Dans la nuit du 4 au 5 juin, au moins 132 personnes, selon le gouvernement et 160 selon des sources locales, ont été tuées dans l'attaque du village de Solhan
Le Burkina Faso, pays sahélien pauvre, est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes djihadistes
«Personne en dehors de nous-mêmes, les Africains, ensemble et réunis, ne viendra nous sauver dans la lutte contre le terrorisme», a déclaré le président Kaboré
Dans la nuit de vendredi à samedi, des hommes armés, soupçonnés d'être des djihadistes, ont attaqué le village de Solhan, dans la province du Yagha (région du Sahel), tuant 132 personnes
Le Burkina Faso, pays sahélien pauvre frontalier du Mali et du Niger, est confronté depuis six ans à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières
«L'espoir est permis parce que nous allons nous réorganiser pour pouvoir apporter la réponse appropriée à la situation»
160 personnes, dont une vingtaine d'enfants, y ont été tuées en quelques heures par des présumés djihadistes
L'armée, peu formée et peu équipée, est retranchée dans des camps souvent installés dans la proche périphérie des centres urbains. Totalement dépassée depuis 2015, elle n'arrive pas à faire face
Au total, «160 corps ont été inhumés hier (samedi) dans trois fosses communes par les populations locales (...) dont une vingtaine d'enfants», a déclaré un élu de la région
Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a annoncé dimanche sur son compte Twitter un voyage « cette semaine » au Burkina Faso
Ces cinq morts faisaient partie des volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des civils recrutés dans leurs zones de résidence pour participer à la lutte antijihadiste
1 200 soldats tchadiens doivent être déployés dans les prochains jours dans la région dite des trois frontières, entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, pour lutter contre les groupes jihadistes
C'est la première fois qu'un prêtre est retrouvé mort dans cette région du sud-ouest du Burkina Faso, frontalière du Mali et de la Côte d'Ivoire et où des groupes jihadistes sévissent
Contre les groupes jihadistes à l'influence grandissante dans la sous-région depuis 2012, Ouagadougou est engagé avec ses partenaires, régionaux et internationaux