Les incidents entre forces armées arméniennes et azerbaïdjanaises sont fréquents, mais c'est la première fois que Moscou accuse l'une des parties de violer la trêve dont Vladimir Poutine est le garant
A Bakou, le ministère azerbaïdjanais de la Défense a «regretté» la déclaration russe «qui ne reflète pas la vérité et n'adopte qu'un seul point de vue»
Après six semaines de combats qui ont fait près de 6.000 morts, l'Arménie a dû céder d'importants territoires qu'elle contrôlait depuis une première guerre dans les années 1990 autour du Karabakh
Cette défaite a déclenché une crise politique, forçant le Premier ministre à convoquer des législatives anticipées.
Quelque 750 000 Azerbaïdjanais ont été contraints de fuir le Nagorny Karabakh et les régions avoisinantes à l'issue de la guerre dans les années 1990
Le conflit avait éclaté quand, dans la foulée du délitement de l'URSS, les Arméniens majoritaires dans la région azerbaïdjanaise du Nagorny Karabakh ont proclamé leur indépendance
Paris, Moscou et Washington «exhortent l'Arménie et l'Azerbaïdjan à mettre à profit le cessez-le-feu actuel pour négocier un accord de paix durable et viable sous l'égide de la coprésidence du Groupe de Minsk»
Mais la Russie a joué un rôle crucial pour mettre fin aux combats récents entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, confirmant son statut d'arbitre régional