En tant que président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi a sauvé l'euro. À mon avis, cela fait de lui le plus grand banquier central de l'histoire, dépassant même les anciens présidents de la Fed, Paul Volcker, qui a maîtrisé l'inflation, et Ben Bernanke, qui a aidé à éviter une deuxième Grande Dépression.
D'une certaine manière, il n'était donc pas surprenant que l'année dernière, Draghi ait été amené à diriger le nouveau gouvernement de coalition italien – souvent qualifié de «technocratique», c'était en vérité, un gouvernement d'unité nationale créé pour faire face aux conséquences du Covid-19 pandémie. Dans une démocratie qui fonctionne correctement, personne ne devrait être indispensable, mais Draghi l'était sans doute, en tant que seule personne ayant le prestige de pouvoir maintenir une forme de stabilité pour le pays
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