Angela Merkel se rend dimanche au chevet des survivants des inondations «du siècle», qui ont semé la désolation en Allemagne, fait au moins 183 morts dans ce pays et en Belgique, et provoqué des dégâts considérables
Il s'agit de la plus grande catastrophe naturelle de l'histoire récente du pays
Il s'agit «d'une visite tournée vers l'avenir», a assuré un haut responsable de l'administration américaine, alors que la chancelière allemande va quitter la chancellerie après des élections législatives en septembre
Le président américain entend aussi «exprimer sa gratitude» à cette chancelière à la longévité exceptionnelle, «pour son rôle moteur en Europe et à travers le monde»
Les Etats Baltes, la Pologne, la Suède et les Pays-Bas sont opposés à la reprise du dialogue avec un dirigeant russe qui multiplie les actions agressives contre les pays de l'UE et ceux de son voisinage
« Il faut être prudent lorsque l'on veut dialoguer avec la Russie, sinon cela revient à engager un ours pour garder des pots de miel »
L'influence de la chancelière dans les conclaves européens reflète son pédigrée de cheffe de gouvernement à la plus grande longévité dans les démocraties du continent
Mais la « Bundeskanzlerin » a semé la controverse avec son intransigeance lors de la crise de l’euro en 2010, sa politique migratoire et sa proximité avec la Russie et la Chine
Le président américain, lors de son voyage en Europe, a proposé aux alliés des Etats-Unis de lancer un vaste plan mondial d'infrastructures pour rivaliser avec les «Nouvelles routes de la soie» de Pékin
«Ce déplacement est la continuation de la priorité du président Biden: rebâtir nos relations avec nos alliés», a dit à des journalistes Phil Reeker, chargé de l'Europe au département d'Etat
« Je regrette que jusqu'ici nous ne soyons pas parvenus à une attitude commune des Etats membres concernant les règles de voyage », a déclaré la cheffe de gouvernement
« Nous avons maintenant cette situation au Portugal, nous aurions peut-être pu l'éviter. C'est pour ça que nous devons encore plus travailler », a-t-elle ajouté
Grands favoris des prochaines élections, les conservateurs allemands dévoilent lundi leur programme, axé sur la promesse de ne pas augmenter les impôts malgré le coût de l'épidémie
Bien qu'impopulaire, le président de la CDU Armin Laschet a en particulier bénéficié des boulettes commises par les Verts, ses adversaires les plus dangereux