Au siège de l'ONU à New York, le porte-parole du secrétaire général Antonio Guterres a été interrogé par la presse sur l'état de santé du président Bazoum et même s'il était encore «vivant»
Interrogé sur le sort de M. Bazoum qui inquiète la communauté internationale, le nouveau Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine répond que «rien ne lui arrivera car nous n'avons pas de tradition de la violence au Niger»
Depuis le 26 juillet et le coup d’État au Niger qui a renversé le président Mohamed Bazoum, une quinzaine d'allégations trompeuses sur les réseaux sociaux, visant tantôt à décrédibiliser, tantôt à soutenir les militaires qui ont pris le pouvoir, ont été v
A titre d’exemple, une vidéo virale prétend montrer le ministre des Finances du gouvernement déchu en larmes, sommé par les généraux de «rendre compte de l'argent volé» par le régime Bazoum
Critiquant son successeur à l'Élysée, François Hollande, Nicolas Sarkozy voit dans «le maintien de notre armée au Mali» après l'intervention militaire décidée en 2013, «une double erreur»
Il critique également le président socialiste qui «a laissé tomber le dossier libyen»
M. Zeine a été nommé il y a une semaine par les auteurs du coup d'Etat qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum le 26 juillet.
Une réunion militaire ouest-africaine devant évoquer une possible intervention armée au Niger, pour rétablir le président Bazoum, aura lieu à partir de jeudi au Ghana
M. Bazoum, retenu dans sa résidence présidentielle depuis le 26 juillet - jour du coup d'Etat - avec son fils et sa femme, avait déclaré dans plusieurs médias être un "otage"
Selon un conseiller du président renversé, son médecin a pu le voir samedi
Pendant ce sommet, les Etats ouest-africains ont annoncé entre autres la suspension des transactions financières et commerciales avec le Niger, dépendant de pays étrangers pour son économie et son approvisionnement énergétique
Les auteurs du coup d'Etat au Niger ont donné ce week-end des signaux divers, se disant d'abord ouverts à la négociation avant d'annoncer vouloir poursuivre pour «haute trahison» le président renversé Mohamed Bazoum
Cette réunion, initialement prévue samedi à Accra, a été repoussée sine die pour «des raisons techniques», selon des sources militaires régionales
La menace d'intervention avait été brandie une première fois le 30 juillet par les dirigeants ouest-africains qui avaient lancé un ultimatum de sept jours aux militaires de Niamey pour rétablir le président Bazoum, sous peine d'utiliser «la force»