Mardi, les autorités irakiennes ont décrété que le premier mercredi d'avril sera désormais un jour férié pour les Yazidis
A l'occasion du Nouvel An, les familles se recueillent sur les tombes de leurs proches. Ceux qui en ont les moyens égorgent un mouton, servi à table et distribué comme aumône aux pauvres
«Chaque jour, nous implorons d'être autorisés à entrer dans le camp. Personne ne nous aide. Nous avons peur et nous n'avons nulle part où aller»
Le camp abrite la plus grande partie de la communauté yazidie de Grèce, quelque 700 personnes, mais a cessé d'accueillir des réfugiés supplémentaires au cours des deux dernières semaines
A Kojo, bourgade près du foyer historique des Yazidis sur les monts Sinjar, on a accueilli avec émotion la condamnation en Allemagne d'un jihadiste irakien pour «génocide»
Les cadavres découverts font partie des milliers de victimes de l'EI, tués à l'été 2014 quand les jihadistes se sont emparés de Sinjar et d'un tiers de l'Irak
«C'est la première fois dans l'histoire des Yazidis qu'un auteur (de crimes) se retrouve devant un tribunal pour des accusations de génocide»
L'Irakien Taha Al-Jumailly, qui a rejoint les rangs de l'EI en 2013, répond depuis avril 2020 de génocide, crimes contre l'humanité, crimes de guerre et trafic d'êtres humains, notamment
Au milieu de centaines de fidèles en tenue traditionnelle, le visage masqué pour se protéger de l'épidémie de Covid-19, le nouveau Baba cheikh, la tête ceinte d'un turban blanc, a été intronisé dans l'immense temple de Lalish
Sa fonction est uniquement spirituelle, affaires sociales et politiques étant entre les mains du Prince des Yazidis, Hazem Tahsin Bek, intronisé en juillet 2019