Parmi le million de réfugiés soudanais qui ont fui dans les pays voisins, 310.000 ont rejoint l'Egypte. Mais des milliers de Soudanais restent bloqués près de la frontière
Pour Human Rights Watch, les règles strictes de l'Egypte en terme de visas et la lenteur dans «leur délivrance», «violent les standards internationaux, en créant des délais irraisonnables mettant en danger les demandeurs d'asile»
Depuis le début de la guerre entre les généraux rivaux qui se disputent le pouvoir, le 15 avril, les services administratifs de la capitale, où les combats sont parmi les plus intenses, sont à l'arrêt
De nombreuses familles choisissent de s'envoler vers le Golfe où des milliers de Soudanais travaillent de longue date, notamment vers les Emirats arabes unis qui offrent désormais des visas d'un an aux réfugiés du pays en guerre
Sans revenus depuis des mois, certains Soudanais font preuve de créativité pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs proches
«Sans travail, je ne peux pas subvenir à mes besoins», explique une enseignante, dans un pays qui était déjà l'un des plus pauvres au monde avant la guerre et où planent désormais les spectres de la famine, des épidémies et des crimes
Cette trêve de trois jours précède une conférence de donateurs que les Nations unies et d'autres pays organiseront lundi afin de collecter des fonds pour couvrir les besoins humanitaires du Soudan
Si les parties ne respectent pas la trêve, un report du dialogue en cours à Djeddah est envisagé, avertissent l’Arabie saoudite et les Etats-Unis