail de programmes.
  • M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

RIYAD : L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne, qui s'est tenue du 31 mars au 3 avril au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie.

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter une série de programmes, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Il a ajouté que ces efforts visaient à développer l'industrie de l'édition, à encourager l'engagement culturel, à soutenir les éditeurs et les agents littéraires saoudiens dans le monde entier et à mettre en valeur le riche patrimoine intellectuel et la production littéraire du Royaume. 

M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

Le pavillon du Royaume comprend la participation d'entités culturelles telles que l'Académie mondiale du roi Salman pour la langue arabe, la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, la Bibliothèque nationale du roi Fahd et l'Association de l'édition.

L'académie du roi Salman présente ses efforts visant à renforcer la présence mondiale de la langue arabe et à soutenir le contenu arabe dans les domaines culturel et universitaire, a rapporté l'agence SPA.

L'académie présente ses dernières publications et met en avant ses contributions au développement de contenus linguistiques et fondés sur la connaissance, ainsi que ses projets en matière d'aménagement linguistique, de politique, de linguistique informatique, d'éducation et d'initiatives culturelles.