Toute la nuit, de 21 h jusqu'à 5 h locales du matin, les sirènes d'alertes ont résonné à intervalles réguliers dans la ville, suivies de lourdes explosions
Le type d'armes utilisées par les forces azéries n'est pas connu avec certitude, mais les autorités locales dénoncent des bombardements indiscriminés sur les zones urbaines
« La nouveauté c'est qu'il y a une implication militaire de la Turquie qui risque d'alimenter l'internationalisation du conflit », a déclaré le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian
Le président français, Emmanuel Macron, a récemment dénoncé ce qu'il a présenté comme un déploiement au Nagorny Karabakh de « combattants syriens de groupes jihadistes » ayant transité, selon les renseignements français, par la Turquie
« Sans l'engagement actif de la Turquie, cette guerre n'aurait pas commencé » explique le Premier ministre arménien Nikol Pachinian
Erevan accuse également les forces turques de combattre directement au Nagorny Karabakh, au moyen notamment d'avions de combat F-16, « activement engagés » dans les hostilités
« Je suis venue déposer médicaments, pansements, compresses, tout ce que j'ai pu récolter, on se sent complètement impuissant ici », explique une avocate franco-arménienne
« On fait appel au cœur, on fait appel à la logique, au soutien, à la solidarité, c'est tout ce qui compte en ce moment-là », explique Jean-Michel Kampf, président de l'association My Ouai qui organise la collecte