En France, Tariq Ramadan est soupçonné de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes, une affaire qui a déclenché sa chute en 2017
La plaignante suisse, qui dit vivre sous la menace et souhaite donc être appelée sous le prénom d'emprunt de «Brigitte», avait une quarantaine d'années à l'époque des faits
C'est la première fois que l'islamologue, qui s'estime victime de la vengeance d'ex-maîtresses, est confronté à cette ancienne escort-girl de 47 ans qui a porté plainte contre lui
L'intellectuel de 58 ans a été mis en examen pour ces viols le 22 octobre, à l'issue d'une audition devant un juge d'instruction
L'islamologue suisse Tariq Ramadan a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Paris à 3.000 euros d'amende, dont 2.000 avec sursis, pour avoir révélé dans un livre et à la télévision l'identité d'une des femmes qui l'accusent de viol
Dans le livre de M. Ramadan, « Devoir de vérité », sorti en septembre 2019, le vrai nom de « Christelle » est cité 84 fois. M. Ramadan l'avait aussi notamment prononcé lors d'une interview sur le média français BFMTV-RMC
Le soir du rendez-vous, l'islamologue aurait trouvé un prétexte pour l'entraîner dans sa chambre où il l'aurait soumise à des actes sexuels brutaux, accompagnés de coups et d'insultes, ne la laissant repartir qu'à l'aube
Le prédicateur musulman, contraint d'admettre avoir pratiqué une sexualité dominatrice avec de nombreuses maîtresses, conteste ces accusations