Les cinq condamnés à la peine capitale ont été reconnus coupables lundi de la mort de Ruhollah Ajamian, membre de la milice Bassidj, liée aux Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique
Une femme a été également condamnée mais il n'a pas précisé sa peine
Dans les rues de Zahedan, capitale provinciale à minorité sunnite dans un Iran majoritairement chiite, des dizaines de femmes ont exhibé des banderoles sur lesquelles il était écrit «Femme, vie, liberté»
«C'est rare» de voir des femmes manifester à Zahedan, a déclaré le directeur de l'ONG, basée à Oslo, Iran Human Rights (IHR), Mahmood Amiry-Moghaddam
Mehran Samak, 27 ans, a été tué par balles après avoir klaxonné au volant de sa voiture à Bandar Anzali, une ville sur la mer Caspienne, au nord-ouest de Téhéran
Au moins 448 personnes, dont 60 enfants de moins de 18 ans, sont mortes dans la répression des manifestations par les forces de sécurité
Les 47 Etats membres de la plus haute instance onusienne en matière de droits humains ont eux décidé lors d'un vote de nommer une équipe d'enquêteurs de haut niveau pour faire la lumière sur toutes les violations des droits humains liées à la répression
Pendant les débats, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, dont la demande de visite en Iran est restée jusqu'à présent lettre morte, a appelé Téhéran à «cesser» son «usage inutile et disproportionné de la force»
«Le régime iranien, selon certaines informations, cible et abat ses propres enfants, qui sont descendus dans les rues pour demander un meilleur avenir», a déclaré dans un communiqué le sous-secrétaire au Trésor américain Brian Nelson
Les responsables iraniens sanctionnés sont en poste dans les régions kurdes de l'Iran, selon le Trésor américain
«Le mouvement de protestation a éclipsé le football. Je veux que l'Iran perde ses matchs», confie une universitaire
De nombreux supporters iraniens qui ont assisté au match à Doha portaient des vêtements ou des pancartes avec le slogan populaire antirégime «Femmes, vie, liberté»
Durant la semaine, leur capitaine Alireza Jahanbakhsh avait expliqué que les joueurs décideraient «collectivement» de chanter ou non l'hymne national en signe de soutien aux victimes des manifestations durement réprimées dans leur pays
Les joueurs ont gardé le visage totalement impassible, tandis que sur le banc, un membre de la délégation chantait