Des députés Renaissance ne voyaient pas d'un mauvais œil l'envoi d'un "signal" à l'Algérie, en remettant en cause le statut favorable accordé à ses ressortissants, pour leurs conditions de circulation, de séjour et d'emploi en France
Signé en 1968, l'accord écarte les Algériens du droit commun en matière d'immigration. Ils n'ont, depuis, pas de carte de séjour en France mais des «certificats de résidence»
«Nous avons passé une semaine à entendre des propos abjects, xénophobes», a dénoncé Elsa Faucillon à la tribune
«C'est impossible de parler d'un texte d'équilibre, c'est même un texte de glissement, de basculement complet pour des valeurs que nous tentons d'incarner»
La députée Véronique Louwagie, signataire de la tribune, a abondé dans le même sens: «Nous ne voterons pas un texte qui sera réécrit par rapport à celui proposé par le Sénat»
«Pour que les choses soient très claires, j'ai voulu faire voter ce matin (mardi) par le groupe (...) l'expression d'une position très ferme», a dit à la presse le patron du groupe LR
A la veille du début de l'examen du projet de loi en commission, ces 17 députés se disent prêts à voter le texte
Sur le flan droit de la majorité, le président du groupe Horizons a estimé que le texte confortait la stratégie consistant à rechercher un accord avec la droite