Depuis la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) aux Etats-Unis le 10 mars, le secteur bancaire a rechuté en Bourse vendredi, entraînant l'ensemble des marchés dans le rouge
Comme lors de la semaine écoulée, les inquiétudes se concentrent sur Credit Suisse, une des 30 banques au niveau mondial considérée comme trop grosse pour qu'on la laisse faire faillite
Joe Biden demande aux parlementaires américains de donner plus de pouvoir aux autorités de régulation, et en particulier à l'Agence de garantie des dépôts (FDIC)
L'appel au Congrès de Joe Biden intervient après que le monde bancaire américain a été secoué par la faillite de la Silicon Valley Bank
"Nous sommes dans une situation très différente de 2008", a estimé lors d'une conférence de presse à Paris Alvaro Pereira, chef économiste par intérim de l'OCDE
Plus tôt dans la semaine, plusieurs responsables politiques européens ont déjà tenté de calmer les inquiétudes
"Les banques européennes ne sont pas dans la situation de certaines banques américaines pour une raison très simple qui est qu'elles ne sont pas soumises aux mêmes règles"
"Les banques françaises et européennes sont extrêmement solides", a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau
La situation profite aux plus grandes banques comme JPMorgan Chase et Bank of America, qui ont de leur côté vu affluer des clients et des dépôts au cours des derniers jours
Des clients venant de petites et moyennes banques ont aussi probablement transféré tout ou partie de leurs fonds «vers des acteurs majeurs que le gouvernement ne pourra pas, à leurs yeux, laisser faillir», selon un analyste
Selon le Wall Street Journal, l'agence supervisant les marchés boursiers, la SEC, a aussi lancé une investigation
Pour rassurer sur la solidité du système bancaire, les autorités ont assuré dimanche que l'intégralité des dépôts de la banque en faillite Silicon Valley Bank (SVB) seraient garanties
L'ex-banque californienne se targuait d'avoir pour clients "près de la moitié" des entreprises spécialisées dans les technologies et biotechnologies financées par des sociétés de capital-risque américaines
Quand une poignée de ces investisseurs a tiré la sonnette d'alarme, les start-up ont aussitôt répondu à l'appel