Des films sur le Moyen-Orient et les pays arabes au Festival du film de Tribeca à New York

Souad était l’un des 56 films retenus pour faire partie de la « sélection officielle » de l’édition annulée du Festival de Cannes 2020 (Photo, Tribeca).
Souad était l’un des 56 films retenus pour faire partie de la « sélection officielle » de l’édition annulée du Festival de Cannes 2020 (Photo, Tribeca).
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Publié le Mercredi 02 juin 2021

Des films sur le Moyen-Orient et les pays arabes au Festival du film de Tribeca à New York

  • La 20e édition du festival se déroulera du 9 au 20 juin sous la forme d’un événement hybride avec des festivités, en personne et virtuelles
  • Découvrez les films arabes qui seront diffusés pour la première fois lors de ce prestigieux festival

DUBAÏ: Cinq films arabes seront projetés ce mois-ci au Festival du film de Tribeca, aux États-Unis, avec des centaines de films internationaux.

La 20e édition du festival se déroulera du 9 au 20 juin sous la forme d’un événement hybride avec des festivités, en personne et virtuelles. L’événement mettra à l’honneur des films, des documentaires, des jeux vidéo, des podcasts et bien plus encore.

Découvrez les films arabes qui seront diffusés pour la première fois lors de ce prestigieux festival.

Souad

La scénariste et réalisatrice égyptienne,  Ayten Amin, basée au Caire, raconte depuis longtemps la vie des femmes dans l’Égypte moderne. Son film, Souad, était l’un des 56 films retenus pour faire partie de la « sélection officielle » de l’édition annulée du Festival de Cannes 2020.

Le thème principal de Souad, que Mme Amin a commencé à écrire en 2015, est la façon dont les réseaux sociaux influent sur la vie des jeunes filles qui approchent de l’âge adulte.

Dans une interview précédente avec Arab News à propos de son film, elle a expliqué : « Les filles des petites villes vivent dans une société plus conservatrice. Leur vie est beaucoup plus limitée et elles ne se mêlent pas beaucoup aux autres ».

« Les réseaux sociaux sont très importants pour elles ; ils constituent une fenêtre sur le monde extérieur. La plupart d’entre elles ont de fausses identités sur Facebook, elles n’utilisent pas leurs vrais noms, et elles ont des relations avec des personnes venant d’autres villes ».

Ce film est en compétition dans la catégorie « International Narrative ».

No Longer Suitable for us

Réalisé par le cinéaste Julian Joslin, basé à New York, ce film est en compétition dans la catégorie des courts métrages.

Le film de 21 minutes, dont la première est prévue le 12 juin, raconte l’histoire de Samir, interprété par l’acteur syro-britannique Laith Nakli, informateur syrien du FBI et père célibataire qui a construit une vie fragile pour lui et son jeune fils à Brooklyn.

Au fil de l’histoire, Samir a l’occasion de raconter un mensonge dans le but de mettre fin à la procédure d’expulsion qui menace de le séparer de son fils et de leur nouveau foyer.

Simple as Water

Simple as Water, dans la catégorie des longs métrages, est un film plein de douceur qui tourne autour de l’amour, du déplacement et de relations familiales déchirées, réalisé par Megan Mylan, lauréate d’un Oscar.

Entre la Turquie, la Grèce, l’Allemagne et les États-Unis, le film dépeint les liens fondamentaux qui unissent les familles syriennes séparées par la guerre et à la recherche d’une nouvelle vie.

Peace by Chocolate

Peace by Chocolate, qui fait partie de la catégorie « Tribeca Online Premieres », est le dernier rôle du réalisateur et acteur Hatem Ali avant sa mort en décembre 2020 en Égypte suite à une crise cardiaque.

Basé sur une histoire vraie, le premier long métrage de fiction du réalisateur canadien Jonathan Keijser englobe les thèmes de l’immigration, des réfugiés venant d’un pays ravagé par la guerre, du pouvoir de la nourriture à rassembler les gens, du « rêve canadien » de créer une petite entreprise et de prospérer, et du choix entre la passion et la famille.

Après avoir fui le Liban en guerre à la suite du bombardement de la chocolaterie familiale, Tareq Hadhad, interprété par Ayham Abou Ammar, et sa famille syrienne émigrent dans la petite ville d’Antigonish ,  au Canada.

Issam, le père de Tareq, incarné par Ali, recommence à confectionner des chocolats qui font un tabac à l’église locale. Le succès de son entreprise menace un chocolatier local.

Alors que l’entreprise « Peace by Chocolate » de Issam continue de se développer, Tareq est déchiré entre son rêve de devenir médecin et ses obligations envers l’entreprise familiale.

The Ballad of a White Cow

The Ballad of a White Cow, qui figure dans la catégorie « Tribeca Critics’ Week », est un film multi-narratif sur la peine capitale.

La vie du personnage principal, Mina, bascule lorsqu’elle apprend que son mari était innocent du crime pour lequel il a été exécuté. Elle entame alors une bataille silencieuse contre un système cynique, et ce, pour son bien et celui de sa fille.

Coécrit et coréalisé par les cinéastes régionaux Maryam Moghaddam et Behtash Sanaeeha, le film aborde les thèmes de l’injustice, du deuil, du mensonge, du regret et de la vengeance.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Symphonie d'écritures : Les calligraphes s'illustrent dans une exposition à Dammam

L'exposition présente également une gamme variée de pièces, chacune étant un mélange captivant de lignes, de courbes et d'ornements complexes qui semblent danser sur la page. (Hind Alkhunaizi/AN)
L'exposition présente également une gamme variée de pièces, chacune étant un mélange captivant de lignes, de courbes et d'ornements complexes qui semblent danser sur la page. (Hind Alkhunaizi/AN)
L'exposition présente également une gamme variée de pièces, chacune étant un mélange captivant de lignes, de courbes et d'ornements complexes qui semblent danser sur la page. (Hind Alkhunaizi/AN)
L'exposition présente également une gamme variée de pièces, chacune étant un mélange captivant de lignes, de courbes et d'ornements complexes qui semblent danser sur la page. (Hind Alkhunaizi/AN)
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  • L'exposition « The Pulse of Ink » réunit 30 artisans jeunes et expérimentés pour honorer le patrimoine culturel.
  • Pour compléter l'exposition, le groupe de calligraphie de Qatif a organisé une série d'activités attrayantes, notamment des ateliers pour les calligraphes en herbe.

DHAHRAN : : Au cœur de Dammam, la Société saoudienne pour la culture et les arts accueille l'exposition d'art calligraphique « Le pouls de l'encre », qui présente les œuvres du groupe de calligraphie de Qatif.

Les amateurs d'art et les esprits curieux ont jusqu'au 20 janvier pour découvrir les œuvres d'artistes renommés de la calligraphie et de l'ornementation, dont certains ont seulement 12 ans.

Pour compléter l'exposition, le groupe de calligraphie de Qatif a organisé une série d'activités attrayantes, notamment des ateliers pour les calligraphes en herbe.

Le premier atelier a été présenté par Hussein Bazroun, âgé de 14 ans, qui pratique la calligraphie depuis deux ans et demi.

La passion et le dévouement de Bazroun pour cet art sont une source d'inspiration pour les jeunes artistes comme pour ceux qui aspirent à le devenir.

D'autres ateliers seront consacrés à l'écriture Diwani, dirigés par le calligraphe Ali Al-Khuwaildi, et à l'écriture Ruq'ah, enseignée par son collègue Hassan Al-Radwan.

Parmi les talents présentés figure le calligraphe Ali Al-Kadhim, âgé de 12 ans, un prodige qui perfectionne son art depuis un peu plus d'un an et demi. Son talent témoigne de la mission du groupe qui est de promouvoir et de préserver l'art ancestral de la calligraphie arabe.

L'exposition présente également un large éventail de pièces, chacune étant un mélange captivant de lignes, de courbes et d'ornements complexes qui semblent danser sur la page.

Les objectifs du groupe de calligraphie sont divers et ambitieux. En organisant des ateliers, des expositions et des conférences, il promeut la calligraphie arabe en tant que forme d'art islamique et artistique, tout en soutenant les artistes locaux et en enrichissant le paysage culturel de Qatif.

Grâce à des concours et des expositions, ils encouragent la création d'une nouvelle génération de calligraphes qui perpétueront la tradition.

Pour Al-Khuwaildi, vice-président du groupe de calligraphie, la calligraphie est bien plus qu'un simple passe-temps : c'est un refuge, une source de réconfort et un moyen d'expression créative.

« Je suis tombé amoureux de la calligraphie à l'école primaire et, tout au long de ma vie, elle est devenue un refuge grâce à laquelle je trouve le réconfort », a-t-il déclaré à Arab News.

« Chaque fois que la vie m'accable, je reviens à la calligraphie comme un oiseau retourne à son nid. Ses paroles reflètent le pouvoir thérapeutique de la calligraphie, qui exige patience, dévouement et une compréhension approfondie des relations complexes entre les lettres, les lignes et les espaces.

Hassan Al-Bashrawi, secrétaire du groupe de calligraphie, a souligné l'attrait unique de la calligraphie arabe : « Elle allie deux qualités esthétiques essentielles : la construction artistique et les valeurs symboliques qui reflètent la civilisation islamique et le patrimoine arabe ».

Le parcours de M. Al-Bashrawi en tant que calligraphe a été marqué par une étude, une pratique et une collaboration intenses avec d'autres artistes. Par son travail, il jette les bases d'une renaissance, s'inspirant à la fois des ressources anciennes et des artistes contemporains.

Pour Muna Al-Muhanna, artiste talentueuse qui présente sa première pièce dans l’exposition, cette expérience est tout simplement exaltante.

« J'éprouvais un mélange de joie, d'accomplissement et de fierté en créant quelque chose en souvenir d'Allah, le Très-Haut », a-t-elle déclaré.

Captant l’essence de l’art ancien, elle ajoute : « Il me sépare du monde tangible et m’immerge dans un royaume de beauté représenté par la calligraphie. »

À l’exposition du Groupe de calligraphie Qatif à Dammam, les visiteurs seront accueillis par un festin visuel d’écritures complexes, d’ornements majestueux et d’expressions sincères de créativité.

Dans un monde dominé par la technologie, cette célébration de la calligraphie arabe nous rappelle la beauté, la spiritualité et l’intemporalité de l’art manuscrit.

Que vous soyez amateur d’art, passionné d’histoire ou simplement quelqu’un qui apprécie la beauté du langage, vous serez sans doute émerveillé par la magie qui se produit lorsque le papier rencontre le stylo.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prix saoudien de la création d'entreprises de mode se hisse en phase finale

Les gagnants auront l'opportunité de se rendre à Paris pour un mentorat exclusif avec les équipes de développement durable de Kering et de présenter leurs innovations lors du sommet ChangeNOW 2025. (X @KeringGroup)
Les gagnants auront l'opportunité de se rendre à Paris pour un mentorat exclusif avec les équipes de développement durable de Kering et de présenter leurs innovations lors du sommet ChangeNOW 2025. (X @KeringGroup)
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  • Plus de 100 startups ont postulé et 20 ont été sélectionnées pour participer à un camp de formation de trois jours à Riyad.
  • Burak Cakmak, le PDG de la Fashion Commission, a déclaré que la durabilité était au cœur de la vision de la Commission pour l'avenir de l'industrie.

Riyad : la Fashion Commission et le groupe de luxe Kering ont lancé le processus de sélection des lauréats du Kering Generation Award X Saudi Arabia.

L'initiative vise à soutenir les startups innovantes ayant un impact significatif sur l'industrie de la mode, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le processus de candidature a débuté en novembre 2023, invitant les startups à soumettre leur candidature et à promouvoir la durabilité. Plus de 100 startups ont postulé et 20 ont été sélectionnées pour participer à un camp de formation de trois jours à Riyad.

Le programme comprenait des ateliers axés sur les indicateurs de performance clés, la définition d'objectifs et les compétences en matière de présentation.

Le 14 janvier, les 20 start-ups présélectionnées se sont réunies à Riyad pour la présentation finale, au cours de laquelle chaque candidat a été évalué sur l'engagement des clients, l'économie circulaire et la protection de l'eau.

Après les présentations, le processus d'évaluation a commencé pour sélectionner les dix meilleures propositions, qui seront évaluées par le jury selon les critères suivants : innovation, pertinence, lien avec la mode et impact potentiel sur la nature et la société.

La cérémonie de remise des prix aura lieu le 27 janvier à Riyad, où les trois lauréats seront annoncés.

Les lauréats auront la possibilité de se rendre à Paris pour bénéficier d'un mentorat exclusif avec les équipes de développement durable de Kering et de présenter leurs innovations lors du sommet ChangeNOW 2025.

Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode, a déclaré que le développement durable était au cœur de la vision de la Commission pour l'avenir du secteur.

Il a ajouté que le prix visait à mettre en lumière et à soutenir les startups innovantes dans le domaine de la mode circulaire et de la gestion de l'environnement.

M. Cakmak a souligné l'engagement de la Commission à promouvoir des solutions qui répondent aux défis actuels et ouvrent la voie à un avenir durable dans le secteur de la mode.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Christina Aguilera et Michael Bublé se succèdent sur la scène des Joy Awards de Riyad

Christina Aguilera foule le tapis rouge des Joy Awards à Riyad, le 18 janvier. (Getty Images)
Christina Aguilera foule le tapis rouge des Joy Awards à Riyad, le 18 janvier. (Getty Images)
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  • Les Joy Awards sont le plus grand événement organisé en Arabie saoudite pour honorer les principaux artistes du monde arabe.
  • Les lauréats ont été sélectionnés par le public via une application lancée par l'Autorité générale du divertissement.

RIYADH : Les Joy Awards annuels ont honoré les talents arabes lors d'une soirée de gala au Kingdom Arena de Riyad, samedi.

La cérémonie a débuté par un concert de Christina Aguilera, qui a interprété The Voice Within et son tube Genie in a Bottle.

Les icônes musicales Mohammed Abdo et Andrea Bocelli ont quant à eux offert une prestation alliant les sonorités du Golfe et de l'Italie.***

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de My Way de Frank Sinatra, en anglais et en arabe.

Samedi, lors de la cérémonie, Amanda Seyfried, Morgan Freeman et Matthew McConaughey ont fait sensation sur le tapis lavande emblématique aux côtés de célébrités internationales et locales.

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de « My Way » de Frank Sinatra, en anglais et en arabe. (X, anciennement connu sous le nom de Twitter)
Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de « My Way » de Frank Sinatra, en anglais et en arabe. (X, anciennement connu sous le nom de Twitter)

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de My Way de Frank Sinatra, en anglais et en arabe.

Samedi, lors de la cérémonie, Amanda Seyfried, Morgan Freeman et Matthew McConaughey ont fait sensation sur le tapis lavande emblématique aux côtés de célébrités internationales et locales.

Morgan Freeman avec sa partenaire Lori McCreary aux Joy Awards. (Getty Images)
Morgan Freeman avec sa partenaire Lori McCreary aux Joy Awards. (Getty Images)

Pour rendre hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie en portant une robe blanc nacré avec des drapés noirs de la marque saoudienne Abadia.

« Je l'ai choisie parce que je voulais représenter les créateurs saoudiens et la mode, en particulier ici, à Riyad, qui est un centre de la mode saoudienne », a-t-elle déclaré.

En hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie vêtue d'une robe blanche nacrée aux drapés noirs de la marque saoudienne Abadia. (Getty Images)
En hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie vêtue d'une robe blanche nacrée aux drapés noirs de la marque saoudienne Abadia. (Getty Images)

L'actrice libanaise Nawal Kamel est arrivée dans une robe noire et cloutée d'argent conçue par sa styliste libanaise préférée, Joelle Nemnum.

« Je n'arrive pas à croire que je suis ici. Je suis très excitée à l'idée de rencontrer le peuple (saoudien) de près. Je connais beaucoup de gens du Liban, mais être ici et voir les gens du pays, qui sont si différents et si incroyables, c'est extraordinaire. Ils (les Saoudiens) sont si gentils et si accueillants - ils vous soutiennent vraiment et prennent soin de vous. Je suis tellement reconnaissante d'être ici et d'assister à la remise des Joy Awards », a-t-elle déclaré. 

Amanda Seyfried est arrivée dans une robe Valentino rouge vif (Getty Images).
Amanda Seyfried est arrivée dans une robe Valentino rouge vif (Getty Images).

Organisés au Kingdom Arena, les Joy Awards sont le plus grand événement d'Arabie saoudite qui distingue et récompense les principaux artistes du monde arabe. L'événement fait partie de la Saison de Riyad et est co-organisé par le groupe MBC.

Les lauréats ont été sélectionnés par le public via une application lancée par l'Autorité générale du divertissement. Les candidats étaient répartis en différentes catégories. Les nominés ont été soigneusement choisis par des comités spécialisés en fonction de leurs efforts et de leurs réalisations au cours de l'année écoulée.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com