Selon les Gardiens de la révolution, armée idéologique d'Iran, Ismaïl Haniyeh a été tué le 31 juillet par un "projectile de courte portée" tiré sur la résidence où il séjournait dans le nord de Téhéran.
Les tensions déjà vives au Moyen-Orient, dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, ont redoublé après l'assassinat de Haniyeh.
La frappe a visé une maison du village de Mayfadoun, a indiqué la source qui a requis l'anonymat et avait dans un premier temps fait état de quatre tués.
De son côté, l'armée israélienne a annoncé avoir "frappé une structure militaire du Hezbollah dans la région de Nabatieh", où se trouve Mayfadoun, "utilisée par plusieurs terroristes" qui préparaient selon elle des attaques contre Israël.
"Avec nos partenaires, nous avons exprimé une forte préoccupation face aux récents événements qui menacent d'entraîner une régionalisation de la crise.
"Nous appelons toutes les parties à renoncer à toute initiative susceptible d'entraver la voie du dialogue et de la modération et de favoriser une nouvelle escalade".
"Deux scénarios ont été évoqués, une riposte simultanée de l'Iran et ses alliés ou une réponse échelonnée de chaque partie", a ajouté cette source.
Selon ce responsable qui a requis l'anonymat, "le Hezbollah pourrait ensuite frapper des objectifs civils", pour riposter à la frappe visant son responsable militaire dans laquelle cinq civils ont également été tués.
Il est essentiel de rompre ce cycle, et cela commence par un cessez-le-feu sur lequel nous travaillons", a déclaré le chef de la diplomatie américaine interrogé lors d'une conférence de presse en Mongolie.
"Il est urgent que toutes les parties fassent les bons choix dans les jours à venir."
L'Iran et le Hamas ont accusé Israël, leur ennemi juré, et promis de venger sa mort, survenue quelques heures après celle du commandant du Hezbollah libanais Fouad Chokr, tué par une frappe revendiquée par Israël.
l'espoir d'une trêve associée à une libération des otages retenus à Gaza reste lointain, Israël ayant juré de détruire le Hamas après l'attaque du 7 octobre sur le sol israélien.
"Cette attaque contre les journalistes d'Al Jazeera s'inscrit dans le cadre d'une campagne de ciblage systématique visant les journalistes de la chaîne et leurs familles depuis octobre 2023", a ajouté Al Jazeera.
Depuis plusieurs années, les autorités israéliennes critiquent publiquement la couverture de l'actualité en Israël et dans les Territoires palestiniens par la chaîne qatarie, qui a été lourdement touchée par la guerre en cours à Gaza.