Des femmes exhortent la communauté internationale à soutenir le combat des femmes en Iran

Debout sur le toit d'une voiture, une femme se tient au milieu de milliers de personnes qui se dirigent vers le cimetière d’Aichi à Saqqez, le village natal de Mahsa Amini, dans la province du Kurdistan iranien. (Archive/AFP)
Debout sur le toit d'une voiture, une femme se tient au milieu de milliers de personnes qui se dirigent vers le cimetière d’Aichi à Saqqez, le village natal de Mahsa Amini, dans la province du Kurdistan iranien. (Archive/AFP)
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Publié le Lundi 06 mars 2023

Des femmes exhortent la communauté internationale à soutenir le combat des femmes en Iran

  • «Vous êtes une source d'inspiration pour le monde», a affirmé l'ancienne ministre allemande de la Défense lors de la conférence organisée à Bruxelles
  • Pour l’ancienne rapporteuse spéciale des Nations unies, «la subordination sexiste et les lois et comportements misogynes ont été intégrés dans le tissu de l’Iran»

LONDRES: Des femmes qui occupent des postes de direction ont exhorté la communauté internationale à fournir de plus amples efforts afin de soutenir le combat des femmes en Iran.  

S'exprimant lors d'une conférence organisée à Bruxelles à l'occasion de la Journée internationale de la femme, l'ancienne ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, a exprimé son «humilité» devant les photos des Iraniennes qui manifestent pour «lutter contre le régime». «Je me demande si j'aurais eu le courage de sortir dans la rue ou de permettre à mes enfants de manifester contre le régime.»  

«La force qui anime les Iraniennes témoigne d'un humanisme profond, mais aussi d'une détermination qui va bien au-delà des frontières de l'Iran.» 

«Vous êtes une source d'inspiration pour le monde. La communauté internationale doit agir. Ce combat est le nôtre. Il est de notre devoir de les soutenir.» 

Yakin Erturk, ancienne rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes et les filles, s'est exprimée en ces termes: «J'ai été moi-même témoin de la façon dont la subordination sexiste, les lois et les comportements misogynes ont été intégrés dans le tissu de la République islamique; ces aspects figurent parmi les caractéristiques les plus marquantes de ce pays.» 

Elle ajoute que «l'égalité des sexes constitue un enjeu mondial; la lutte des Iraniennes est pertinente et incite les femmes à se battre partout dans le monde».  

L'ancienne présidente du Parti conservateur du Canada, Candice Bergen Harris, a averti les pays qui tentent d'«apaiser» le régime qu'ils ont eux aussi «le sang des victimes sur les mains».  

La députée belge Kathleen Depoorter a déclaré quant à elle: «Si je suis présente parmi vous et si je soutiens ces Iraniennes courageuses qui se révoltent, c'est parce que je suis convaincue que votre cause, qui est également notre cause et celle de toutes les femmes, représente un combat légitime.»  

Les manifestations secouent l'Iran depuis près de six mois, dans le sillage du décès de Mahsa Amini, une Kurde de 22 ans, détenue par la police des mœurs. Sa mort a en effet ravivé les frustrations refoulées vis-à-vis du mode de vie en Iran et de la discrimination à l'égard des femmes et des minorités. 

Pour Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la résistance iranienne, les «femmes vaillantes et tenaces» qui manifestent contre le régime brutal représentent un «cauchemar perpétuel» pour le Guide suprême de l'Iran, Ali Khamenei. 

«Il y a un siècle, les femmes se sont engagées dans la lutte pour le droit de vote. Aujourd'hui, elles se battent pour changer le monde; elles combattent la barbarie et prônent la liberté, la justice et l’égalité», affirme-t-elle. 

«L'Iran connaît une révolution inédite qui dresse un front uni contre ce régime tyrannique et misogyne.» 

Mme Radjavi a lancé un appel aux Nations unies pour «enquêter et riposter avec force» à la violence perpétrée par le régime. 

La semaine dernière, plus de cent élèves dans trente écoles situées dans dix des trente et une provinces iraniennes ont été admises dans les hôpitaux en raison de troubles respiratoires. Cet incident a été soulevé par Linda Chavez, ancienne directrice des relations publiques de la Maison Blanche. 

«Le régime ne s'en prend pas aux femmes qui manifestent. Il cible également les écolières», s’indigne Mme Chavez. «Les écolières sont victimes d'empoisonnement en Iran.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Netanyahu dit que le Hamas a rendu à Israël le corps d'une femme de Gaza à la place de Shiri Bibas

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
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  • Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée
  • Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré vendredi que le Hamas avait remis la veille le corps d'une "femme de Gaza" à la place de celui de l'otage israélienne Shiri Bibas, en violation de l'accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

"Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil", a dit M. Netanyahu dans un communiqué.

"Nous agirons avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages -- les vivants et les morts -- et nous veillerons à ce que le Hamas paie le prix fort pour cette violation cruelle et perverse de l'accord", a déclaré M. Netanyahu dans une déclaration vidéo, en fustigeant le mouvement islamiste palestinien.

Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée.

Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens, citant les conclusions de l'institut médico-légal.

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme.

M. Netanyahu a déclaré vendredi matin que le corps "d'une femme de Gaza" avait été placé dans un cercueil à la place de celui de Shiri Bibas.

"La cruauté des monstres du Hamas est sans limites. Ils ont non seulement enlevé le père, Yarden Bibas, la jeune mère, Shiri, et leurs deux petits enfants. Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ils ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil."

La famille Bibas a été enlevée lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.

Les images, filmées et diffusées par les commandos du Hamas lors de l'enlèvement de Shiri Bibas, 34 ans, et de ses fils Ariel alors âgé de quatre ans et Kfir de huit mois et demi, devant leur maison à la lisière de la bande de Gaza, ont fait le tour du monde.

Ils sont devenus le visage des otages, le symbole de l'effroi qui a saisi Israël le 7-Octobre.

Yarden Bibas, le père d'Ariel et Kfir, et l'époux de Shiri, a été libéré le 1er février lors d'un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier à Gaza.

 


Le ministre saoudien des AE rencontre ses homologues en marge de la réunion du G20 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, participe à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Johannesburg, jeudi. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, participe à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Johannesburg, jeudi. (SPA)
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  • Le prince Faisal a discuté des développements régionaux et internationaux avec le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy
  • Avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, le prince Faisal a discuté de l'intensification de la coordination sur les questions d'intérêt commun

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a rencontré séparément ses homologues du Royaume-Uni, de la Chine, de l'Australie et de la France à Johannesburg jeudi.

En marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 qui se tient pour la première fois en Afrique, le prince Faisal a discuté des développements régionaux et internationaux avec le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy.

Avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, le prince Faisal a discuté de l'intensification de la coordination sur les questions d'intérêt commun.

Le Prince Faisal et son homologue australienne Penny Wong ont passé en revue les moyens de renforcer et de développer les liens communs.

Le Prince Faisal a également discuté avec le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, des développements régionaux et des efforts déployés pour parvenir à la stabilité et à la paix dans la région.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier d'Arabie saoudite invite les dirigeants du CCG, de la Jordanie et de l'Égypte à une réunion informelle

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman. (SPA)
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  • Cette rencontre informelle fait suite à des réunions similaires qui se tiennent périodiquement depuis de nombreuses années entre les dirigeants des pays du CCG, de la Jordanie et de l'Égypte
  • "L'action arabe commune et toute décision pertinente seront inscrites à l'ordre du jour du prochain sommet arabe extraordinaire, qui se tiendra en Égypte le 4 mars"

RIYADH : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a invité les dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte à une réunion vendredi à Riyad, a indiqué jeudi une source officielle.

Cette rencontre informelle fait suite à des réunions similaires qui se tiennent périodiquement depuis de nombreuses années entre les dirigeants des pays du CCG, de la Jordanie et de l'Égypte, renforçant ainsi la coopération et la coordination.

"L'action arabe commune et toute décision pertinente seront inscrites à l'ordre du jour du prochain sommet arabe extraordinaire, qui se tiendra en Égypte le 4 mars", a ajouté la source.