AMMAN: Lundi, les suspects dans l'«affaire de sédition» très médiatisée en Jordanie, l'ancien ministre, Bassem Awadallah, et Charif Hassan ben Zaid, ont comparu devant le tribunal pour leur rôle présumé dans un complot visant à «déstabiliser le pays».
Des dizaines de journalistes qui se trouvaient devant la Cour de sûreté de l'État (CSE) depuis les premières heures ce lundi, attendant les autorisations pour entrer dans le tribunal sous haute surveillance, ont été informés qu’il s’agissait d'une audience à huis clos.
Des photos sur les réseaux sociaux montraient Awadallah, ancien chef de la Cour royale, et Ben Zaid, portant tous deux des uniformes de prisonniers bleus, escortés par des gardes de sécurité jusqu'au bâtiment de la CSE.
Selon des sources présentes lors de l’audience, les juges ont lu les charges contre les accusés, qui ont plaidé non coupable. Le tribunal a également entendu les témoignages de deux témoins à charge concernant des fuites de clips audio.
Le tribunal doit tenir une autre séance à huis clos mardi.
La semaine dernière, le parquet de la Cour de Sûreté a accusé les deux hommes de sédition, et d'incitation à la sédition. Il les a également mis en cause pour avoir comploté avec l'ancien prince héritier Hamzah, dans l’objectif de déstabiliser le pays, et d’alimenter les troubles contre le roi, en collaboration avec des parties étrangères.
Ben Zaid a également été accusé de possession illégale de stupéfiants (haschisch).
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com