Trois mois après l'ouverture de son procès qui a déjà donné la parole à des dizaines de parties civiles, Hamid Noury, 60 ans, est entendu pour la première fois cette semaine par le tribunal
C'est la première fois qu'un Iranien est jugé dans cet épisode sanglant ordonné par l'ayatollah Khomeini à la fin de la guerre Iran-Irak (1980-1988)
En 1988, le guide suprême iranien de l’époque, Rouhollah Khomeini, a ordonné l’exécution de tous les prisonniers politiques liés aux Moudjahidine du peuple
«Le système judiciaire iranien est dirigé par les auteurs du massacre de 1988», affirme un ancien responsable des droits de l’homme de l’ONU en Irak
Deux d'entre eux, identifiés comme Hassan Dehvari et Elias Qalandarzehi, avaient été arrêtés en avril 2014 en possession «d'une quantité importante d'explosifs» et d'armes
Jaïch al-Adl a revendiqué des enlèvements et des attentats particulièrement meurtriers contre les forces de sécurité iraniennes ces dernières années en Iran
Dans un message sur Twitter, RSF s'est dite «choquée que la justice iranienne et le commanditaire de cet acte @ali_khamenei aient mis à exécution leur sentence»
Son arrestation avait été annoncée en octobre 2019, mais l'Iran n'a pas précisé le lieu ni la date des faits
La condamnation de Mahmoud Moussavi Majd a été exécutée lundi matin pour espionnage. Il était accusé par l’Iran d’avoir fourni aux Etats-Unis des informations ayant conduit à l’exécution du général iranien Qassem Soleimani
Par ailleurs, Téhéran a suspendu l'exécution de trois jeunes impliqués dans les manifestations de novembre 2019 et condamnés à mort, un verdict qui avait provoqué une indignation généralisée, a déclaré à l'AFP l'un des avocats de la défense