Vaccins: Israël va transférer aux Palestiniens un million de doses avant péremption

Des Palestiniens attendent de recevoir une dose du vaccin russe Spoutnik V COVID-19 à la clinique Sheikh Redwan de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la ville de Gaza le 16 mars 2021.(Mohammed Abed/AFP)
Des Palestiniens attendent de recevoir une dose du vaccin russe Spoutnik V COVID-19 à la clinique Sheikh Redwan de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la ville de Gaza le 16 mars 2021.(Mohammed Abed/AFP)
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Publié le Vendredi 18 juin 2021

Vaccins: Israël va transférer aux Palestiniens un million de doses avant péremption

Des Palestiniens attendent de recevoir une dose du vaccin russe Spoutnik V COVID-19 à la clinique Sheikh Redwan de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la ville de Gaza le 16 mars 2021.(Mohammed Abed/AFP)
  • Israël a signé un accord avec l'Autorité palestinienne et fournira environ un million de doses de vaccins Pfizer sur le point d'être périmées et recevra en échange les doses que la société Pfizer devait envoyer à l'Autorité palestinienne
  • L'Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat

JÉRUSALEM: Israël va fournir à l'Autorité palestinienne un million de doses de vaccins contre le coronavirus sur le point de se périmer, d'après un accord entre les deux parties annoncé vendredi par l'Etat hébreu.

L'Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, a confirmé la livraison "dans les jours à venir" d'un million de doses, sans faire mention d'un accord avec l'Etat hébreu.

"Israël a signé un accord avec l'Autorité palestinienne et fournira environ un million de doses de vaccins Pfizer sur le point d'être périmées et recevra en échange les doses que la société Pfizer devait envoyer à l'Autorité palestinienne", ont affirmé le bureau du Premier ministre et les ministères israéliens de la Défense et de la Santé dans un communiqué conjoint.

"Israël recevra la même quantité de doses de Pfizer (soit un million, NDLR) aux mois de septembre/octobre 2021 sur le compte de ce qui était destiné à l'Autorité palestinienne", d'après le communiqué israélien, qui ne précise pas la date de péremption des doses transférées. 

"Cet accord a été permis après avoir constaté que le stock de vaccins qu'Israël a en sa possession répond à ses besoins actuels", est-il expliqué.

Le laboratoire Pfizer est à l'origine de cette initiative, approuvée côté palestinien afin d'"accélérer la campagne de vaccination et atteindre l'immunité collective", a indiqué dans un communiqué le ministère de la Santé à Ramallah.

D'après l'organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens (Cogat), 100 000 doses ont été transférées vendredi à l'Autorité palestinienne.

Grâce à une vaste campagne de vaccination, lancée fin décembre après un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer, environ 55% de la population israélienne, soit plus de 5,1 millions de personnes, ont reçu deux doses de vaccins.

Côté palestinien, seules 270 604 personnes ont reçu leurs deux doses, selon le ministère palestinien de la Santé. Plus de 2,8 millions de Palestiniens habitent en Cisjordanie occupée et deux millions dans la bande de Gaza.

"Le coronavirus ne connaît pas de frontières et ne fait pas différence entre les peuples. Cet échange important de vaccins est dans l'intérêt de chaque partie", a indiqué sur Twitter Nitzan Horowitz, nouveau ministre de la Santé israélien, disant souhaiter une "coopération entre Israël et ses voisins palestiniens dans d'autres domaines".

De jeudi à vendredi, 165 nouveaux cas ont été recensés dans les deux Territoires palestiniens, portant à plus de 312 000 le bilan total depuis le début de la pandémie, dont environ 3 540 décès, selon le ministère de la Santé.

En Israël, 25 nouveaux cas ont été recensés en 24h d'après les autorités sanitaires qui ont comptabilisé un total d'environ 840 000 cas, dont plus de 6 420 décès.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.