Depuis douze mois, loin des combats, les Tigréens sont visées par une campagne d'arrestations arbitraires dans la capitale Addis Abeba et un peu partout dans le pays
Les arrestations ont commencé peu après le début, en novembre 2020, du conflit au Tigré, région la plus septentrionale d'Ethiopie
Le gouvernement éthiopien a déclaré que cette frappe, la dernière en date d'une campagne aérienne lancée le 18 octobre, a touché une usine utilisée par les rebelles
Le directeur des recherches de l'hôpital Ayder de Mekele, le principal de la région, a déclaré qu'une zone résidentielle avait été touchée
Ces frappes aériennes sont les premières connues sur la ville de Mekele depuis le début du conflit dans la région du Tigré il y a presque un an
Le gouvernement éthiopien avait dans un premier temps qualifié de «mensonge total» les informations de sources humanitaires, diplomatiques et médicale faisant état de bombardements
«L'Égypte n'attendra pas que des dommages importants se produisent, et quiconque cause des dommages en portera la responsabilité», a assuré le ministre égyptien des Ressources en eau
L'Éthiopie exhortée à prouver son sérieux dans la recherche d'un accord équitable
L'offensive inclut des «bombardements d'artillerie et aériens, notamment par drones»
Le Tigré est soumis à ce que l'ONU qualifie de «blocus humanitaire de facto», alimentant les craintes d'une famine de grande ampleur à l'image de ce qu'avait vécu l'Ethiopie dans les années 1980
Le Premier ministre a nommé au ministère de la Défense Abraham Belay, qui occupait depuis mai le poste de chef du gouvernement régional par intérim au Tigré et qui est natif de la région
Binalf Andualem, un ancien responsable de la région Amhara, dirige désormais le ministère de la Paix,
«Moi, Abiy Ahmed Ali, aujourd'hui devant la Chambre des Représentants du Peuple, j'accepte d'être nommé Premier ministre», a déclaré le dirigeant de 45 ans
Ces derniers mois, les combats se sont propagés aux régions voisines de l'Afar et de l'Amhara, tandis que le Tigré est tombé dans ce que l'ONU qualifie de blocus humanitaire de facto