« La situation en Bosnie est plus préoccupante que jamais, ça n'a jamais été facile mais maintenant les tendances centrifuges sont vraiment très préoccupantes», s'est inquiété Borrell dans une intervention à la Conférence de Munich sur la sécurité
Le chef de la diplomatie de l'UE en a appelé « à la responsabilité des leaders politiques de la Bosnie pour éviter l'éclatement du pays», les exhortant à « mener à bien les réformes constitutionnelles et électorales nécessaires»
Interrogé sur les avertissements des Etats-Unis quant à l'imminence d'une possible invasion russe de l'Ukraine, il a assuré « partager une forte préoccupation » au sujet de cette menace
Les Américains et les Européens accusent le président russe Vladimir Poutine de vouloir préparer une éventuelle invasion de l'Ukraine, et menacent de sanctions économiques massives s'il passe à l'acte
«Si les Américains partent, les Européens n'ont pas la capacité militaire d'occuper et de sécuriser l'aéroport militaire et les talibans prendront le contrôle»
Josep Borrell a jugé nécessaire de discuter avec les talibans. «Si vous voulez faire sortir votre staff, il faut discuter avec les talibans», a-t-il expliqué
Josep Borrell s'est entretenu mardi avec le ministre irakien des Affaires étrangères Fouad Hussein « sur la manière de faire face au nombre croissant de citoyens irakiens traversant irrégulièrement la Lituanie depuis le Bélarus »
« Il s'agit d'une question préoccupante non seulement pour un État membre, mais pour l'ensemble de l'UE. Nous comptons sur le soutien de l'Irak », a-t-il indiqué dans un message sur son compte twitter
M. Borrell a par ailleurs fait allusion à de possibles sanctions européennes contre des dirigeants libanais responsables de l'impasse politique qui aggrave le marasme économique et social
«Seul un accord urgent avec le Fonds monétaire international sauvera le pays de l'effondrement financier (...) et il n'y a pas de temps à perdre», a-t-il plaidé à l'issue d'une rencontre avec le président libanais Michel Aoun
«Un peu plus d'un an après la Conférence de Berlin sur la Libye, il s'agit d'une percée significative qui crée les conditions pour réunifier les institutions en Libye et conduire le pays vers des élections nationales le 24 décembre»
Le gouvernement d'unité nationale dirigé par le Premier ministre Abdul Hamid Mohammed Dbeibah a obtenu la confiance du Parlement par 121 voix sur les 132 députés présents