Les élections se déroulent dans le calme, à l'exception de la province méridionale de Soueida, fief de la minorité druze, où des rassemblements anti-élections ont eu lieu, selon une ONG et un média local.
Des dizaines de milliers de jeunes hommes de la région ont refusé d'effectuer leur service militaire depuis 2011, et les forces de sécurité ont une présence limitée dans cette partie du pays.
D'innombrables internautes ont aussi tenté d'identifier eux-mêmes le tireur, assurant à tort, notamment, qu'il s'agissait d'un YouTubeur italien.
La facilité d'accès des réseaux sociaux, ajoute-t-il, peut galvaniser les individus dans l'idée qu'"on participe tous à l'enquête/hystérie collective".
Ensemble est le nom de la coalition qui rassemble depuis les législatives de 2022 les trois partis de la majorité présidentielle, Renaissance, le MoDem et Horizons.
La répartition de ces postes est régie par un complexe système de points.
L'union des gauches, arrivée en tête contre toute attente mais sans majorité absolue, vit l'épreuve du feu en raison des désaccords entre les Insoumis de l'ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon et les socialistes.
En outre, le camp présidentiel, qui a réussi à préserver quelque 160 élus, reste en embuscade et n'a pas renoncé à former une majorité au centre.
Avec 193 sièges, le nouveau Front Populaire (NFP) devient la première force politique de la prochaine Assemblée nationale.
C'est la plus forte participation à un second tour de législatives depuis le scrutin de 1997, qui avait porté le socialiste Lionel Jospin à Matignon (71,07%). Elle n'avait depuis cessé de baisser, jusqu'à son plus bas historique en 2017, à 42,64%.
Lundi l'agence de crédit S&P Global, estimant que la nouvelle Assemblée allait "compliquer l'élaboration des politiques".
Pour S&P, le scrutin "est susceptible de compliquer l'élaboration des politiques" et "crée une incertitude quant aux détails de la stratégie de politique économique et fiscale" de la France dans les prochains mois.
Le président du RN a notamment reconnu des mauvais choix dans certaines investitures de candidats controversés, dont les propos ou comportements passés ont parasité la fin de campagne.
la polémique sur les binationaux et leur impossibilité à exercer certains postes clés en France, une mesure de campagne qui a beaucoup fait parler.
"Les Français ont choisi une Assemblée avec trois blocs de taille relativement comparable", a souligné le député, au lendemain du second tour des élections législatives.
"On n'a pas cette culture de la coalition en France. On a commencé les différents contacts. Il faut arrêter cette fadaise de croire que la gauche va construire une majorité", a-t-il poursuivi.