Les autorités ukrainiennes craignent que les migrants bloqués aux frontières polonaises et des pays baltes, ne tentent de rallier l'UE en passant par l'Ukraine
Les Européens accusent le régime du président bélarusse Alexandre Loukachenko d'avoir orchestré cet afflux de migrants pour se venger de sanctions occidentales
Environ 500 personnes ont tenté de franchir la frontière jeudi soir près de Dubicze Cerkiewne, a déclaré vendredi Anna Michalska, porte-parole des garde-frontières
«La partie bélarusse fournit du gaz lacrymogène aux migrants, il est évident qu'ils ne l'ont pas apporté de leur pays d'origine», a-t-elle insisté
«Le régime Loukachenko instrumentalise de manière inhumaine et éhontée les flux migratoires pour tenter de déstabiliser et de désunir l'Union européenne. C'est intolérable et inacceptable», a déclaré M. Castex
Les Occidentaux accusent Minsk d'orchestrer depuis l'été des mouvements migratoires à partir du Moyen-Orient vers les frontières orientales de l'Union européenne
Des migrants ont rapporté avoir été obligés par les forces bélarusses de franchir la frontière mais avoir été refoulés par les gardes-frontières polonais, restant alors coincés à la frontière dans des conditions météo de plus en plus difficiles
«Nous avons trouvé hier le corps d'un jeune homme syrien dans un bois situé non loin de la frontière»
Des milliers de personnes postulent pour des «visas touristiques» en Biélorussie, pays qui est accusé d’aider des demandeurs d’asile à franchir sa frontière
Depuis deux mois, plus de 16 000 sans-papiers seraient entrés dans l’UE depuis Minsk
La sanction découle de la décision des autorités bélarusses de dérouter sur Minsk un avion de la compagnie européenne Ryanair reliant Athènes à Vilnius pour arrêter deux de ses passagers
Les dirigeants européens ont par ailleurs demandé des sanctions individuelles contre les responsables du déroutement fin mai du vol de la compagnie Ryanair et des sanctions économiques sectorielles