Un juge de Washington a estimé que les plaintes étaient recevables, au motif que les faits et gestes de Donald Trump, lors de la prise d'assaut du capitole, ne rentrent selon lui pas dans le champ de l'immunité présidentielle
Donald Trump est visé par plusieurs plaintes d'élus et de policiers qui l'accusent d'être directement responsable de la violence perpétrée par des militants au Congrès le 6 janvier 2021
Ancienne habituée des soirées mondaines de New York, Ivanka Trump, 40 ans, est devenue après l'élection de 2016 l'une des plus proches conseillères de son père
Son mari Jared Kushner était lui aussi conseiller à la Maison Blanche, chargé de dossiers sensibles comme le processus de paix au Proche-Orient
L'accusation de «sédition», très rarement utilisée et passible de 20 ans de prison, va plus loin
Selon l'acte d'accusation, il dépense des milliers de dollars pour acheter des armes, qu'il stocke près de Washington, et organise le transport de militants dans la capitale
Twitter et Facebook ont suspendu ses comptes après les violences, et ses allégations ont depuis été réfutées par les responsables du processus électoral
Mais les réseaux sociaux, qui profitent de la polarisation de la société, facilitent leur propagation et permettent à ceux qui y croient de s'organiser pour mener des actions violentes
Le 6 janvier 2021, le vice-président Mike Pence devait convoquer les deux chambres du Congrès pour certifier la victoire de Joe Biden
«Même pendant la Guerre civile, les insurgés n'avaient pas violé l'enceinte de notre Capitole, la citadelle de notre démocratie», a relevé le président Joe Biden en juillet
Mark Meadows était censé être le premier des proches de Donald Trump à accepter de témoigner devant cette commission dite du «6 janvier»
Mais l'ancien «chief of staff» de Donald Trump, le plus proche conseiller du président, s'est finalement ravisé et a refusé de se présenter mercredi à une déposition
Vendredi, des articles du New York Times, du Washington Post ou encore de la chaîne NBC portaient sur le rôle de Facebook dans la polarisation intense de la vie politique aux États-Unis
Face à cette nouvelle vague de critiques, Facebook a publié un communiqué rappelant ses investissements conséquents pour assainir ses plateformes et soutenir le processus démocratique
Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump, qui aurait affirmé la veille de l'assaut que tout allait «partir en vrille» le lendemain, est aussi cité à comparaître
La commission exige des quatre hommes convoqués qu'ils fournissent une série de documents d'ici le 7 octobre, et qu'ils témoignent devant le Congrès la semaine suivante