ALGER: A compter du 9 juin, les flux de voyageurs entre la France et les pays étrangers seront gérés selon des modalités qui varient en fonction de la situation sanitaire des pays tiers et de la vaccination des voyageurs. Pour les voyageurs désireux d’entrer en France, une classification des pays a été définie sur la base des indicateurs sanitaires, et ce, selon 3 zones.
Une zone verte qui comprend les pays de l'Union Européenne, l'Australie, la Corée du Sud et Israël. Les voyageurs en provenance de ces pays peuvent entrer sans présenter de test PCR s’ils sont déjà vaccinés.
Une zone orange qui concerne des pays où subsiste une circulation « maîtrisée » du virus et où il n’y a pas de « variants préoccupants » dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Arabie saoudite et les pays du Maghreb. Les voyageurs en provenance de ces pays peuvent entrer en France s’ils sont vaccinés et munis d’un test PCR négatif de moins de 72 heures ou d’un test antigénique (TAG) négatif de moins de 48 heures avant l’embarquement.
Une zone rouge qui comprend les pays où le virus circule activement et où il y a des variants « préoccupants », à l'image de l'Afrique du Sud, du Brésil ou de l'Inde.
Alors que les grandes destinations touristiques européennes (Espagne, Italie, Grèce,…) se disputent une rare clientèle internationale, le gouvernement français ambitionne de se repositionner en lançant un «plan de reconquête» pour le tourisme.
Sur Twitter, l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, a souhaité la bienvenue aux touristes et voyageurs en provenance du royaume désireux de se rendre dans l’hexagone cet été :
#Urgent ? Chers amis d'Arabie Saoudite, à partir du 9 juin, si vous êtes vaccinés et avez un visa valide, vous pourrez voyager en France avec un test PCR de moins de 72h & sans quarantaine à l'arrivée!
— Ludovic Pouille (@ludovic_pouille) June 4, 2021
Bienvenue à tous! Cet été, les #vacances, c'est en #France!#FranceKSA ????? pic.twitter.com/rMKLZyCTpa
La France, dont le tourisme représentait 57 milliards d'euros (soit 7,5% du PIB) et 2,87 millions d'emplois en 2019, tente ainsi d’insuffler un nouvel élan à ce secteur après une période de pandémie marquée par une chute vertigineuse du nombre de touristes étrangers.