Si la justice peut autoriser les prélèvements d'organes, les familles de Nice n’ont jamais été informées de ces actes
L'ancien chef de l'État François Hollande et son ministre de l'Intérieur de l'époque Bernard Cazeneuve sont également appelés à témoigner lundi après-midi,
Depuis le 5 septembre, la cour d'assises spéciale de Paris juge huit accusés, membres de l'entourage de l'assaillant ou soupçonnés de trafic d'armes
Après avoir convoqué enquêteurs, experts techniques et spécialistes des traumatismes, la cour consacre cinq semaines à entendre les parties civiles qui le souhaitent, 288 à ce jour.
MM. Hollande et Cazeneuve, cités par un avocat de partie civile, devraient témoigner dans l'après-midi
«Même si on les redoutait, on n’était pas préparé à des attaques d’une telle ampleur», avait pour sa part témoigné François Molins, procureur de Paris à l'époque de l'attentat
Au lendemain du 14 juillet 2016, quand 86 personnes furent tuées et des centaines blessées sur la Promenade des Anglais, une grande chaîne de générosité s'est mise en place pour aider les victimes
Une collecte lancée par la mairie de Nice a permis de recueillir «plus de 730 000 euros», ensuite redistribués aux victimes dans le besoin, à raison de versements de 500 ou 1 000 euros, renouvelables une fois
La cour d'assises spéciale - seule habilitée à juger les affaires de terrorisme - siégeant à Paris, les survivants et proches de victimes niçois peuvent malgré tout assister à l'audience à distance
Bruno Razafitrimo, qui a perdu son épouse Mino, 35 ans, née à Madagascar, et se retrouve seul avec ses deux fils de 12 et 10 ans, ne sait "pas encore" s'il ira témoigner devant la Cour d'assises spéciale
L'audience doit reprendre mardi à 09H30 avec la fin des demandes de constitution de partie civile puis, dans l'après-midi, par l'exposé des faits par la cour
A l'issue de cet exposé, prévu pour durer entre deux et trois heures, les sept accusés présents auront pour la première fois l'occasion de s'exprimer
La police «a capturé hier soir Endri Elezi, un ressortissant albanais de 28 ans faisant l'objet d'un mandat d'arrêt européen émis par les autorités françaises», a déclaré la police dans un communiqué
En vertu du mandat d'arrêt européen, l'Italie est tenu de le remettre aux autorités judiciaires françaises d'ici 10 jours, si M. Elezi ne s'y oppose, sinon d'ici 60 jours