La foule s'est rendue depuis le centre-ville de la capitale jusqu'au mémorial dédié aux victimes de ce que l'Arménie, une trentaine de pays du monde et une communauté d'historiens qualifient de génocide, un terme rejeté avec véhémence par la Turquie
Emmanuel Macron s'est rendu samedi midi devant un mémorial du génocide arménien au centre de Paris, pour "participer à un moment de recueillement"
Quelque 750 000 Azerbaïdjanais ont été contraints de fuir le Nagorny Karabakh et les régions avoisinantes à l'issue de la guerre dans les années 1990
Le conflit avait éclaté quand, dans la foulée du délitement de l'URSS, les Arméniens majoritaires dans la région azerbaïdjanaise du Nagorny Karabakh ont proclamé leur indépendance
Réunis face à une importante présence policière sur une place du centre d'Erevan, la capitale, les protestataires ont scandé «l'Arménie sans Nikol» et « Nikol est un traître », selon un journaliste sur place.
L'opposition, qui dénonce le Premier ministre comme un «traître», réclame sa démission et a organisé plusieurs manifestations et grèves ces derniers mois
«Nous avons réussi à assurer le cessez-le-feu, mais il reste encore beaucoup de questions à résoudre», a déclaré M. Pachinian, qui s'exprimait à l'issue d'une rencontre à Moscou avec M. Aliev, la première depuis la signature d'un accord de cessation
«Malheureusement, le conflit n'est toujours pas résolu», a poursuivi Nikol Pachinian, selon des propos diffusés en direct à la télévision russe
«Tout le pays doit être paralysé pour que cet épouvantail quitte son poste», a-t-il souligné, en référence au Premier ministre, en appelant également à lancer des actes de «désobéissance civile» à travers le pays
Au début du mois, 17 partis d'opposition avaient déjà donné au Premier ministre jusqu'au 8 décembre pour quitter le pouvoir, un ultimatum rejeté par Nikol Pachinian