TSL en péril: la page de la reddition de comptes se tourne-t-elle au Liban?

Au-delà du Liban, la fermeture du TSL constitue un message plus global qui signifie que des actes terroristes de cette ampleur peuvent rester impunis. (AFP).
Au-delà du Liban, la fermeture du TSL constitue un message plus global qui signifie que des actes terroristes de cette ampleur peuvent rester impunis. (AFP).
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Publié le Jeudi 03 juin 2021

TSL en péril: la page de la reddition de comptes se tourne-t-elle au Liban?

  • Dans sa simplicité, la teneur du message est glaçante: le TSL arrêtera de fonctionner par manque de budget dans un délai qui ne dépasse pas le mois de juillet prochain
  • «C’est un véritable défi annuel» que doit relever le TSL afin de réunir les fonds nécessaires à son fonctionnement, affirme la porte-parole du TSL à Arab News en français

PARIS: C’est un cri d’alarme à l’adresse de la communauté internationale que le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a lancé hier via un communiqué dans lequel il assure devoir mettre fin à ses activités par manque de financement.

C’est un sinistre message, pour les victimes des attentats terroristes perpétrés dans ce pays et pour les adeptes de la lutte contre l’impunité et de la justice internationale dans l’ensemble de la région.

Dans sa simplicité, la teneur du message est glaçante: le TSL arrêtera de fonctionner par manque de budget dans un délai qui ne dépasse pas le mois de juillet prochain.

 

EN BREF

Le TSL doit encore boucler l’affaire de l’assassinat du Premier ministre libanais, Rafic Hariri, en février 2005, suite à l’appel interjeté par le procureur de l’acquittement de deux accusés.

Le verdict d’août 2020 avait condamné un des quatre accusés, Salim Ayache, par contumace à la prison à perpétuité, et acquitté deux autres; Hussein Oneissi et Hassan Sabra. Il a toutefois été établi que le quatrième accusé, Moustapha Badreddine, est décédé.

Le tribunal doit également boucler trois affaires annexes; l’assassinat de l’ancien secrétaire général du Parti communiste libanais, George Hawi, et les deux tentatives d’assassinats qui ont visé les anciens ministres, Marwan Hamadé et Elias el-Murr.

Ces affaires viennent de terminer la phase de mise en état avec un procès dont la date est fixée au 15 juin.

Après le 31 juillet, «nous n’aurons plus ni les ressources humaines ni les ressources financières pour continuer notre travail», note la porte-parole du TSL.

Wajed Ramadan

À la lecture de ce communiqué, on ne peut s’empêcher de se demander: sommes-nous face à une hypothèse réelle ou face à une sorte de pression sur les donateurs?

«Non, c’est un danger imminent», affirme à Arab News en français la porte-parole du TSL, Wajed Ramadan.

Après le 31 juillet, «nous n’aurons plus ni les ressources humaines ni les ressources financières pour continuer notre travail», souligne-t-elle.

 

En bref

Depuis sa création en 2009, le TSL est financé par les contributions volontaires de pays donateurs à hauteur de 51 %, et la contribution du Liban qui est de 49 %.

Contrairement à certains tribunaux internationaux comme celui de l’ex-Yougoslavie par exemple, financé par les Nations unies, le TSL doit lui-même réunir les fonds nécessaires à son fonctionnement.

«C’est un véritable défi annuel» que doit relever le TSL afin de réunir les fonds nécessaires à son fonctionnement, «parce que les contributions sont volontaires et à la discrétion des États», assure Mme Ramadan.

Au regard de tous les défis imposés par l’année 2021, dont la pandémie de Covid-19 et la situation financière très inquiétante du Liban, des réductions d’effectifs ainsi que des activités relatives à la protection des témoins et autres frais de sécurisation ont été appliquées.

Malgré ces efforts qui représentent une réduction de 37 %, les prévisions budgétaires pour l’année en cours restent à hauteur de quelque 34 millions d’euros.

Or, les fonds réunis jusqu’à présent sont très loin du compte et ne permettent pas le fonctionnement du tribunal au-delà du mois de juillet.

Il s’agit entre autres, selon Wajed Ramadan, d’un prêt accordé par les Nations unies d’un montant de 15,5 millions de dollars (1 dollar = 0,82 euro), qui devait servir à couvrir 75 % de la contribution du Liban.

Intensification des efforts

«C’est pour cela que nous appelons la communauté internationale à renouveler son soutien au tribunal» pour lui «permettre de finaliser les affaires» qui sont devant ses juges.

Devant la gravité de la situation, les officiels du TSL ne baissent pas les bras.

Bien au contraire, ils intensifient leurs efforts dans l’espoir d’assurer la pérennité de leur instance.

Selon des sources informées, le Liban n’est pas le seul pays à ne pas respecter ses engagements financiers, d’où l’appel à la mobilisation lancé à l’ensemble de la communauté internationale.

Faut-il comprendre que le processus de lutte contre l’impunité doit être bloqué afin de ne pas ouvrir une boîte de Pandore qui risque de se refermer sur les responsables des innombrables crimes subis par le Liban?

Arlette Khoury

Les mêmes sources avancent que les relances effectuées auprès des autorités libanaises sont restées lettres mortes.

À qui profite la disparition du TSL?

Les Libanais estiment que leur contribution a été couverte en grande partie par les Nations unies, alors que la somme avancée par cette institution est une dette que le TSL doit rembourser.

Les sources soulignent en outre que le Liban lésine sur les 25 % restants à s’acquitter, dus au tribunal.

Dans ce climat lugubre, Mme Ramadan veut garder «l’espoir de pouvoir finaliser notre travail» via un sursaut de «la communauté internationale afin que le TSL puisse mener à bien sa tâche».

Il s’agit du premier tribunal en son genre dans l’histoire du Proche-Orient et son interruption suscite de nombreuses interrogations.

Le plan stratégique mis au point par le tribunal visait à compléter le travail dans le délai imparti par le renouvellement du mandat en 2023, affirme Wajed Ramadan.

Il s’agit du premier tribunal en son genre dans l’histoire du Proche-Orient et son interruption suscite de nombreuses interrogations.

Y a-t-il une volonté d’étouffer tout espoir d’équité et d’écarter toute victime de sa quête légitime de justice? La fin du TSL est-elle un message pour les Libanais mais également à l’adresse des peuples de la région?

Faut-il comprendre que le processus de lutte contre l’impunité doit être bloqué afin d’éviter que s’ouvre une boîte de Pandore, emportant avec elle les responsables des innombrables crimes subis par le Liban?

Faut-il que les victimes de l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020, se résignent et n’espèrent plus qu’un jour, une enquête internationale puisse faire la lumière sur ce drame humain?

Wajed Ramadan assure ne pas pouvoir se prononcer à ce sujet mais confirme que l’arrêt de l’action du TSL sera «très grave pour les victimes des attentats survenus depuis le 14 février 2005 et qui avaient mis tous leurs espoirs dans le processus de la justice et de l’État de droit».

Au-delà du Liban, la fermeture du TSL constitue un message plus global qui signifie que des actes terroristes de cette ampleur peuvent rester impunis.

Mme Ramadan concède que c’est «effectivement le danger auquel nous faisons face aujourd’hui».

À qui profite la disparition du TSL? Là encore, Wajed Ramadan assure ne pas pouvoir se prononcer mais rétorque que le tribunal a accompli la tâche qui lui incombe en rendant son verdict concernant l’assassinat de Rafic Hariri et que «nous devons finaliser ce travail».

Si le pronostic pessimiste des sources informées, estimant que l’aide n’arrivera pas, se confirme, il faudra s’attendre à ce que le TSL baisse tout simplement le rideau.


Gastat: Les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite augmentent de 16,8% au troisième trimestre

 Selon l'Autorité générale des statistiques (Gastat), le Royaume a exporté des biens non pétroliers d'une valeur de 19,58 milliards de riyals saoudiens aux Émirats arabes unis, suivis par l'Inde et la Chine avec 6,78 milliards de riyals saoudiens et 6,48 milliards de riyals saoudiens. (Shutterstock)
Selon l'Autorité générale des statistiques (Gastat), le Royaume a exporté des biens non pétroliers d'une valeur de 19,58 milliards de riyals saoudiens aux Émirats arabes unis, suivis par l'Inde et la Chine avec 6,78 milliards de riyals saoudiens et 6,48 milliards de riyals saoudiens. (Shutterstock)
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  • Les données de la Gastat ont révélé que les importations vers le Royaume ont augmenté de 11,4% en glissement annuel au cours du troisième trimestre
  • Au troisième trimestre, la Chine a représenté la plus grande part des importations avec 53,78 milliards de riyals saoudiens

RIYAD: Les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite ont atteint 79,48 milliards de riyals saoudiens (21,17 milliards de dollars; 1 dollar = 0,96 euro) au troisième trimestre de 2024, soit une hausse de 16,76% par rapport à la même période en 2023, selon les données officielles.

Comme l'indique l'Autorité générale des statistiques (Gastat), le Royaume a exporté des biens non pétroliers d'une valeur de 19,58 milliards de riyals saoudiens aux Émirats arabes unis, suivis par l'Inde et la Chine avec 6,78 milliards de riyals saoudiens et 6,48 milliards de riyals saoudiens.

Les produits chimiques ont dominé les exportations non énergétiques de l'Arabie saoudite au troisième trimestre, représentant 25,5% du total des expéditions, soit une augmentation annuelle de 5,3%. Les produits en plastique et en caoutchouc ont suivi, représentant 24,9% du total, avec une augmentation de 8,9% par rapport au troisième trimestre de 2023.

Le renforcement du secteur privé non pétrolier est un objectif clé de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, alors que le Royaume s'efforce de diversifier son économie et de réduire sa dépendance à l'égard des revenus du pétrole brut.

«La proportion des exportations non pétrolières (y compris les réexportations) par rapport aux importations a augmenté pour atteindre 36,6% au troisième trimestre de 2024, contre 34,9% au troisième trimestre de 2023. Cela est dû à une augmentation de 16,8% des exportations non pétrolières et à une augmentation de 11,4% des importations au cours de cette période», a déclaré la Gastat.  

En octobre, Moody's a prévu que le produit intérieur brut réel hors hydrocarbures du Royaume augmenterait de 5% à 5,5% entre 2025 et 2027, sous l'effet de l'augmentation des dépenses publiques.

Le Fonds monétaire international a prévu que l'économie saoudienne augmenterait de 4,6% en 2025, soutenue par les efforts de diversification visant à renforcer le secteur privé non pétrolier.

Cependant, la Gastat a souligné que les exportations globales de marchandises ont diminué de 7,3% en glissement annuel au cours du troisième trimestre, principalement en raison d'une baisse de 14,9% des exportations de pétrole.

Par conséquent, la part des exportations de pétrole dans les exportations totales est tombée à 71,3% au cours du troisième trimestre, contre 77,3% au cours de la même période de l'année précédente.

Pour stabiliser le marché, l'Arabie saoudite a mis en œuvre une réduction de la production de 500 000 barils par jour en avril 2023, prolongée jusqu'en décembre.

Principaux partenaires commerciaux

La Chine est restée la première destination des exportations de l'Arabie saoudite au troisième trimestre, avec des marchandises d'une valeur de 41,94 milliards de riyals saoudiens. Le Japon et la Corée du Sud ont suivi avec respectivement 25,62 et 25,50 milliards de riyals saoudiens, tandis que l'Inde a reçu 24,35 milliards de riyals saoudiens.

Les données de la Gastat ont révélé que les importations vers le Royaume ont augmenté de 11,4% en glissement annuel au cours du troisième trimestre, atteignant 217,25 milliards de riyals saoudiens, tandis que l'excédent de la balance commerciale des marchandises du pays a diminué de 43,4%.  

Au troisième trimestre, la Chine a représenté la plus grande part des importations avec 53,78 milliards de riyals saoudiens, suivie par les États-Unis et l'Inde avec respectivement 17,58 et 11 milliards de riyals saoudiens.  

Le port du roi Abdelaziz de Dammam a été le principal point d'entrée des marchandises au troisième trimestre, avec des importations évaluées à 64,88 milliards de riyals saoudiens, soit 29,9% du total des expéditions entrantes.  

Parmi les autres principaux terminaux d'entrée des importations, le port maritime islamique de Djeddah a traité 20,1% des expéditions entrantes, suivi de l'aéroport international du roi Khaled de Riyad et de l'aéroport international du roi Abdelaziz, qui ont traité respectivement 12,6% et 6,4% des importations dans le Royaume.  

Statistiques de septembre

Dans un rapport séparé, la Gastat a révélé que les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite ont augmenté de 22,8% en septembre, atteignant 25,95 milliards de riyals saoudiens.  

L'autorité a révélé que le Royaume a envoyé des biens non énergétiques d'une valeur de 6,54 milliards de riyals saoudiens aux EAU en septembre, tandis que l'Inde et la Chine ont reçu des expéditions entrantes d'une valeur de 2,35 milliards de riyals saoudiens et de 1,73 milliard de riyals saoudiens, respectivement.  

Les produits en plastique et en caoutchouc représentaient 25,7% des exportations non pétrolières en septembre, soit une augmentation annuelle de 19,5%, tandis que les produits chimiques représentaient 25,3%, soit une augmentation de 4,4%.

La proportion des exportations non pétrolières par rapport aux importations a atteint 37,1% en septembre, contre 34,8% au cours du même mois en 2023.

Malgré la croissance des exportations non pétrolières, les exportations globales de marchandises ont chuté de 14,9% en septembre en raison d'une baisse de 24,5% des exportations de pétrole. Par conséquent, la part des exportations de pétrole dans les exportations totales est tombée de 79,7% en septembre 2023 à 70,7% en septembre 2024.

La Chine est restée le principal partenaire commercial, recevant 13,91 milliards de riyals saoudiens d'exportations, suivie par le Japon avec 7,98 milliards de riyals saoudiens et les Émirats arabes unis avec 7,49 milliards de riyals saoudiens.

Les autres principales destinations des exportations saoudiennes sont l'Inde, la Corée du Sud, les États-Unis et l'Égypte, ainsi que Singapour, Bahreïn et la Pologne.  

En septembre, les exportations de l'Arabie saoudite vers les pays du Conseil de coopération du Golfe s'élevaient à 12,08 milliards de riyals saoudiens, tandis que la valeur des expéditions vers les pays islamiques non arabes était de 6,71 milliards de riyals saoudiens.  

Selon la Gastat, les importations du Royaume ont augmenté de 15% en glissement annuel en septembre, atteignant 69,88 milliards de riyals saoudiens, tandis que l'excédent de la balance commerciale a diminué de 56,9% au cours de la même période.  

La Chine a occupé la première place dans les importations du Royaume, constituant 25,8 pour cent des importations totales en septembre, évaluées à 17,99 milliards de riyals saoudiens.  

En septembre, l'Arabie saoudite a reçu des envois d'une valeur de 5,39 milliards de riyals saoudiens et de 3,45 milliards de riyals saoudiens en provenance des États-Unis et de l'Allemagne, respectivement.  

Le rapport a révélé que le Royaume a traité des expéditions entrantes d'une valeur de 19,65 milliards de riyals saoudiens, soit 28,1 pour cent des importations totales au port du roi Abdelaziz de Dammam en septembre.  

Le port maritime islamique de Djeddah a traité 17,9% de l'ensemble des expéditions entrantes, tandis que l'aéroport international du roi King Khaled a géré 13,1% du total des marchandises entrantes.  

Le secteur non pétrolier de l'Arabie saoudite est un élément clé de son initiative Vision 2030, qui vise à réduire la dépendance à l'égard du pétrole et à diversifier l'économie.  

Des initiatives telles que les mégaprojets, les investissements dans les énergies renouvelables et l'expansion d'industries telles que l'industrie manufacturière, la logistique et le tourisme visent à stimuler la croissance et la création d'emplois.  

Ces efforts renforcent la position commerciale mondiale du Royaume et attirent les investissements étrangers, le secteur non pétrolier jouant un rôle de plus en plus vital dans sa transformation économique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Mikati: L'attaque militaire israélienne au Liban est un rejet de la solution politique

Un véhicule militaire endommagé se trouve sur les lieux d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un poste de l'armée libanaise à Amriyeh, dans le sud du Liban, le 24 novembre 2024. (AFP)
Un véhicule militaire endommagé se trouve sur les lieux d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un poste de l'armée libanaise à Amriyeh, dans le sud du Liban, le 24 novembre 2024. (AFP)
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  • L'attentat s'est produit alors que le haut diplomate européen Josep Borrell, en visite au Liban, a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah
  • Mikati a appelé «les pays du monde et les institutions internationales compétentes à assumer leurs responsabilités à ce sujet»

BEYROUTH: Une frappe israélienne sur un centre de l'armée libanaise a tué, dimanche, un soldat et blessé 18 autres, a déclaré l'armée libanaise. Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a qualifié l'attaque de «message sanglant direct rejetant tous les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu».

L'attentat s'est produit alors que le haut diplomate européen Josep Borrell, en visite au Liban, a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah.

Selon le commandement de l'armée libanaise, le premier adjudant, Diab Mohammed Jaafar, a été tué lorsqu'Israël a pris pour cible le poste de contrôle d'Al-Amariyeh, sur la route entre Tyr et la ville de Naqoura.

Dans un communiqué, Mikati a déclaré: «Les messages d'Israël rejetant une solution se poursuivent et, tout comme il s'est opposé à l'appel franco-américain en faveur d'un cessez-le-feu en septembre, il réagit une fois de plus en faisant couler le sang libanais et en rejetant de manière flagrante la solution qui est discutée.»


Les Émirats arabes unis arrêtent trois suspects dans le meurtre de Zvi Kogan

Zvi Kogan se tient à l'extérieur d'un supermarché, à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le 18 novembre 2024, dans cette capture d'écran obtenue à partir d'une vidéo diffusée sur les médias sociaux. (@dudikepler/Reuters)
Zvi Kogan se tient à l'extérieur d'un supermarché, à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le 18 novembre 2024, dans cette capture d'écran obtenue à partir d'une vidéo diffusée sur les médias sociaux. (@dudikepler/Reuters)
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  • Ministère de l'Intérieur : Les Émirats arabes unis ont une capacité inébranlable à faire face à toute tentative d'atteinte à la sécurité et à la stabilité de leur société
  • Après avoir reçu un avis de disparition de la part de la famille de la victime, une équipe de recherche et d'enquête spécialisée a été constituée, a rapporté l'agence de presse Emirates News Agency, citant le ministère

DUBAI : Les autorités ont arrêté trois suspects impliqués dans le meurtre du ressortissant moldave Zvi Kogan, a annoncé dimanche le ministère de l'Intérieur des Émirats arabes unis.

Après avoir reçu un avis de disparition de la part de la famille de la victime, une équipe de recherche et d'enquête spécialisée a été constituée, a rapporté l'agence de presse Emirates News Agency, citant le ministère.

Ces recherches ont abouti à la découverte du corps de la victime, à l'identification et à l'arrestation des auteurs du crime, ainsi qu'à l'engagement des procédures judiciaires nécessaires. M. Kogan vivait aux Émirats arabes unis en tant que résident, a indiqué l'agence WAM.

Le ministère a réaffirmé la capacité inébranlable des Émirats arabes unis à faire face à toute tentative d'atteinte à la sécurité et à la stabilité de sa société.

Il a affirmé que les Émirats arabes unis et leurs institutions s'engageaient pleinement à préserver la sécurité de leurs citoyens, de leurs résidents et de leurs visiteurs.