Lors des prochaines élections législatives, le nombre de députés passera de 157 à 176
Le camp au pouvoir du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani disposait dans l'Assemblée dissoute d'une majorité confortable. Il fera face au mois de mai à une opposition divisée
La coalition de cinq partis de gauche a obtenu 87 sièges, auxquels doivent s'ajouter deux sièges du Groenland et un des îles Féroé
Les sociaux-démocrates restent, de loin, le premier parti du pays mais contrairement aux trois dernières années ne comptent plus former un gouvernement minoritaire
Une Assemblée inerte qui ne ferait pas grand chose accentuerait la défiance à l'égard du personnel politique
Dans l'opinion, LR est vu comme un parti d'opposition, mais pour autant il est aussi un parti de gouvernement à la différence de LFI et du RN qui n'ont jamais exercé la moindre responsabilité à l'échelle régionale, départementale et surtout nationale
Le sénateur PS et porte-parole du parti Rachid Temal a plaidé pour "la vie démocratique, la vie parlementaire"
A l'extrême droite, le président par intérim du RN Jordan Bardella a estimé que c'est à M. Macron de "faire le premier pas" car "c’est lui qui a été battu dans les urnes dimanche dernier"
Le chef de l'Etat a estimé qu'un gouvernement d'union nationale, hypothèse qu'il a semblé tester auprès de plusieurs dirigeants reçus mardi et mercredi, n'était «pas justifié à ce jour»
Le président s'est adressé aux groupes d'opposition, de la Nupes au RN en passant par LR, leur demandant « de dire en toute transparence jusqu’où ils sont prêts à aller»
Le second tour des élections législatives dimanche s'est soldé selon les éditorialistes par une «gifle» ou une «claque» pour M. Macron, dont la coalition ne conserve que 245 sièges sur 577 à l'Assemblée nationale
Le vote a surtout été marqué par la percée sans précédent de l'extrême droite de Marine Le Pen, son adversaire du second tour de la présidentielle