La sonde Luna-25, la première à être lancée par la Russie vers la Lune depuis 1976, a percuté le sol lunaire à la suite d'un incident survenu samedi lors d'une manoeuvre préalable à son alunissage
Cet échec intervient au moment même où le président russe Vladimir Poutine avait promis de poursuivre le programme spatial russe malgré les problèmes de financement, les scandales de corruption et l'isolement russe
La première sonde lunaire russe lancée depuis près de 50 ans, Luna-25, avait été placée avec succès en orbite lunaire mercredi, après avoir décollé dans la nuit du 10 au 11 août de l'Extrême-Orient russe
Dans son communiqué, Roscosmos n'a pas indiqué samedi si cet incident allait retarder l'alunissage de la sonde prévu lundi au nord du cratère de Bogouslavski, sur le pôle sud lunaire
Le lancement de la sonde Luna-25 est la première mission lunaire pour Moscou depuis 1976, époque à laquelle l'URSS faisait figure de pionnier dans la conquête spatiale
La sonde tournera autour de la Lune, à 100 kilomètres de sa surface, avant son alunissage prévu lundi au nord du cratère de Bogouslavski, sur le pôle sud lunaire
Le lancement de la sonde Luna-25 est la première mission lunaire pour Moscou depuis 1976
La fusée Soyouz emportant cette sonde de près de 800 kilogrammes a décollé à l'heure prévue à 02H10 heure de Moscou (23H10 GMT) depuis le cosmodrome de Vostotchny
Le programme Artémis de la Nasa est composé de missions à difficulté croissante destinées à établir une présence humaine durable sur la Lune, afin de préparer un voyage vers Mars
La première mission, Artémis 1, a d'ores et déjà envoyé un vaisseau autour de la Lune en 2022, et Artémis 2 devra en faire de même mais cette fois avec un équipage à bord, fin 2024
Une fois sur la Lune, Luna-25, qui pèse près de 800 kilogrammes, aura notamment pour mission, pendant au minimum un an, de "prélever (des échantillons) et analyser le sol et mener des recherches scientifiques à long terme"
Ce lancement est la première mission du nouveau programme lunaire de la Russie et intervient au moment où ce pays cherche à développer ses propres projets et à renforcer sa collaboration spatiale avec Pékin
Mohammed al-Sayel, président de l'Autorité générale saoudienne pour l'étude et l'information géospatiale, a pris la parole lors de la deuxième réunion du groupe de haut niveau sur le Cadre intégré d'information géospatiale
Lors de la réunion, la délégation saoudienne a mis en relief les contributions du comité arabe, présidé par le Royaume à travers son autorité géospatiale
Ces petits bouts de l'astéroïde Bennu doivent atterrir sur Terre fin septembre après un long voyage. Ils ont été collectés en 2020 par la sonde Osiris-Rex, à plus de 300 millions de kilomètres de la Terre
L'étude de la matière collectée doit permettre de mieux comprendre la formation du système solaire, et comment la Terre est devenue habitable