Les autorités britanniques ont à plusieurs reprises démenti ces accusations, reprochant à Moscou de chercher à « détourner l'attention» de ses revers militaires en Ukraine
Le Kremlin accuse le Royaume-Uni d'être à l'origine des explosions ayant endommagé en septembre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer du gaz russe en Europe
L'opérateur des gazoducs sous-marins reliant la Russie à l'Allemagne, Nord Stream AG, avait annoncé samedi la fin des fuites sur Nord Stream 2
Dans un communiqué diffusé lundi, le géant gazier russe Gazprom, principal actionnaire de Nord Stream, a affirmé être en train d'examiner l'intégrité du tuyau B de Nord Stream 2
Installée près du port de Wilhelmshaven, sur la côte de la mer du Nord, cette plateforme pourra fournir, dès cet hiver, l’équivalent de 20% de ce que représentaient il y a peu encore les importations de gaz russe à l'Allemagne
Elles ont été stoppées dans le sillage de la guerre en Ukraine
«En organisant des explosions sur les gazoducs internationaux qui longent le fond de la mer Baltique, ils ont en réalité commencé à détruire l'infrastructure énergétique européenne», a fustigé Vladimir Poutine
Le président russe a imputé ce «sabotage» aux «Anglo-Saxons»
«La magnitude des explosions a été mesurée respectivement à 2,3 et 2,1 sur l'échelle de Richter, soit probablement l'équivalent d'une charge explosive de centaines de kilos», indiquent les deux pays scandinaves
La source et l'auteur des explosions restent mystérieuses. La Russie, vers laquelle tous les regards se sont tournés, rejette toute responsabilité et accuse les Occidentaux
Les trois grandes fuites identifiées depuis lundi au large de l'île danoise de Bornholm sont visibles à la surface avec des bouillonnements allant de 200 mètres jusqu'à 1 kilomètre de diamètre
Les fuites inexpliquées sont le résultat d'«une attaque terroriste planifiée» par Moscou «contre l'Union européenne»
«Les autorités ont maintenant été informées qu'il y a eu deux autres fuites dans le gazoduc Nord Stream 1, qui n'est pas non plus opérationnel, mais qui contient du gaz», a indiqué le ministre danois du Climat et de l'Energie
Une des fuites sur Nord Stream 1 s'est produite dans la zone économique exclusive du Danemark, l'autre dans celle de la Suède, selon les deux pays