Volkswagen, Renault, Peugeot et Citroën ont finalement été mis en examen cette semaine pour « tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l'homme ou de l'animal »
Ceci qui ouvre la voie à un éventuel procès en France et à une indemnisation des propriétaires de véhicules
Une source judiciaire a confirmé à l'AFP la mise en examen de Volkswagen le 6 mai pour «tromperie sur les qualités substantielles d'une marchandise entraînant un danger pour la santé de l'homme ou de l'animal»
Le dieselgate, qui a donné lieu à des actions en justice dans de nombreux pays, a déjà coûté 30 milliards d'euros à Volkswagen, en grande partie aux Etats-Unis où le groupe allemand a plaidé coupable de fraude en 2017
Le constructeur est accusé d'avoir installé un logiciel sur ses voitures diesel pour tromper les contrôles antipollution
L'ex-patron de Renault, Carlos Ghosn, a été interrogé comme témoin fin mai à Beyrouth par des magistrats français chargés d'enquêter sur cette fraude présumée
Une source française proche du dossier a confirmé que Ghosn était entendu par la justice française au Liban en tant que «simple témoin» pour le dieselgate
L'affaire, qui remonte à 2015, vise plusieurs grands constructeurs automobiles incluant Renault, Volkswagen, Fiat Chrysler et PSA, soupçonnés d'avoir faussé les contrôles antipollution sur les émissions de voitures fonctionnant au diesel
L'affaire du Dieselgate avait éclaté en septembre 2015, révélant le trucage de millions de moteurs diesel des marques VW et Audi
Sollicité, Volkswagen group France a estimé que le jugement de la cour d'appel de Pau était «une décision isolée et unique et dont la motivation est contestable»