Le prince Abdelaziz ben Salmane a défendu le bilan saoudien dans la lutte contre le «phénomène universel» du changement climatique
Greenpeace, un groupe de militants écologistes connu pour son animosité envers le Royaume, a affirmé de manière non fondée que les négociateurs saoudiens avaient entravé les progrès lors de réunions clés
M. Guterres a fait l'éloge des projets que le Prince héritier Mohammad ben Salmane a annoncés lors du forum consacré au lancement de la Saudi Green Initiative (Initiative verte saoudienne)
Le roi Salmane a insisté sur la grande importance que le Royaume accorde aux questions relatives à l'environnement, aux énergies propres et au changement climatique
Le Protocole de Montréal a été signé en 1987 pour supprimer progressivement les gaz CFC, responsables du fameux «trou» dans cette couche gazeuse protégeant la Terre
En plus d'attaquer la couche d'ozone, les CFC sont en effet de puissants gaz à effet de serre qui retiennent la chaleur jusqu'à 10000 fois plus que le dioxyde de carbone
Ce niveau «est comparable» à ce qu'il était il y a «entre 4,1 et 4,5 millions d'années, lorsque le CO2 était proche ou au-dessus des 400 ppm»
«Malgré des décennies de négociations, la communauté mondiale a été incapable de ralentir de façon significative, encore moins de renverser, les augmentations annuelles des niveaux de CO2 dans l'atmosphère»
Le ralentissement industriel dû à la pandémie de Covid-19 n'a pas freiné l'augmentation record des concentrations de CO2
«La baisse des émissions liée au confinement ne représente qu'un petit point sur la courbe à long terme. Or, nous devons aplatir cette dernière de façon durable», a déclaré le Secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas.
Les ministres de l’énergie des principales économies mondiales approuvent «une approche globale, intégrée, inclusive et pragmatique de la gestion des émissions »
Elle ajoute cependant un quatrième R: retirer, une référence aux efforts pour retirer les polluants nocifs de l'atmosphère
L’investissement mondial dans les techniques de CCUS — que l’Arabie Saoudite a placées au centre de sa stratégie de transition énergétique — a déjà atteint 4 milliards de dollars cette année
Les CCUS constitueront « un pilier critique des efforts visant à mettre le monde sur la voie vers zéro émissions nettes »