Pour Paris, le départ de Mario Draghi, « pilier pour l'Europe», ouvre une « période d'incertitudes», selon la secrétaire d’État chargée de l'Europe Laurence Boone
Signe de la nervosité des investisseurs, la Bourse de Milan subissait le plus fort recul en Europe, avec une baisse de 2% à l'ouverture
L'Algérie qui entretient des relations privilégiées avec l'Italie est devenue ces derniers mois son premier fournisseur en gaz, après avoir été longtemps devancée par la Russie d'où provenaient 45% des importations gazières de la péninsule
Plusieurs pays se sont tournés vers l'Algérie pour réduire leur dépendance à la Russie depuis qu'elle a envahi l'Ukraine fin février
M. Draghi a offert jeudi sa démission au président Sergio Mattarella mais ce dernier ne l'a pas acceptée
M. Draghi a voulu démissionner en raison de la non participation du Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème), membre de la coalition au pouvoir, à un vote de confiance demandé par le gouvernement
Mario Draghi devant se rendre lundi à Alger, cette séance déterminante a été fixée à mercredi
En toile de fond plane la crainte des dirigeants de gauche et centristes de devoir affronter des élections anticipées pour lesquelles tous les sondages donnent la droite largement gagnante, même si elle est très divisée
Mario Draghi avait fait part de son intention de jeter l'éponge après la décision du Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème), membre de sa coalition, de boycotter en milieu d’après-midi un vote de confiance au Sénat
Le chef de l'Etat s'est donc refusé à le laisser partir en plein été, au risque de faire entrer l'Italie dans une période d'instabilité
Comme d'autres dirigeants européens venus à Kiev avant eux, les dirigeants ont déambulé dans les rues d'Irpin, s'arrêtant devant des bâtiments détruits par les combats ou une voiture calcinée
A l'issue de cette visite, le président français a loué «l'héroïsme» des Ukrainiens
A l'issue de leur visite, le président français a loué «l'héroïsme» des Ukrainiens, évoquant «les stigmates de la barbarie, les premières traces de ce que sont les crimes de guerre»
Le chancelier allemand Olaf Scholz a dénoncé «la brutalité de la guerre d'agression russe, qui vise simplement à détruire et à conquérir»