«Vous imaginez ce que c'est que de dire je suis volontaire pour monter sur une moto et tabasser des gens en passant? C'est manifester un état d'esprit qui ne me convient pas et que je trouve anormal», avait affirmé Mélenchon
«Il y a toutes sortes de violences pour lesquelles ont fait des soins, des auditions, on réfléchit», avait-il ajouté
Ce n'est pas la première fois que l'Arcom sanctionne financièrement C8 à cause de son animateur, elle s'était déjà vue infliger une amende de 3 millions d'euros en 2017
L'Arcom a considéré que Louis Boyard « avait été explicitement empêché d'exprimer en plateau un point de vue critique à l'égard d'un actionnaire du groupe Canal+, auquel appartient le service de télévision C8»
«Privatisez-moi ça. Non mais sans rigoler: quatre milliards d'euros qu'on donne de notre poche», avait affirmé l'animateur dans son émission sur C8 le 16 janvier, en référence aux 3,8 milliards d'euros de budget annuel de l'audiovisuel public
Interrogée jeudi sur cette attaque, Mme Abdul Malak a répondu qu'elle la trouvait «inadmissible»
Le 10 novembre, Hanouna avait copieusement insulté en direct le député LFI (et ex-chroniqueur de l'émission) Louis Boyard. Celui-ci venait de critiquer son ami et patron, le milliardaire Vincent Bolloré, propriétaire du groupe Canal+, auquel appartient C8
Fin octobre, l'animateur de 48 ans avait déjà provoqué un tollé en demandant un procès sommaire pour la meurtrière de la petite Lola, puis en rabrouant à distance le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti qui le lui reprochait
La plainte vise Cyril Hanouna comme auteur principal, mais aussi Maxime Saada, président du directoire de Canal Plus détenant C8, pour la rediffusion des propos sur le site internet de la chaîne
Louis Boyard mais aussi Cyril Hanouna avaient annoncé chacun de leur côté des poursuites en justice visant l'autre après cette émission du 10 novembre
Depuis la semaine dernière, l'animateur vedette de C8, chaîne du groupe Canal+ détenue par Vivendi, a suscité la polémique autour du meurtre de Lola, tuée à Paris le 14 octobre
«Si on a toutes les preuves, c'est perpétuité direct. Je suis désolé. Il n'y a pas d'altération ni de non-discernement», avait déclaré le 18 octobre Cyril Hanouna sur le plateau de TPMP