Jeudi, une liste de 38 ministres avait été présentée au chef de l'Etat. Mais certaines personnalités, marquées très à droite, inquiètent au sein du camp présidentiel et sont dénoncées par la gauche
Parmi elles: Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, qui devrait être nommé au ministère de l'Intérieur selon plusieurs sources, et la sénatrice LR Laurence Garnier, pressentie pour le ministère de la Famille
Une soixantaine de rassemblements étaient annoncés en France, selon le site de LFI, au moment où Michel Barnier, désigné Premier ministre par Emmanuel Macron, finalise la composition d'un gouvernement a priori très marqué à droite
François Vermorel, militants des Verts, est "venu pour dénoncer le coup d'Etat démocratique décidé par Macron, qui mérite une réponse dans la rue"
Selon Matignon, l'exécutif devrait être présenté avant dimanche, "au regard des vérifications déontologiques habituelles", en d'autres termes le feu vert de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
Le gouvernement devrait comprendre 38 membres, dont 16 ministres de plein exercice, parmi eux sept macronistes et trois Républicains (LR), deux MoDem, un Horizons ou encore un du parti centriste UDI
"La situation budgétaire du pays que je découvre est très grave".
La France fait, comme plusieurs autres membres de l'Union européenne, l'objet d'une procédure enclenchée par Bruxelles pour déficits publics excessifs.
Le patron du Modem a appelé le chef du gouvernement à tenir compte dans la composition de son exécutif de la "diversité" et du "pluralisme" issu des urnes lors des législatives anticipées
S'il y avait une «mainmise», «ça ne pourrait pas marcher», a assuré M. Bayrou
En vertu de la Constitution, le gouvernement présente sa démission après les législatives, mais c'est le roi qui nomme le Premier ministre et non le Parlement qui jouit de pouvoirs limités
"Le roi Abdallah a chargé dimanche Jaafar Hassan de former un nouveau gouvernement", a indiqué le Palais dans un communiqué
"Ça ne peut pas tenir", "il reste dix mois et moi je suis convaincue qu'il y aura à l'issue de ces dix mois, ou au printemps ou à l'automne, des nouvelles élections législatives"
Une position qui tranche avec celle d'Emmanuel Macron, qui a fait savoir qu'il ne souhaitait pas dissoudre de nouveau l'Assemblée nationale d'ici la fin de son mandat à l'Elysée