La mort, en une semaine (décembre 2020-janvier 2021), de cinq militaires français au Mali pose la question de la poursuite de l’engagement français dans la région
Face aux djihadistes et aux rebelles, la supériorité tactique française n’est pas à même d’assurer une stabilisation durable. Une solution politique s’impose pour que la mission française n’échoue pas
« On a entendu des récits terribles, d'enfants affamés, assoiffés, marchant 70 km », raconte Manuel Nota
Le conflit se déroule dans une région stratégique pour l'exploitation d'immenses réserves de gaz naturel liquéfié, sur lesquelles compte ce pays pauvre d'Afrique
Ils ont été la cible "de frappes aériennes de Mirage 2000, de tirs d'hélicoptère Tigre et de commandos de montagne"
Après le repérage d'un campement suspect près de Niaki, à 180 kilomètres à l'est de Mopti, quatre Mirage 2000 ont décollé de la base aérienne de Niamey, a précisé l'état-major des armées dans un communiqué
«C'est la confirmation du constat fait depuis quelques semaines: la volonté de la France de ne pas appuyer d'éventuelles négociations envisagées, voire engagées, par les autorités maliennes»
«Quand on lit la déclaration de Florence Parly, extrêmement claire, on sort de la dynamique du sommet de Pau de janvier 2020. Alors qu'il avait été décidé de concentrer l'action sur la région des trois frontières (avec le Burkina et le Niger)»