Art Jameel annonce la date d'ouverture du complexe culturel Hayy Jameel à Djeddah

Le tant attendu Hayy Jameel annonce l’ouverture de ses portes pour cet hiver. (Fourni)
Le tant attendu Hayy Jameel annonce l’ouverture de ses portes pour cet hiver. (Fourni)
Short Url
Publié le Jeudi 24 juin 2021

Art Jameel annonce la date d'ouverture du complexe culturel Hayy Jameel à Djeddah

  • Hayy Jameel, qui tire son nom d’un mot arabe qui signifie «quartier», a pour ambition de devenir un espace de collaboration et d'échange créatif
  • Hayy Jameel assurera le lancement de Hayy Cinema, une salle de 200 places qui sera le premier cinéma indépendant d'Arabie saoudite

DUBAΪ: C’est une excellente nouvelle pour la scène artistique saoudienne: le tant attendu Hayy Jameel annonce qu'il ouvrira l’hiver prochain à Djeddah les portes de son vaste complexe culturel, d’une superficie de 17 000 mètres carrés. Hayy Jameel, qui tire son nom d’un mot arabe qui signifie «quartier», a pour ambition de devenir un espace de collaboration et d'échange créatif. Ce nouveau complexe vient grossir la liste des nouvelles actions culturelles lancées dans le Royaume au cours des dernières années. On le voit, l'Arabie saoudite poursuit son objectif qui consiste à promouvoir une «économie créative».

«Hayy Jameel devrait devenir le foyer de la communauté créative de Djeddah. Il s’agit d’un complexe multidisciplinaire dynamique spécialement créé pour soutenir la scène artistique et nourrir les talents de la prochaine génération», déclare Antonia Carver, directrice d'Art Jameel, à Arab News.

art jameel
Ce complexe culturel de 17 000 mètres carrés ouvrira à Djeddah l’hiver prochain. (Fourni)

 

«C'est une nouvelle ère extrêmement exaltante pour la culture saoudienne en général. Désormais, en finalisant et en soutenant les développements dynamiques à grande échelle menés par le ministère de la Culture ainsi que par les entités affiliées au gouvernement, nous disposons de la première grande contribution du secteur privé à but non lucratif dont l’objectif est entièrement civique», se félicite-t-elle.

Situé au sein d’un édifice de trois étages dans le quartier résidentiel d'Al Mohammadiyah, au nord de Djeddah, Hayy Jameel assurera le lancement de Hayy Cinema, une salle de 200 places qui sera le premier cinéma indépendant d'Arabie saoudite. Il proposera également Hayy Arts, un centre d'exposition de 700 mètres carrés, Hayy Studio, un studio d'artistes, Feta Hayy, un espace polyvalent conçu pour des performances, des ateliers et des conférences, Hayy Learning, une plate-forme éducative axée sur la communauté et qui propose un programme d’ apprentissage, de recherche physique et virtuelle, et Hayy Residents, un espace qui réunira des entreprises créatives pionnières de Djeddah allant de l'art contemporain au design et à l'édition, en passant par la scène. Sont également prévus des écoles de boulangerie, des nouveaux cafés et des restaurants.

art jameel
L'espace intérieur est ouvert et centré autour de Saha. (Fourni)

 

Le complexe est conçu par waiwai, une agence d'architecture située à Dubaï et à Tokyo, qui également créateur du Jaddaf Waterfront Sculpture Park, en face du Jameel Arts Center de Dubaï. Le cinéma est quant à lui dessiné par Bricklab, une agence d’architecture de Djeddah. Il s’agit d’une commande décrochée par l'entreprise à l'issue d'un concours international de design organisé par Art Jameel.

Djeddah est connue depuis longtemps pour sa scène créative, avec son festival annuel intitulé «21,39», qui a lieu sur l’ensemble de la ville depuis 2013; ses galeries Athr et Hafez sont deux des galeries d'art les plus renommées du Royaume; enfin, Djeddah compte de nombreux artistes saoudiens, qu’ils soient prometteurs ou confirmés. La ville accueillera également le premier Festival international du film de la mer Rouge au mois de novembre prochain. Toutefois, ce qui manque à la scène, ce sont des espaces de création et d’émulation de la production artistique.

art jameel
Hayy Arts. (Fourni)

À bien des égards, Hayy Jameel représente l'ingrédient qui manquait à la mission culturelle de Djeddah. Il se distingue du Jameel Arts Centre de Dubaï, car son objectif n'est pas seulement d’être un musée ou un lieu d'exposition de la collection de la famille Jameel, mais d’encourager le dialogue interculturel et la production créative.

«Nous considérons le Jameel Arts Center comme un musée d'arts visuels contemporains et Hayy comme un pôle créatif multidisciplinaire. Les deux proposent un dialogue créatif, tandis que Hayy se concentre davantage sur la production artistique», précise Carver.

art jameel
Hayy Cinema. (Fourni)

De telles idées se reflètent dans l’architecture du complexe. Sa structure à trois étages se caractérise par de hautes façades qui évoquent l'intimité d'une maison privée, tandis que l'espace intérieur est ouvert et centré autour de Saha, une cour commune censée être une réinterprétation de la typologie de cour traditionnelle, avec, dans sa périphérie, un aménagement paysager ancré dans des pratiques durables et vertes. L'ambiance aérée de la structure est soutenue par la lumière naturelle, qui pénètre de tous les côtés, faisant de cet espace un lieu agréable de dialogue et de création. Le bâtiment se compose d’une structure en acier, avec un revêtement en aluminium et un sol en béton – des éléments qui offrent une flexibilité aux espaces et leur permettent d'être utilisés de manière polyvalente pour des expositions, des événements, des ateliers, entre autres.

art jameel
Saha est une cour commune censée être une réinterprétation de la cour traditionnelle. (Fourni)

L'architecture et le design de Hayy ont déjà reçu de nombreuses distinctions architecturales, dont l'or aux Hong Kong Design Awards, l’argent aux New York Design Awards; et le Honor Award for Exceptional Design décerné par la section Moyen-Orient de l'American Institute of Architects. Il a également été nominé pour le 2A Continental Architectural Award ainsi que pour les London Design Awards.

Le spectacle inaugural de Hayy s’intitule Staple: What’s on your plate?Aliments: qu’est-ce qu’il y a dans votre assiette?»). Il est coorganisé avec un partenaire londonien, la Fondation Delfina. Inspirée par la diversité démographique de Djeddah, l'exposition explorera la relation entre la gastronomie et la mémoire, l'écologie et le lieu à travers les œuvres de plus de trente artistes, penseurs, interprètes, chercheurs, cinéastes et autres praticiens créatifs.

La date de lancement de ces dialogues est fixée au mois de novembre prochain et se poursuivra jusqu'en avril 2022. Il y aura également un programme public de conférences, de performances et de programmes éducatifs et cinématographiques, avec des contributions d'artistes régionaux et internationaux. Des ateliers seront également mis en place à destination d’amateurs de tous âges, ce qui prouve à quel point l'art est accessible à tous et combien les savoirs qu’il véhicule sont durables.

art jameel
Hayy Jameel marque également le 75e anniversaire de la philanthropie mondiale de la famille Jameel.

Habitant en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, la famille Jameel compte depuis longtemps parmi les plus grands mécènes du monde arabe. Pendant des décennies, Art Jameel a soutenu des artistes et des communautés créatives à travers le Moyen-Orient grâce à des expositions, des commandes, des recherches et des développements communautaires, animés par la conviction suivante: les arts peuvent être ouverts et accessibles à tous. Hayy est le prochain chapitre du voyage d'Art Jameel.

«Art Jameel est né à Djeddah, et Hayy constitue notre projet le plus ambitieux à ce jour», déclare Fady Jameel, président d'Art Jameel, à Arab News. «Ce retour aux sources, à une époque d'intérêt local et d'investissement sans précédent dans les arts, représente un moment important pour notre famille», conclut-il.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


Focus Tripoli à l’IMA: mettre en valeur une ville jadis rayonnante

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
Short Url
  • Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence
  • L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban

PARIS: Jadis prospère et rayonnante par sa position géographique et son patrimoine architectural, la ville de Tripoli (nord du Liban) est au centre d’un évènement organisé par l’Institut du monde arabe à Paris « IMA » en coopération avec l’association Patrimoine Tripoli Liban « PTL ».

Intitulé « Focus Tripoli », l’évènement se déroule sur deux jours (23/24 novembre) avec pour objectif de célébrer la nomination de Tripoli comme capitale culturelle arabe en 2024, et de mettre en valeur à travers une programmation exceptionnelle, cette ville phénicienne et ses trésors culturels.

Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence.

L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban. 

Par le biais d'actions précises, elle s'attache à protéger les sites emblématiques et organise des événements culturels ainsi que des initiatives de conservation afin de célébrer et de diffuser la richesse de ce patrimoine exceptionnel. 

Interrogée par Arab News en français, Timéry affirme que « Focus Tripoli » a un double objectif, faire découvrir la ville et son patrimoine mais aussi profiter de cette tribune « pour parler du Liban, et soutenir nos compatriotes », dans les circonstances tragiques que vit le pays, sujet à un déluge de feu quotidien de la part d’Israël.

Selon elle, les intervenants « vont forcément parler des souffrances de la population, de ce qui se passe, et du danger que cela implique au niveau du patrimoine qui est en train d'être ravagé par la violence » que subit le pays.

« On ne peut plus ne rien faire » affirme Timéry « il faut recourir aux conférences, au cinéma, à tout ce qui peut mettre en valeur les belles choses » pour montrer « qu'on existe, qu’on reste debout, sans se résigner, mais être dans la résilience et dans l'action réelle pour le Liban »

Le fait que Tripoli ait été désignée comme capitale culturelle arabe constitue pour Timéry « une reconnaissance et une sorte de récompense prestigieuse qui la hausse au rang des grandes villes arabes », et que cela veut dire que son patrimoine « nécessite et justifie qu'on s'en occupe, qu'on s'en préoccupe et qu'on le sauvegarde ».

A regret elle concède, que « cette ville est complètement abandonnée, c’est ça, le vrai problème », en plus de l'absence de l’Etat qui « centralise tous les projets à Beyrouth », ce qui fait que depuis 50 ans « Tripoli n'a pas bénéficié d'un seul projet » de réhabilitation à l’exception de la foire internationale », conçue par le célèbre architecte Oscar niemeyer.

Elle espère par conséquent que les tables rondes qui se tiennent à l’IMA en présence d’experts, de gens de la culture et du patrimoine aboutiront « à proposer des solutions, qu'on va certainement soumettre aux autorités libanaises et aux instances locales afin de voir s'ils acceptent de faire quelque chose ».

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre.

Le savoir-faire culinaire sera également à l’honneur, dans le cadre d’une rencontre et dégustation de la gastronomie tripolitaine à travers une rencontre avec le chef étoilé Alain Geaam lui-même originaire de Tripoli.

Ensuite place aux tables rondes qui aborderont différents sujets tel que le patrimoine de Tripoli et son histoire, et les défis et perspectives d’une ville multiculturelle, ainsi qu’un intermède photographique portant le titre de Tripoli face à la mer, et la projection du film « Cilama » du cinéaste Hady Zaccak.

L'événement rend aussi hommage à des personnalités du monde de l’écriture et de l’érudition.


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
Short Url
  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

--
Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

--
3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

--
3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

--
Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

--
3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Short Url
  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

--
«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

--
L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com