Trois journalistes européens «exécutés» après une attaque dans l'Est du Burkina

Les forces de sécurité du Burkina Faso ont lancé une chasse à l'homme massive le 27 avril 2021, après l'enlèvement de trois Occidentaux avec un ressortissant burkinabé. Le groupe a été enlevé après une attaque contre une patrouille anti-braconnage (Photo, AFP)
Les forces de sécurité du Burkina Faso ont lancé une chasse à l'homme massive le 27 avril 2021, après l'enlèvement de trois Occidentaux avec un ressortissant burkinabé. Le groupe a été enlevé après une attaque contre une patrouille anti-braconnage (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 27 avril 2021

Trois journalistes européens «exécutés» après une attaque dans l'Est du Burkina

  • Madrid a confirmé la mort de deux de ses ressortissants disparus la veille
  • Les deux Espagnols - et un Irlandais - filmaient un documentaire portant sur la protection des parcs nationaux du pays

OUAGADOUGOU: Deux journalistes espagnols et un irlandais portés disparus depuis une attaque lundi dans l'Est du Burkina Faso, ont été « exécutés », a annoncé mardi un responsable des services de sécurité burkinabè, Madrid confirmant la mort de ses deux ressortissants. 

« C'est très regrettable, mais les trois Occidentaux ont été exécutés par les terroristes », a déclaré ce responsable des services de sécurité du Burkina. « Les personnes sur des images diffusées par les groupes armés ont été identifiées comme étant les trois Occidentaux qui étaient portés disparus depuis hier » lundi, a-t-il ajouté. 

A Madrid, le Premier ministre Pedro Sanchez a confirmé mardi la mort des deux Espagnols. 

« La pire des nouvelles a été confirmée. Toute notre affection pour les familles et les proches de David Beriain et Roberto Fraile, assassinés au Burkina Faso », a-t-il écrit sur son compte Twitter en exprimant sa « reconnaissance à ceux qui, comme eux, pratiquent au quotidien un journalisme courageux et essentiel depuis les zones de conflit ». 

Selon la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, ces deux journalistes, « réalisaient un documentaire sur les dispositifs mis en place au Burkina Faso pour protéger les parcs nationaux, pour protéger ses ressources naturelles contre le braconnage et sur les populations vivant dans les parcs naturels ». 

A Dublin, le ministère des Affaires étrangères a indiqué être « au courant » de la disparition d'un ressortissant irlandais, se refusant cependant « à commenter les détails d'un cas particulier ». 

« Grands dangers »    

A Paris, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), a indiqué sur Twitter que « trois journalistes (dont deux Espagnols) qui enquêtaient sur le braconnage ont été tués lors d'une attaque dans l'Est du pays. Cette tragédie confirme les grands dangers auxquels les reporters sont confrontés au Sahel ». 

Lundi matin, une patrouille antibraconnage composée de militaires et de gardes-forestiers burkinabè, accompagnée des journalistes occidentaux, a été attaquée sur l'axe Fada N'Gourma-Pama dans l'Est du Burkina Faso. 

L'attaque « a eu lieu précisément à hauteur de la réserve de Pama où les éléments » de la patrouille « s’étaient rendus à bord d’un véhicule et sur des motocyclettes », selon le ministère de l'Information du Burkina. 

Un Burkinabé reste porté disparu après cette attaque, mais selon une source sécuritaire de l'Est du Burkina, « c'est un élément » des services de sécurité « qui connaît assez bien la zone de la forêt classée de Pama, près de Natiaboani, où l'attaque a eu lieu ». 

L'attaque a été menée par des hommes armés circulant à bord de deux véhicules pick-up et d'une dizaine de motos, selon des sources sécuritaires qui ont précisé que des armes et du matériel, motos, pick-up et drone, avaient été emportés par les assaillants. 

Intenses recherches 

D'intenses recherches ont immédiatement été menées par les forces de défense et de sécurité burkinabè pour retrouver les disparus et les assaillants. 

Mardi, des images de cadavres de trois hommes blancs ont circulé sur les réseaux sociaux, que les services de sécurité du Burkina n'ont pas pu immédiatement authentifier, sans cacher « craindre » pour la vie des trois Européens. 

Plusieurs prises en otage d'étrangers ont eu lieu ces dernières années au Burkina Faso, confronté depuis 2015 à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes. 

Un couple d'Australiens avait été enlevé à Djibo, à la frontière avec le Mali et le Niger - également en proie aux attaques jihadistes -, dans la nuit du 15 au 16 janvier 2016 lors d'une action apparemment coordonnée avec des attentats à Ouagadougou. 

Cette nuit-là, des jihadistes avaient ouvert le feu dans les cafés, restaurants et hôtels de l'avenue Kwame Nkrumah, haut lieu de la vie nocturne ouagalaise, faisant 30 morts et 71 blessés. 

La femme, Jocelyn Elliot, avait été remise par ses ravisseurs aux autorités nigériennes environ un mois après son enlèvement. Elle était ensuite rentrée au Burkina avant de regagner l'Australie. L'homme est toujours porté disparu. 

En décembre 2018, un couple italo-canadien avait disparu sur la route entre Bobo-Dioulasso et Ouagadougou. Il avait été libéré au Mali voisin, après plus d'un an de captivité. 

Quelques mois auparavant, en septembre 2018, ce sont un Indien et un Sud-Africain qui avaient été enlevés sur le site d'une mine d'or à Inata, dans le Nord-Ouest du Burkina, puis libérés.  

D'abord concentrées dans le Nord du Burkina, limitrophe du Mali, les exactions attribuées à des groupes jihadistes, dont le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al-Qaïda et l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS), ont ensuite visé la capitale et d'autres régions, notamment l'Est et le Nord-Ouest. 

Depuis 2015, les actions violentes des jihadistes ont fait plus de 1 200 morts et plus d'un million de déplacés, fuyant les zones de violences. 


Israël développe un «  cyberdôme » contre les attaques informatiques iraniennes

Si l'escalade armée semble écartée dans l'immédiat, une guerre plus discrète continue de faire rage entre Israël et l'Iran: sur le front du "cyberespace", Israël oeuvre à déjouer les attaques iraniennes. (AFP).
Si l'escalade armée semble écartée dans l'immédiat, une guerre plus discrète continue de faire rage entre Israël et l'Iran: sur le front du "cyberespace", Israël oeuvre à déjouer les attaques iraniennes. (AFP).
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  • Entre les deux ennemis jurés, "c'est une guerre silencieuse, qui ne se voit pas", explique à l'AFP Aviram Atzaba, chargé de la coopération internationale au sein de la Direction nationale israélienne de la Cybersécurité (INCD)
  • Installé dans un quartier cossu du nord de Tel-Aviv, cet organisme placé sous l'autorité du Premier ministre assure la défense des systèmes d'information du secteur civil israélien

TEL-AVIV: Si l'escalade armée semble écartée dans l'immédiat, une guerre plus discrète continue de faire rage entre Israël et l'Iran: sur le front du "cyberespace", Israël oeuvre à déjouer les attaques iraniennes.

Entre les deux ennemis jurés, "c'est une guerre silencieuse, qui ne se voit pas", explique à l'AFP Aviram Atzaba, chargé de la coopération internationale au sein de la Direction nationale israélienne de la Cybersécurité (INCD).

Installé dans un quartier cossu du nord de Tel-Aviv, cet organisme placé sous l'autorité du Premier ministre assure la défense des systèmes d'information du secteur civil israélien, détaille M. Atzaba.

Depuis le début, le 7 octobre, de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, on constate une très forte hausse des cyberattaques en provenance de l'Iran mais aussi de ses "supplétifs", dit-il citant notamment le Hezbollah libanais et le Hamas.

"Ils essayent de pirater tout ce qu'ils peuvent, sans parvenir à causer de réels dégâts", assure-t-il.

Selon lui, environ 800 attaques d'envergure ont été déjouées depuis le 7 octobre.

Parmi les cibles des attaques informatiques: des organisations gouvernementales, l'armée israélienne et des infrastructures civiles.

Les systèmes informatiques de deux hôpitaux israéliens ont en outre été piratés dans les villes de Haïfa et Safed (nord) et des données personnelles de patients divulguées.

« Ennemi redoutable »

L'Iran a investi relativement tardivement le front "cyber", après deux événements-clés, explique le professeur Chuck Freilich, chercheur à l'Institut israélien d'Etudes sur la Sécurité nationale (INSS), dans "La cybermenace iranienne", une étude publiée en février.

D'une part, le soulèvement postélectoral en Iran en 2009: internet devient une caisse de résonance et un outil de mobilisation. Les autorités écrasent le mouvement à balles réelles dans la rue, mais coupent aussi l'accès aux réseaux sociaux et aux sites relayant la contestation.

En septembre 2010, une cyberattaque très sophistiquée via le virus Stuxnet, attribuée par Téhéran à Israël et aux Etats-Unis, frappe le programme nucléaire iranien, entraînant une série de pannes dans son parc de centrifugeuses enrichissant l'uranium.

Depuis, l'Iran a développé une réelle cyberstratégie et gagné en compétences, note le professeur Freilich, devenant "l'un des Etats les plus actifs dans ce domaine", explique le chercheur à l'AFP.

"Ses attaques visent à saboter et détruire des infrastructures, mais aussi à collecter des données pour le renseignement et à propager des fausses informations à des fins de propagande". Et c'est d'ailleurs dans la désinformation que la République islamique est la plus performante, poursuit-il.

En face, Israël est considéré comme une "cyberpuissance" majeure, à qui plusieurs attaques notables sur des cibles iraniennes ont été attribuées comme, en 2020, la subite panne informatique ayant paralysé le port de Bandar Abbas.

Mais Israël fait face à un "ennemi redoutable" qui va continuer de s'améliorer, grâce notamment à l'assistance chinoise et russe, prévient M. Freilich.

Par ailleurs note-t-il, la population de l'Iran est neuf fois celle d'Israël et Téhéran forme de plus en plus d'étudiants aux cybertechnologies et de jeunes militaires à la cyberguerre. "C'est inquiétant pour l'avenir".

« Cyberterrorisme »

Mais pour Aviram Atzaba, la quantité de hackers compte moins que la qualité technologique et l'usage qui en est fait.

"Nous développons depuis deux ans un cyberdôme contre les attaques informatiques, qui fonctionne comme le +Dôme de fer+ contre les missiles", dit-il, décrivant un système de défense "proactif" capable de centraliser des données éparses pour fournir une vue d'ensemble de la menace et y répondre de façon coordonnée et complète.

"Des scanners analysent en continu le cyberespace israélien pour détecter les vulnérabilités et informent en continu les acteurs de la cyberdéfense des moyens de les atténuer", décrit Aviram Atzaba.

"Certaines fonctionnalités du cyberdôme sont déjà opérationnelles", souligne-t-il.

Selon lui, la force d'Israël réside dans la coopération entre les différents acteurs: institutions gouvernementales et sécuritaires, entreprises privées de technologie et sécurité informatique, universités et instituts de recherche. Mais aussi certains hackers israéliens.

"Nous travaillons main dans la main", assure-t-il.

En outre, "nous collaborons étroitement avec de très nombreux pays", notamment la France et les Etats-Unis, dit-il, car "tous les Etats font face au cyberterrorisme".

Il l'assure: "il faut un réseau pour combattre un réseau".


L’humoriste Stephen Colbert défend les manifestants propalestiniens sur les campus après les critiques de Trump

Lors du Late Show, M. Colbert a exprimé sa solidarité avec les manifestants exhortant leurs institutions à couper les liens avec les entreprises qui tirent profit du conflit à Gaza. (Photo AFP)
Lors du Late Show, M. Colbert a exprimé sa solidarité avec les manifestants exhortant leurs institutions à couper les liens avec les entreprises qui tirent profit du conflit à Gaza. (Photo AFP)
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  • L’humoriste estime que les manifestations devraient être autorisées à se poursuivre tant qu’elles sont pacifiques
  • Donald Trump prétend que le rassemblement nationaliste blanc de 2017 à Charlottesville n’est «rien» par rapport aux manifestations propalestiniennes dans les universités

LONDRES: L’humoriste américain Stephen Colbert a défendu les manifestants propalestiniens sur les campus, s’opposant ainsi aux récentes critiques de l’ex-président Donald Trump.

La semaine dernière, ce dernier avait comparé les regroupements d’étudiants au rassemblement nationaliste blanc de 2017 à Charlottesville, en Virginie, affirmant que ce dernier n’était «rien» en comparaison.

Lors du Late Show, M. Colbert a exprimé sa solidarité avec les manifestants exhortant leurs institutions à couper les liens avec les entreprises qui tirent profit du conflit à Gaza.

L’animateur a déclaré que les manifestations pacifiques «devraient être autorisées», reprochant à M. Trump de «banaliser l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire américaine».

«Même si vous n’êtes pas d’accord avec le sujet de leurs manifestations, tant que ces dernières sont pacifiques, les étudiants devraient être autorisés à manifester. C’est le droit que leur confère le premier amendement.» 

L’ancienne star de l’émission The Colbert Report a critiqué la réaction des responsables universitaires et des forces de l’ordre aux récents événements survenus à l’université Columbia, dénonçant le recours à des policiers lourdement armés et les menaces de faire appel à la garde nationale comme une «tactique classique de désescalade».

M. Trump a, quant à lui, salué la manière dont les forces de l’ordre ont géré la situation, félicitant la police de la ville de New York.

Les propos de M. Colbert ont coïncidé avec le déploiement de la police antiémeute au Hamilton Hall de l’université Columbia, ce qui a entraîné l’arrestation de nombreux étudiants propalestiniens qui occupaient le bâtiment.

Les descentes de police ont été condamnées par des groupes de pression tels que Jewish Voice for Peace et la rapporteuse spéciale de l’ONU, Francesca Albanese. Le maire de New York a indiqué que 282 étudiants avaient été arrêtés.

Des affrontements entre des groupes propalestiniens, des contre-manifestants et les forces de l’ordre ont ensuite éclaté dans d’autres campus des États-Unis.

Par ailleurs, l’université Brown, dans le Rhode Island, a conclu un accord avec les manifestants mardi. Il semble que ce soit la première fois qu’une université américaine accepte de voter sur le désinvestissement en réponse aux manifestations.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les Etats-Unis accusent la Russie d'avoir usé d'un agent chimique en Ukraine

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  • Washington a annoncé mercredi une nouvelle vague de sanctions visant des entreprises ou des personnes russes ou étrangères
  • Une centaine d'entreprises russes, parmi les plus de 200 également visées, opèrent spécifiquement dans les secteurs de la défense, du transport ou des technologies

WASHINGTON: Les Etats-Unis accusent la Russie d'avoir eu recours à un agent chimique, la chloropicrine, contre les forces ukrainiennes, en violation de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC), selon un communiqué mercredi du département d'Etat.

En outre, la Russie se sert d'agents anti-émeutes comme "méthode de guerre en Ukraine, également en violation de la convention", ajoute la diplomatie américaine dans ce texte.

"L'utilisation de ces produits chimiques n'est pas un incident isolé et est probablement motivée par le désir des forces russes de déloger les forces ukrainiennes de positions fortifiées et de réaliser des avancées tactiques sur le champ de bataille", écrit le département d'Etat.

Washington a annoncé en parallèle mercredi une nouvelle vague de sanctions visant des entreprises ou des personnes russes ou étrangères, accusées de participer à l'effort de guerre russe dans l'invasion de l'Ukraine.

Outre des entreprises russes de la défense, ainsi que des entités chinoises, ces sanctions concernent également plusieurs unités de recherche et entreprises impliquées dans les programmes d'armes chimiques et biologiques russes.

"Le mépris permanent de la Russie pour ses obligations au titre de la CIAC s'inscrit dans la même logique que les opérations d'empoisonnement d'Alexeï Navalny et de Sergueï et Ioulia Skripal avec des agents neurotoxiques de type Novichok", poursuit le département d'Etat.

Alexeï Navalny, ancien opposant au président russe Vladimir Poutine, décédé le 16 février, avait été victime d'un grave empoisonnement qu'il avait attribué au Kremlin,

L'ancien agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia Skripal avaient été empoisonnés en Angleterre en 2018.

La Russie a déclaré ne plus posséder d'arsenal chimique militaire, mais le pays fait face à des pressions pour plus de transparence sur l'utilisation d'armes toxiques dont il est accusé.

Selon les Instituts nationaux de la santé (NIH), la chloropicrine est un produit chimique qui a été utilisé comme agent de guerre et comme pesticide et qui, en cas d'inhalation, présente un risque pour la santé.

«Contournement» des sanctions 

"Les sanctions prises aujourd'hui visent à perturber encore plus et affaiblir l'effort de guerre russe en s'attaquant à son industrie militaire de base et aux réseaux de contournement (des sanctions existantes, ndlr) qui l'aident à se fournir", a déclaré la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, citée dans un communiqué.

Parmi les entreprises étrangères visées, seize sont chinoises ou hongkongaises, pour la plupart accusées d'aider la Russie à se fournir en composants qui sont normalement interdits, mais aussi, pour deux d'entre elles, d'avoir procuré les matériaux nécessaires à la production de munitions.

Les sanctions concernent des entreprises issues de cinq autres pays: les Emirats arabes unis, la Turquie et l'Azerbaïdjan, ainsi que deux membres de l'Union européenne, la Belgique et la Slovaquie.

Une centaine d'entreprises russes, parmi les plus de 200 également visées, opèrent spécifiquement dans les secteurs de la défense, du transport ou des technologies.

Enfin, les sanctions concernent aussi les infrastructures de gaz et pétrole russes, alors que Moscou cherche à développer celles qui lui permettraient d'exporter plus facilement ses hydrocarbures, en particulier vers la Chine. Ces exportations se font actuellement par pétroliers ou méthaniers, faute d'oléoducs et gazoducs suffisants vers l'est.

Ces sanctions prévoient notamment le gel des avoirs des entreprises ou personnes visées et présentes aux Etats-Unis, ainsi que l'interdiction pour des entités ou citoyens américains de faire affaire avec les cibles des sanctions.

Les membres du G7 ainsi que l'UE et plusieurs pays proches, tels que l'Australie ou la Corée du Sud, ont multiplié les sanctions à l'encontre de la Russie depuis le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

Les dernières sanctions ont en particulier ciblé le secteur minier, notamment l'aluminium, le cuivre et le nickel, dont l'importation aux Etats-Unis et au Royaume-Uni sont désormais interdits.