Liban: Moustapha Adib, pressenti pour diriger le nouveau gouvernement

L'actuel ambassadeur du Liban en Allemagne (Wolfgang Kumm/DPA/AFP)
L'actuel ambassadeur du Liban en Allemagne (Wolfgang Kumm/DPA/AFP)
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Publié le Lundi 31 août 2020

Liban: Moustapha Adib, pressenti pour diriger le nouveau gouvernement

  • Ce choix d'une personnalité relativement inconnue intervient à la veille du retour du président français Emmanuel Macron, qui presse les responsables libanais de mener une réforme en profondeur du système politique
  • « Nous avons décidé de nommer l'ambassadeur Moustapha Adib, et nous espérons que le gouvernement sera rapidement formé », a annoncé à la presse l'ancien chef de gouvernement Fouad Siniora

BEYROUTH : Les poids lourds de la communauté sunnite au Liban ont annoncé dimanche soir s'être entendus sur le nom d'un diplomate, Moustapha Adib, comme Premier ministre, un choix qui doit encore être entériné lors de consultations parlementaires lundi.

Agé de 48 ans, M. Adib, titulaire d'un doctorat en Sciences politiques, est un professeur d'université nommé en 2013 ambassadeur en Allemagne. C'est un proche de l'ancien Premier ministre et milliardaire Najib Mikati. Il convient de souligner que le principal intéressé a publié tôt ce matin un communique dans lequel il a affirmé que « tous les commentaires et tweets » qui lui sont imputés par le biais de « comptes falsifiés sur les médias sociaux » sont « fabriqués de toutes pièces » . « Il m’importe de souligner dans ce contexte que je n’ai fait aucune déclaration ni écrit aucun tweet ». a précisé l’ambassadeur Moustapha Adib.

Ce choix d'une personnalité relativement inconnue intervient à la veille du retour du président français Emmanuel Macron, qui presse les responsables libanais de mener une réforme en profondeur du système politique.

Le mouvement de contestation populaire a averti qu'il rejetterait tout nom issu des consultations d'une classe politique dont il demande le départ. 

« Nous refusons l'issue des consultations parlementaires connue d'avance et qui déboucherait comme d'habitude sur un gouvernement soi-disant d'union nationale, un gouvernement qui est cuisiné à l'étranger », a affirmé à l'AFP Naji Abou Khalil, membre du Bloc national, un parti d'opposition qui soutient la contestation. 

Le gouvernement de Hassan Diab avait démissionné le 10 août sous le poids de l'explosion du port de Beyrouth ayant fait au moins 188 morts, dont la population rend responsable la classe politique, taxée d'incompétence et de corruption.

Le président Michel Aoun a convoqué lundi des consultations contraignantes avec les blocs parlementaires, au terme desquelles la personnalité sunnite qui recueillera le plus grand nombre de voix sera désignée Premier ministre.

Les anciens Premiers ministres, dont Saad Hariri, ont annoncé à l'issue d'une réunion dimanche soir s'être entendus sur le nom de l'ambassadeur du Liban en Allemagne.

« Nous avons décidé de nommer l'ambassadeur Moustapha Adib, et nous espérons que le gouvernement sera rapidement formé », a annoncé à la presse l'ancien chef de gouvernement Fouad Siniora.

Les ténors de la communauté sunnite avaient reproché au parti présidentiel, le Courant Patriotique Libre, et ses alliés chiites, le Hezbollah et le mouvement Amal, d'avoir nommé sans leur consentement Hassan Diab après la démission en octobre 2019 de Saad Hariri sous la pression de la contestation populaire.

Cette fois-ci, ils semblent certains d'obtenir l'aval des trois partis, et donc de réunir le nombre de voix nécessaires pour leur candidat. 

Mais, au Liban, les retournements de situation de dernière minute en matière de formation gouvernementale sont légions. Les jeux sont donc loin d’être faits.


Les autorités saoudiennes accueillent le premier groupe de pèlerins du Hajj arrivant à Médine

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
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  • Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins,
  • La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction

RIYAD : La présidence des Affaires religieuses en Arabie saoudite a accueilli le premier groupe de pèlerins arrivés à Médine à la Mosquée du Prophète pour accomplir le pèlerinage du Hajj, comme l’a rapporté vendredi l'agence de presse saoudienne.

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d'orientation dans leurs langues respectives.

Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins, de créer une atmosphère de dévotion religieuse et de garantir le succès de leur voyage de foi.

La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction, conformément aux aspirations et aux directives des dirigeants saoudiens.


La Royal Saudi Air Force a achevé sa participation à l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis

La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
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  • Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs
  • L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes

RIYAD : Les Forces aériennes royales saoudiennes ont achevé vendredi leur participation à l'exercice multinational « Desert Flag » sur la base aérienne d'Al-Dhafra aux Émirats arabes unis, a annoncé le ministère saoudien de la Défense.

La RSAF a pris part à cet exercice aux côtés des forces d’un certain nombre de pays alliés.

Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs, notamment en favorisant l’échange d'expériences militaires, en renforçant la préparation et l'efficacité au combat, ainsi qu’en consolidant les relations avec les forces participantes.

 Il a également souligné le professionnalisme du personnel de la RSAF.

L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes.

La force aérienne saoudienne a participé avec six avions de chasse F-15SA, ainsi qu'avec des équipages aériens, techniques et de soutien, tout en effectuant 80 sorties de jour et de nuit en assurant des ravitaillements en vol.


Les troupes israéliennes pénètrent davantage dans Rafah alors que les chars coupent la ville en deux

Cette photo, diffusée par l'armée israélienne le 10 mai 2024, montre des soldats israéliens de la Brigade Givati opérant dans le territoire palestinien à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo, diffusée par l'armée israélienne le 10 mai 2024, montre des soldats israéliens de la Brigade Givati opérant dans le territoire palestinien à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo, fournie par les forces de défense israéliennes, montre un char israélien pénétrant du côté gazaoui du passage frontalier de Rafah le 7 mai 2024. (AP)
Cette photo, fournie par les forces de défense israéliennes, montre un char israélien pénétrant du côté gazaoui du passage frontalier de Rafah le 7 mai 2024. (AP)
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  • Quatre soldats israéliens ont été tués alors que le Hamas et le Djihad islamique opposent une résistance farouche
  • L'incursion d'Israël dans Rafah n'a pas atteint l'ampleur de l'invasion totale dont il menaçait

JEDDAH : Les troupes israéliennes ont pénétré davantage dans Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vendredi, alors que leurs chars coupaient la ville en deux et encerclaient la partie orientale.

Les forces israéliennes ont fait face à une résistance farouche de la part des combattants du Hamas et du Jihad islamique. Par ailleurs, les combats ont également repris dans le nord de Gaza, où le Hamas s'est regroupé après avoir été chassé plus tôt dans la guerre. Quatre soldats israéliens ont été tués lors de ces combats.

L'incursion d'Israël dans Rafah n'a pas atteint l’ampleur de l’invasion totale dont il menaçait. Les États-Unis et d'autres alliés d'Israël s’opposent vivement à une offensive majeure, et Washington a menacé de suspendre les livraisons d'armes à Israël.

Cependant, les violents combats ont secoué la ville et font craindre l'imminence d'un assaut plus dévastateur à venir.

L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a rapporté que plus de 110 000 personnes avaient fui Rafah, et que des familles, déjà contraintes à plusieurs déplacements pendant la guerre, ont dû le faire à nouveau.

« L'invasion totale n'a pas encore commencé et la situation est déjà désastreuse », a témoigné Raëd Al-Fayomi, un réfugié à Rafah. « Il n'y a ni nourriture ni eau. »

Les personnes en fuite ont établi de nouveaux camps de tentes à Khan Younes, partiellement détruite lors d'une précédente offensive israélienne, et dans la ville de Deir Al-Balah. L'organisation caritative Projet Espoir a signalé une augmentation du nombre de personnes de Rafah cherchant des soins pour des blessures par explosion, des infections et des grossesses dans sa clinique à Deir Al-Balah.

« Les gens sont contraints de fuir vers le néant. Il n'y a pas de maisons ni d'abris appropriés où se réfugier », a déploré Moses Kondowe, le chef d'équipe de l'organisation à Gaza à Rafah.

Georgios Petropoulos, un responsable de l'aide de l'ONU, a souligné le manque d'approvisionnement des travailleurs humanitaires pour s'installer dans de nouveaux endroits.

« Nous ne disposons tout simplement pas de tentes, de couvertures, de literie, ni des articles essentiels attendus par une population en mouvement et normalement fournis par le système humanitaire », a-t-il expliqué.

Les combats à Rafah ont rendu les points de passage cruciaux de l'aide inaccessibles, alors que les denrées alimentaires et autres fournitures étaient en quantité critique, selon les agences d'aide. Le Programme alimentaire mondial n'aura plus de nourriture à distribuer dans le sud de Gaza d'ici samedi, a averti Petropoulos.

De plus, les groupes d'aide ont signalé que le carburant sera également bientôt épuisé, ce qui entraînera l'interruption des opérations critiques des hôpitaux et la cessation des livraisons de secours dans le sud et le centre de Gaza.