«L'Égypte n'attendra pas que des dommages importants se produisent, et quiconque cause des dommages en portera la responsabilité», a assuré le ministre égyptien des Ressources en eau
L'Éthiopie exhortée à prouver son sérieux dans la recherche d'un accord équitable
Le président Abdel Fattah al-Sissi et M. Sullivan ont discuté de la reconstruction de la bande de Gaza et du grand barrage de la Renaissance éthiopienne (Gerd)
Sur le dossier libyen, les deux parties ont décidé de renforcer la coordination sur le retrait des forces étrangères et l’unification des institutions militaires libyennes
Dans un communiqué lapidaire, l'armée assure avoir « poussé les troupes éthiopiennes au retrait dans la zone de Oum Barakit » dans la région fertile d'al-Fashaga
La zone, qui demeure contestée, borde également le Tigré où s'affrontent le gouvernement éthiopien fédéral et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF)
Mohammed Idris, représentant permanent de l'Égypte auprès de l'ONU, a déclaré que Le Caire mettait le Conseil de sécurité face à responsabilités pour ce qui a trait à la crise du barrage
Il a ajouté que l'argument de l'Éthiopie lors de la session du Conseil de sécurité était «faible et n'était pas à la hauteur des interventions de l'Égypte et du Soudan»
Al-Sissi rappelle que l'objectif de l'implication du Conseil de sécurité est d'aider les trois pays à parvenir à un accord contraignant qui balise l’exploitation du barrage dans un délai précis
Lors d'une réunion avec Antonio Guterres, le ministre égyptien des AE Sameh Choukri a souligné la nécessité pour la communauté mondiale d’offrir des solutions au conflit
Le Grand barrage de la Renaissance (GERD) de l'Ethiopie fait l'objet depuis plusieurs années d'un conflit avec l'Egypte et le Soudan qui craignent pour leurs ressources en eau
L'Ethiopie, qui entend procéder à un nouveau remplissage de son réservoir en juillet, assure que le barrage est vital pour répondre aux besoins en énergie de ses 110 millions d'habitants
L’ONU exhorte l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte à renouveler leur engagement pour éviter toute action unilatérale liée à l’exploitation d’un barrage hydroélectrique
Il n’y a tout simplement pas suffisamment d’eau pour répondre aux besoins croissants des onze pays qui dépendent du bassin du Nil